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Lord Ruthven

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Messages posté(e)s par Lord Ruthven

  1. Kevo a bien résumé le truc. Bizarrement ça m'a fait pas mal penser au Thor de Brannagh, avec son héros arrogant, ses chevaliers du zodiaque en armure qui brille et son autoroute arc-en-ciel.

     

    Et il y'a des requins qui grognent comme dans Shark Zone.

     

    Reste que James Wan n'est jamais aussi bon que quand il s'amuse. Petite balayette au passage à James Cameron qui a l'époque devait déjà bosser sur son Avatar sous-marin et a sûrement fait quelques prouts à paillettes devant l'Atlantide bioluminescente.

  2. Le 09/05/2009 à 14:57, DPG a dit :

    ON SE REVOIT DANS 10 ANS !

    Coucou ! :D

     

    Netflix propose l'intégrale a vue de nez, l'occasion de se mettre à jour.

    Star trek pour moi ça a toujours été des mecs en pyjamas qui causent dans des décors en carton.

    On va pas se mentir, il y a quand même de ça, même si il faut remettre dans le contexte de la production télévisuelle de l'époque.

     

    Par contre je m'attendais pas à un tel soin des intrigues, les épisodes se terminant souvent sur un dilemme moral bien à propos. 

  3. Bien tendu, plutôt déviant sur sa fin, et généreux jusqu'à se prendre un peu les pieds dans le tapis. Le film doit pas mal à Stephen Lang qui parvient à susciter l'empathie avec un personnage bien barge.

     

    Danse genre "home invasion et handicap", c'est bien mieux que Pas un Bruit (à ne pas confondre avec Sans un Bruit).

  4. " la réponse est définitivement : merde"

     

    La mafia prend cher, le spectateur aussi.

    Quel navet, c'était terrifiant. La VF orduriere fait heureusement passer le temps.

     

    Ce n'est pas pour manquer de délicatesse, mais Chesty Morgan est pas loin d'être la femme la moins sexy du monde, avec son air de sortir de la sieste et ses énormes loches qui  pendouillent aux genoux.

     

    Seul bon point : un appareil photo dans le nibards, soit, mais je m'était toujours demandé comment ils développaient la pellicule. Me voici renseigné.

     

    En tout cas pour qui veut un shoot d'années 70, c'est parfait. J'ai envie de m'acheter des santiags et un sous-pull.

     

    Je vous laisse, je vais me laver le cul.

  5. Le Fondateur


    Aujourd'hui, McDo est l'étendard du niveau zero de la gastronomie, voire, au sens littéral, un fast-food pour clodo outre-Atlantique.

    Il faut pour autant imaginer ce que représentait McDonald dans les années 50. Ce que représentait, au pays du drive-in et du dinner, le fait de manger avec les doigts quelque chose cherché soi-même au comptoir et prêt dans la minute.

    Le film s'intéresse à Ray Kroc (!), l'homme orchestre de cette révolution. Il s'empare, dans tous les sens du terme, de la formule gagnante d'un bouis bouis californien tenu par les frères McDonald et la développe à travers tous le pays. Une réussite qu'il devra en grande partie à un sens des affaires impitoyables et un cynisme assumé, qui, quitte à pousser l'analyse, aboutieront tant au succès de la franchise qu'à sa dégringolade qualitative.

    Le Fondateur ne ment pas sur la marchandise. Loin d'être un feel-good movie autour d'une entreprise familiale de burger, le film nous dresse le portrait progressif d'un enfoiré (Michael Keaton est formidable, faut-il le préciser) qui roulera les fères McDonalds dans la farine sans sourciller. Une réplique illustre assez bien le propos du film "ne faites pas de la restauration, faites de l'immobilier". McDo ce n'est effectivement plus que cela : des établissement optimisés implantés dans des endroits stratégiques et loués aux exploitants.

    Reste que le film se voit de cette façon d'un point de vue européen. Comment dans son pays d'origine est perçu Ray Kroc, loup ambitieux qui au nom de l'Amérique développe le buisness de deux ploucs aux petits bras ? (le film n'est pas spécialement empathique envers les frangins McDo). La réponse risque de pas plaire.

    Une sucess-story qui sent le burger moisi. Tout le monde finissant milionnaire -le mètre étalon des belles histoires hollywoodienne-, reste à savoir comment la prendre...

     

    (sinon, à l'occasion, n'hésitez pas à m'ouvrir la porte :D )

  6. Oss 117 - Alerte rouge en Afrique Noire

     

    Le grain 80's est là et les blagues sur les Noirs, ça fait toujours rigoler. Dujardin prend de la bouteille et devient convainquant en héro populaire. Il y a des gags qui ne parleront à personne de moins de 50 ans ou n'ayant pas un minimum de culture politique.

    On ne passe pas un mauvais moment...si on fait abstraction du fait que Nicolas Bedos -tantôt juge, tantôt parti- ne sait pas quoi faire de son personnage, que la dernière partie est expédiée et que somme toute, 0SS 1001 ne sert pas à grand chose.

     

    La Couleur tombée du Ciel

    On pense à pas mal de chose, en premier lieu au sketch de Creepshow où Stephen King se transforme en gazon... Et à The Thing, auquel Richard Stanley rend un hommage direct. A la question de l'oeuf et de la poule, Lovecraft est bien sur gagnant, le film aussi, mais de justesse. Quelques beaux instants psychédéliques et une noirceur bien à propos. Nicolas Cage est pas plus motivé que ça. Dommage.

     

  7. Pour être sérieux deux secondes.

    Film assez clivant. D'un côté c'est un jcvd show : grand écart, retournés, phrases philosophiques, poster de Bloodsport par ci, danse de Kickboxer par là, Jean  Claude qui s'amuse avec un certain panache. Si on aime Van Damme on peut qu'adhérer (encore qu'il est souvent filmé de dos ou de loin quand il donne des coups de latte).

     

    D'un autre côté, y'a un côté prod Besson dans le mauvais sens du terme et tout ce qui ne tourne pas autour de lui confère quand même à la genance. Et le sidekick "comique de banlieue" il faut arrêter hein. Vraiment.

    On fermera les yeux de pudeur devant Miou Miou qui barbotte à la piscine. Eric sans Ramzy fait du Eric sans Ramzy. Celui qui s'en sort le mieux est finalement Timsit en col blanc fielleux.

     

    Bon.

    Ça se regarde mais j'ai pris plus de plaisir à revoir Full Contact.

  8. 3377098.jpg

     

    On remonte à l'origine du bazard.

     

    Film assez schizo. La partie 1666 est assez glauque et sale : enucleations, pendaison, vindicte villageoise, on échappe de peu à la tentative de viol, bite en érection à l'appui...

     

    Puis une fois l'affaire entendue, on retourne à la suite directe du premier volet, pas sans charme mais bien plus légère. Jusqu'à un dénouement peut être un peu convenu.

     

    Trilogie très sympathique au final, visuellement soigné, bien interprété et pas con.

    Je suis assez curieux de savoir dans quelle mesure les bouquins de RL Stine ont été piratés, parce qu'on reste assez loin de Chair de Poule.

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