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Lord Ruthven

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Messages posté(e)s par Lord Ruthven

  1. Toujours plus marrant qu'un Michael Moore, mais comme on sait jamais trop ce qui relève de la mise en scène et ce qui relève de l'impro, y'a un peu tout qui tombe un peu à plat. Puis les usa en mode républicains-gros boeuf, va devient la tarte à la crème. Les meeting de Trump sont assez surréalistes en l'état sans qu'il faille faire un canular à côté.

     

    Bon la scène avec Giuliani est quand même ahurissante ( si tant est qu'il n'était pas de mèche).

     

     

  2. Saison 2, toujours du tout bon.

    Dès qu'on croit avoir cerné un personnage, il a sa petite scène ou son épisode qui fait revoir son jugement.

     

    Churchill laisse un grand vide ceci dit, hâte de voir arriver Margaret Tatcher. Mais c'est pas pour tout de suite.

     

    Je me demande ce qu'en a pensé la vraie reine, son portrait étant quand même pas super flatteur.

  3. Jeff il fait son beurre.

    Faut pas se tromper d'ennemi ou de combats. Les librairies, les petits commerçants, la majorité s'en battaient les couilles avant le confinement. Je ne sais pas si Amazon est le bon épouvantail.

    D'ailleurs avant Amazon, on crachait sur la Fnac pour les mêmes raisons.

  4. Je m'en sors pas avec cette interface de l'enfer : y'a moyen d'avoir par défaut une piste audio (la VF, en l’occurrence) ? Là je mate une série, à chaque épisode je dois ressortir, changer le paramètres et revenir, c'est infernal.

     

  5. Celui qui fait le moins peur -visuellement - est sans doute le Dracula.

    La Créature du Lac Noir, l'histoire est jolie, ça peut marcher aussi.

     

    Bride of Frankenstein me paraît complexe à appréhender, du fait de son prologue qui demande quand même un petit bagage littéraire.

     

    Le Fantôme de l'Opéra, la Momie, le Loup Garou, c'est visuellement assez fort, plutôt 12 ans ?

  6. Pas mal ce Suspiria chez les nonnes. Je saurais pas dire qui de Fragasso ou de Mattei a tourné quoi, mais force est de constater que la réunion des "talents" donne un truc plutôt potable.

     

    Le côté progressiste vis à vis de la religion est limite couillu vue l'époque et le pays.

     

    Un côté Fulci aussi, histoire que tout le monde participe à la fête.

     

    Bon le diable représenté par deux loupiottes rouges qui clignotent, c'est quand même craignos :D

     

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    1987. Bruno Mattei a une épiphanie. Alors que le western Italien a tiré sa révérence et ne s'était que peu intéressé aux Natifs (on citera vite fait Keoma, d'ailleurs un des claps de fin du genre) , l'ami Bruno nous sort un western pro-indien vite fait inspiré de Soldat Bleu : Scalps, donc. Ce qui en fait une sorte de curiosité dans l'histoire du western spaghetti, pourtant pas à une bizarrerie prêt, et dans la filmographie très bis de l'ancien monteur, qui tourne là son deuxième et ultime western après un Apache Blond en 83 tout aussi anachronique.

     

    Mattei ne se refaisant pas, tout le monde est campé par des Italiens bon teints et l''on pousse joyeusement les potards de la tranche " sudistes sadiques et grimaçants".

     Une VF orduriere du plus bel effet sublime le tout.

     

    Pour autant, cette inattendue incursion de Mattei dans le cinéma respectable tient plutôt bien la route, quand bien même on trouvera toujours du ridicule si on le cherche (les Indiens bien peignés contre une armée sudiste réduite à 10 clampins).

     

    Le final, payant son tribu à Corbucci avec 20 ans de retard, achève de plonger Scalps dans une quatrième dimension où le cinéma populaire italien n'aurait jamais connues années 80 et par truchement, où Mattei ferait des films classiques....A quelques scalps juteux près, et un clin d'oeil impromptu à Rambo 2. Mattei reste toujours un peu lui-même.

     

    sur Prime, avec l'Appache Blond.

  8. Trouvé ça bien poisseux. Comme Street Trash, les films d'Henenlotter et peut être dans une veine plus mainstream, le Justicier de New York, CHUD est un bel instantané du New York crade des années 80.

     

    Chud, le film où personne n'a un t-shirt propre.

     

    (Après soyons honnête, c'est bien le seul intérêt du film).

  9. Insidious_%E2%80%93_Chapter_3_(film_post

     

    Parce qu’elle a l’impression que sa mère défunte cherche à entrer en contact avec elle, la jeune Quinn Brenner se tourne vers Elise, un médium qui possède un véritable don mais refuse de l’utiliser depuis la tragédie qu’elle a vécue autrefois. Lorsque Quinn est attaquée par une entité malveillante, Sean, le père de la jeune fille, supplie Elise de les aider.

     

    James Wan en avait marre, il refile le bébé à son pote Leigh Whannel, toujours pour Blumhouse.

     

    Une heure et demi de jump-scare, où viennent se perdre un démon aux pieds sales, une possédée qui met des low-kick à son plumard et une medium adepte du coup de boule.

     

    De ce capharnaüm surnage l'image, troublante et mélancolique, d'une entité damnée enlaçant sa proie.

     

    En épilogue,

    Révélation

    le retour du demon-Darth Maul du premier.

     

    Je me suis plutôt bien amusé. Insidious en fait, c'est mieux quand c'est pire.

  10. 18ea846d3a1d25be5b1bbb946f8555d3.jpg

     

    Après tout ce qu'elle a affronté, la famille Lambert s'efforce de reprendre une vie normale, mais le monde des esprits semble en avoir décidé autrement.

     

    Avec ces apparitions tonitruantes et ses problèmes démoniaques réglés à la batte de base ball, on est clairement pas dans le même délire que Conjuring. James Wan s'amuse bien, Blumhouse nous colle un peu de found footage, le tout rappelle un peu le House de Steve Miner dans sa description d'un monde "entre-deux" où se perdent les âmes en peine.

     

    C'pas mal.

     

  11. d8dd17dcb1a6b48d7b438912ced76665.jpg

     

    Et de 3. On raccroche les wagons avec les Warren, qui enferment la poupée bien comme il faut avant qu'une greluche n'ouvre la porte. 

     

    Les 2 premiers tiers sont un peu mous puis le dernièr acte enchaîne les jump scare, avant de convoquer un chien de l'enfer en CGI (en même temps le mec s'appelle Dauberman....) et in fine taper du pied à ....la franchise Insidious. Un beau foutoir somme toute divertissant.

  12. spacer.png

    Encore traumatisés par la mort tragique de leur petite fille, un fabricant de poupées et sa femme recueillent une bonne soeur et les jeunes pensionnaires d'un orphelinat dévasté. Ce petit monde est bientôt la cible d'Annabelle, créature du fabricant possédée par un démon.

     

    Brr celui-là, il fout les jetons.

     

    Ok, c'est toujours subtile comme une enclume, ça manque un peu de burnes -le sujet était un boulevard pour une tension sexuelle façon "Les Proies" de Siegel-, le démon est toujours aussi pourri, mais c'est bigrement efficace.

  13. Annabelle-3-le-couple-de-Conjuring-pr%C3

     

    Spin off des dossiers Warren, sur la poupée maléfique Annabelle.

     

    Produit par James "gros sabots" Wan, réalisé par l'immortel responsable de MK Destruction Finale -le film que même Christophe Lambert a pas rempilé-... Annabelle écope d'une réputation désastreuse et sur le papier, c'est vrai que ça envoie pas du rêve.

     

    Pourtant à l'arrivée j'y ai trouvé mon compte. En fait de poupée tueuse, tout le monde veut refaire Rosemary's Baby. C'est bien foutu, l'intro avec la famille Manson du pauvre prend bien à revers. Le film s'amuse à détourner un peu les conventions voulant qu'on ne quitte une maison hantée qu'en désespoir de cause.

     

    Alors oui certes, les clichés ne sont balayés que pour y replonger à pieds joints, le démon semble sortir de Ghostbuster et concernant la poupée, sous exploitée au demeurant, on peut se demander quelle mouche a piqué le mari  d'offrir une horreur pareille à sa femme.

     

    Mais la brièveté du tout, quelques frissons bien sentis et l'ambiance générale font bien passer la pilule.

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