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sly

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Tout ce qui a été posté par sly

  1. Selon les réals eux-même, la sortie allemande et anglaise a été avantagée parce que le Blu-ray n'était pas sorti chez nous, selon les diffuseurs locaux...
  2. Si je ne me trompe pas, les trois ont été tourné un peu en même temps, et puis à bien y regarder, c'est assez logique, il y a 10 ans, ces djeunes gens bouffaient ce cinéma qui devenait enfin respectable, dans la presse, par des institutions officielles (les cinémathèques, etc). Dix ans après, on prend sa canéra et on est forcément influencé par ce qu'on aime (et on y met du double dragon dedans !) Allez dans 5 ans, on va se bouffer des néo-westerns spaghettis, je le sens ! JE LE SENS, J'VOUS DIT !
  3. sly

    Inferno - Dario Argento - 1979

    Le grain est selon l'équipe de restauration naturel, et présent sur la pelloche. Le DNR n'est pas utilisé sur les disques de Dario Argento apparemment...
  4. Non, ce n'est pas forcément une obligation. Par contre, quand tu commences à raconter une histoire qui clairement se veut universelle, pour finir par se trahir lui-même et nous offrir un simple fait divers. Le film s'arrête clairement 15 minutes trop tard, et cela selon moi annihile tout ce qui avait été fait avant. Les gens qui l'ont vu comprendront, mais alors que le film pose la question "jusqu'où la foi peut te porter ?" il faut être vraiment génial pour tenir une heure 30, et vraiment con, pour ce que fait clairement Beauvois.
  5. Beauvois part d'abord sur la foi, en tentant de caresser n'importe quel croyant dans le sens du poil. Il confronte alors ses personnages à un choix cornélien toutes les deux séquences. les personnages sont alors bien évidemment cloitrés dans un monastère. La tension règne. On arrive même à y croire. Et puis arrive Supercopter, rompant le côté universel, irréel, métaphysique de l'affaire, pour le rattacher à une modernité inutile. Et puis dans les 20 minutes, Beauvois piétine allègrement son film en préférant nous raconter UNE histoire, tristement carthésienne, plutôt que la fable que nous pensions suivre. Dommage.
  6. C'est après Blackaria que François Gaillard et Christophe Robin décident d'explorer la voie ouverte peu avant du néo giallo, genre codé s'il en est. Pour cela, ils reforment l'équipe de leur précédent essai et nous livrent last caress, œuvre métaphysique plongeant au cœur d'une intrigue séminale et aux rebondissements bicéphales. L'homme face à la femme, le désir face au meurtre, la haine face à l'amour, tout est là, et bien évidemment autant son binôme que son contraire afin de livrer une pièce fondamentale du septième art, à la fois généreuse et post moderne autant qu'avant gardiste et provocatrice., le tout avec une sincérité Une véritable proposition de cinéma, une expérience cinéphilique à la sincérité profondément troublante dont les nombreuses références renvoient à Lynch, Tarantino et Nietzche dans un maelstrom purement Godardien. Tout est référence, mais aussi son contraire, donc. Notons les classiques la Mort caresse à minuit, le breichtien Poing de Force, qui utilise avec subtilité les ressorts narratifs de Deleuze, tellement sondés dans le dyptique Image Temps et Image Mouvement ? Ironique, le film maudit ne trouvera peut-être pas son public. Un objet déjà culte, un ovni underground à voir et revoir ! PS : en gras, le bestiaire du clicheton journalistique...
  7. POST MODERNE, cherche pas... fais pas chier, c'est POST MODERNE on te dit !! Ou avant gardiste, ça dépend... il y a deux écoles. Si tu veux, je te fais la critique demain de ton flim, pas besoin de l'avoir vu ! Tu places deux trois expressions à propos et ça passe !
  8. Personne ne l'a vu ? Vidéo 3, au milieu de la vidéo, un journaliste qui a fait son boulot arrive et crac l'évoque ALORS MEME QUE LE TOURNAGE N'AVAIT PAS COMMENCÉ ! http://www.1kult.com/2010/11/11/blackaria-interview-des-realisateurs/ De toute façon, on sait que la vraie référence, c'est ça : Stephane, tu te fais chier... La réponse elle est TRÈS SIMPLE : c'est post-moderne.
  9. sly

    Rubber - Quentin Dupieux (2010)

    Sans mettre une page de pub, ça peut permettre d'avoir le film, parfois trop cher... Genre preivate Parts du même Paul Bartel et de le sous titrer... Sinon, il y a aussi la solution de payer une partie de l'équipe parce que ça fait 4 fois qu'ils bossent gratos sur le festoche, que certains prennent des congés pour ça, que d'autres payent des trucs avec, etc...
  10. sly

    Rubber - Quentin Dupieux (2010)

    A mon avis, rassure toi, 1Kult a peu de chance de devenir Rama... Rien que la cible et les choix éditoriaux font que on préfère faire notre news sur Blackaria (regarde le site, tu verras) et ne pas faire de news faciles (avatar, ou de gros blockbusters notamment). Mais je suis en recherche de partenariat avec 1Kult, plus que jamais, parce que j'ai je pense pouvé que je pouvais faire du bon boulot, et qu'il y a un moment où je pourrais plus le faire parce qu'il faut que je bouffe... Enfin, je pense croire que ta remarque sur les festoches est de la provocation, car dans ce genre de projet, c'est du relationnel permanent, mpossible à chiffrer. Mais entre vouloir monter un festival et monter un festival de manière pro, il y a un énorme pas. SNIFSNIF mis à part... mais comme on parle de festival je pense que ça allait de soi...
  11. L'interview de François Gaillard et Aurélie Godefroy à l'Etrange de Lyon : http://www.1kult.com/2010/11/11/blackaria-interview-des-realisateurs/
  12. sly

    Rubber - Quentin Dupieux (2010)

    la comm a du^bien sucrer le budget, ils sont en ouverture de Allociné...
  13. sly

    Rubber - Quentin Dupieux (2010)

    Bah moi, si on commence à me filer de la thune pour 1Kult régulièrement, je ferais un peu mieux, pas moins bien mais pas 10 fois mieux... mais je le ferai plus sérieusement, sans me bouffer la santé et me dire que ça ne sert à rien et qu'il faut arrêter. C'est pas exponentiel non plus. Votre festival Lyonnais, il n'y en aura pas 10 autres dans ces conditions et c'est bien normal. Tout travail mérite salaire, même si il faut parfois amorcer la pompe avec de l'huile de coude au début. Voiiiiiilààààà...
  14. De grands noms sur cette affiche... En haut Stephano de Bouilletiis, et en bas le pseudo qui claque sa chatte : VAGINAL DAVIS !
  15. sly

    Rubber - Quentin Dupieux (2010)

    Le cinoche, si tu veux en faire, il y a plusieurs solutions. Mais soit tu fais une école, tu bosses à la télé, tu galères 20 ans en assistanat, et tu fais ton premier film à 40 ans, soit au contraire tu te constitues une équipe et tu fais ton film. Le film sera pas pareil, visuellement et artistiquement, mais les deux marchent. Après c'est pareil pour votre festival ou même 1Kult. On est plus ou moins jeune et on veut bouffer de la vache enragée. mais dans 20 ans on pourra avoir le même discours mais en ayant des positions différentes, avec des petits cons qui feront des films vintage avec des Ipod première génération et des séquences de Tektonik en nous disant "arrêtez vos conneries on est prêt à tout nous !". Ce qu'on fait aujoud'hui il est certain que je ne le ferai plus quand j'aurais 2 gosses et d'autres responsabilités sur le dos.
  16. sly

    Rubber - Quentin Dupieux (2010)

    Je t'assure qu'à ce moment là, c'était le cadet de mes soucis !
  17. sly

    Rubber - Quentin Dupieux (2010)

    Bah c'est simple, j'étais en avance pour l'itw, l'équipe était en retard... Dupieux en itw avec une station de radio... Là l'attachée de prese tape la discute, elle me montre le pneu qui trône, je lui demande si je peux le filmer, elle est ravie. Je lui demande ensuite si elle aurait des lunettes de soleil, Cannes, le soleil, une star, délire, lol, tout ça... ca la fait marrer, elle n'a pas de lunettes mais un de ses potes m'en passe. On met les lunnettes au pneu, on se gausse, et l'autre mec me dit :"attends !" Il sort d'un sac un noeud pap et il le met au pneu. On se gausse, je me dis que c'est cool, etc... Je filme, allez, 30 sec, et j'entends gueuler. Dupieux se lève en pleine itw, et déclame : "Non, c'est n'importe quoi, faut arrêter vos conneries". Il enlève les lunettes et dit "c'est ridicule, un pneu ça n'a pas d'œil"... Il a été super intéressant pendant l'itw, un peu plus "tendu" hors champ...Le reste je ne le dirais qu'en présence de mon avocat (ou bien alors lors de votre prochaine soirée...)
  18. sly

    Rubber - Quentin Dupieux (2010)

    Sauf que là ça fait justement parti du délire... Le discours en lui-même est parti intégrante de la narration, d'ailleurs il ouvre et clôt le flim...
  19. sly

    Rubber - Quentin Dupieux (2010)

    ET VAN BELLE ALORS ? VOUS LUI FILEZ 10 EUROS IL TE FAIT UNE TRILOGIE EN STÉRÉOSCOPIE !
  20. sly

    Rubber - Quentin Dupieux (2010)

    Oui, faut différencier court et long... personnellement quand je bosse sur des courts (en montage) ou sur des pilotes, des bandes démos, etc, le deal est simple : pas ou peu payé pour ces projets. Après le deal c'est de se ratrapper par la suite (c'est aussi un moyen de voir comment ça se passe, une sorte de stage). Généralement le mec qui bosse sur tel projet gratos, à moins que ça se passe mal, on lui renvoie l'ascenseur ensuite (il monte les longs, il monte la série, il a des plans tafs...) C'est du relationnel aussi les courts métrages. Les longs métrages c'est autre chose, effectivement là faut être payé. Mais sincèrement je distingue bien les deux pour ma part... Et quitte à lancer la polémique, j'ai du mal à concevoir beaucoup d'argent pour un court métrage dans le principe, mais c'est moi, hein...
  21. http://www.facebook.com/video/video.php?v=1089842963887 Pour être moins à la rue...
  22. sly

    Rubber - Quentin Dupieux (2010)

    Oui c'est peut-être pour vendre le film à l'étranger... Ne pas dire que le film a rien coûté... Enfin la façon dont Dupieux vend le film dans Mad est assez explicite... "Il y a des mecs qui vont faire des films à 15000 dollars qui auront la gueule d'un film à 15 millions, et qui vont se faire des burnes en or ! Nous, on est en dessous d'un million, mais il y avait quand même quelques trucs à payer : les lieux, les autorisations, le staff, la cantine dans le désert..."
  23. sly

    Rubber - Quentin Dupieux (2010)

    Et encore, Amer c'est particulier : co-prod, donc deux territoires, et surtout c'est de la pelloche : du super 16. 300000 euros pour Amer, avec ses très nombreux plans aussi (à mon avis même si ils sont plus courts il y en a 2 fois plus que dans Rubber facile) enfin OK. Mais presque un million, sérieusement...
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