C'est un film assez curieux, ce The Island. Cela commence de manière sobre, jouant la carte de la SF et de l'anticipation. Un bel et intéressant univers. Puis 45minutes plus tard, Michael Bay a du en avoir marre et décide donc de rappeler à tout le monde qu'il est le réalisateur de Bad Boys est Rock. Resultat, il fait tout péter, filme dans tout les sens possibles et imaginables, nous fait un montage épileptique, etc...tout ce à quoi qu'il nous avait habitué jusqu'alors, avec ce que ça a de qualité (on ne s'ennuie pas et c'est visuellement assez joli pour peu qu'on aime l'esthétisme de Bay) et de défaut (c'est pas franchement très lisible).
The Island, c'est une sorte de film hybride, parfois survolté, parfois plan plan. De tout le film, je retiens surtout une poursuite monstrueuse qui montre à nouveau que Bay est un des rois du cassages de voitures et des plans superbes. Mais le sujet n'est exploité qu'au minimum, c'est dommage. Bay ou pas Bay, il y avait là une base à exploiter et ce n'est pas le cas.
Finalement Bay avec ou sans Bruckheimer, c'est toujours Bay. D'un sens, tant mieux. Mais Rock, c'était quand même plus efficace.