kevo42

Je m'applique un peu pour les Obayashi, parce qu'ils sont assez chiants à trouver en "dvd import". J'en ai encore deux ou trois en réserve, mais je doute d'arriver à tous les voir.

Affiche : Images : Bande-annonce : Pas trouvée L'histoire : L'histoire de la vie de Sada Abe, dont le crime passionnel a inspiré l'empire des sens de Nagisa Oshima. Cette histoire a aussi déjà été traitée dans la véritable histoire d'Abe Sada de Noburo Tanaka, mais c'est la première fois que l'on parle de sa vie entière et non du seul étranglement - coupage de zizi. Mon avis : Je continue mon cycle Obayashi, puisqu'après House et La traversée du temps, Sada est le troisième film que je vois du réalisateur. Là encore, on peut dire que ce film est très différent des autres, tout en en reprenant des points. Différence tout d'abord, puisqu'Obayashi s'attaque au genre casse-gueule du biopic et du film à costume. Et ce d'autant plus que contrairement aux deux autres films, Obayashi ne traite pas d'une période courte, mais d'une histoire qui s'étend sur des années. Ressemblance pourtant, car Obayashi retrouve ici ce qui semble bien être des leitmotivs, tant esthétiques que thématiques. Esthétiques tout d'abord, car le film est beau et assez expérimental (moins que House, mais plus que la traversée du temps). Basant son récit sur un dispositif proche de Bronson, Obayashi opte pour une focalisation interne, celle d'une Abe Sada nous racontant sa vie, son parcours, ce qui l'a amené à commettre son crime effroyable. Du coup, il y a plusieurs bizarreries de mise en scène et ruptures de tons qui peuvent énerver (j'ai vu une chronique assassine du film sur le site eigagogo) ou séduire : personnellement, je trouve que ça vient au bon moment, et que c'est au service de la narration. A la limite, je rapprocherai presque l'esthétique noir / blanc numérique, avec passage à la couleur, plus acteurs au jeu assez théâtral du Tetro de Coppola, à la différence que j'ai préféré l'histoire de Sada et du coup j'ai trouvé ça pas trop lourd. Thématique aussi, car le film est un vrai mélo, basé sur une histoire de séparation : comme dans House (la tante attendant le retour de son homme de la guerre), comme dans la traversée du temps (histoire d'amour impossible entre la jeune fille et un autre garçon), Sada va rencontrer l'homme idéal (un apprenti médecin qui la soigne après qu'elle ait été violée, et saigne abondamment), qui va aussitôt lui échapper (il est atteint d'une maladie incurable, va être isolé sur une île et interdit de visite). Le second grand amour de sa vie, elle ne le laissera pas partir, et comme dans House, préfèrera le tuer et le découper en morceau que de le laisser partir. Attention, c'est mon interprétation du film, peut-être un peu psychologisante, je dis pas que c'est ce qu'a voulu montrer Obayashi. Dernière mise en garde : l'histoire est scabreuse : Sada est violée à 13 ans, puis apprend l'art d'être geisha, et ça se termine dans le stupre et le sang, mais, contrairement au film de Oshima (enfin, je l'ai pas vu mais d'après ce que j'ai compris), le film d'Obayashi est très chaste : je crois qu'il n'y a même pas un plan nichon. A vous de voir si c'est un problème pour vous. Bref, Sada est un bon film, quoique long (2h15 environ). Je dirais pas claquage de beignet, parce que je l'ai vu sur mon ordinateur portable, et c'est typiquement le genre de film à voir au ciné je pense. C'est aussi un peu un film de festival, je crois d'ailleurs qu'il a reçu un prix à celui de Berlin. En tout cas, il mérite largement de sortir en dvd en France, parce que le sujet est intéressant, et son traitement aussi. Pour compléter cette petite recension, un article intéressant sur le faux raccord via un extrait de ce Sada : http://insecte-nuisible.com/apologie-du-faux-raccord-1-sada-de-obayashi-nobuhiko/ Je ne connaissais pas ce site, mais ça a l'air pas mal du tout.

Non, mais c'est pas grave, on peut lui envoyer du lait concentré sucré par la poste avec un mot disant : Accepte-toi comme tu es, on t'aime comme ça Tes fans

1 180 000 entrées d'après allo ciné. Difficile de savoir si c'est bien ou pas bien, mais vu le sujet, ils pouvaient pas espérer faire 10 millions d'entrées. Pour les nichons, Cyril a mis un lien, mais ça doit être plus joli en mouvement. Je me pose quand même des questions : elle a un vrai rôle, où on la voit juste topless en arrière-plan. Quelque soit la réponse, je doute plus que fortement que ça l'aide d'une quelconque manière à lancer sa carrière. A la limite, Arthur ressortira ça dans 15 ans façon Anne Roumanoff en plus sexy. Par contre, toute cette affaire nous apprend que Cyril lit assidument le mur de Mouni Faro : on aura au moins appris quelque chose.

S'ils l'avaient écrit sur l'affiche, ils auraient certainement doublé le score. Par contre, c'est juste l'effet topless, ou les dix kilos qu'elle a perdu se trouvaient uniquement dans les nichons (je demande ça en toute curiosité scientifique).

Q-tip, ça pèse à mort !!!!!!!! Ecoute aussi Kamal the abstract (le projet jazz de q-tip, mais en fait ça ressemble vachement à un album normal de q-tip), le premier morceau tue tout. Je me suis même remis à écouter du a tribe called quest, et c'est grand !

C'est celui-là dont on voit les extraits dans le clip de Massive Attack ? J'ai vu le remake de Paul Thomas avec Jenna Jameson, c'était mortel. Mais ça n'a sûrement rien à voir.

Concernant la bande son, le film commence directement après la chute du mur de Berlin. Donc la partie boîte de nuit, ça doit être début nineties, donc Fin young cannibals et tout sont justifiés. Il me semble. Sinon, effectivement, c'est cool comme film. Je suis content de pas avoir vu la bande-annonces, vu qu'elle mélange les différents épisodes et c'est pas malin : ils auraient mieux fait de se contenter d'image de la période boîte de nuit. Cette structure en épisodes est d'ailleurs intéressante : à chaque situation, il doit apprendre une nouvelle forme de trahison. C'est un peu un roman initiatique. A noter que le doublage français fait penser à un film de cul, c'est assez hallucinant. Faut que je me le rematte en italien.

Ah d'accord. Donc on annule 12 h 30, et la vraie heure c'est 13h30. Ce serait super cool si quelqu'un pouvait m'envoyer son téléphone portable en mp (j'ai un portable allemand, donc je peux appeler, mais ça coûte cher de me joindre), au cas où.

Je pourrai pas être à deux endroits en même temps. Tu vas à quel repas ? Zonebis ou nanarland ? De toute façon, il y aura suffisamment de temps pour voir tout le monde.

Je crois que Michel Ricaud est le réalisateur de porno le plus glauque de tous les temps (enfin parmi ceux avec une certaine notoriété, je connais pas toutes les vidéos scatos non plus). C'est dingue parce que quand Hot Video en parle, ils ont presque les larmes aux yeux, et tout ce que j'ai vu de lui c'est juste pas possible. Les putes de l'autoroute, par exemple, c'est un classique, mais putain c'est triste. Par contre, quel rapport entre la jaquette et le film ?

Putain, je rêvais de voir Babel quand ce film est sorti, et j'avais complètement oublié. Ce thread, qui resurgit du néant, c'est comme un souvenir de mon innocence perdue. Bon, Pullicino, c'est l'âme damnée de Nagui, pas étonnant qu'il fasse l'émission avec les gens qui chantent faux. Mais c'est avant tout l'homme de la brosse à dent, et ça, faudrait voir à pas l'oublier, quand même.

Bon, vu aujourd'hui. Je savais par le compte rendu de Cyril, que c'était contemplatif. C'est surtout chiant en fait. C'est beau, c'est bien filmé, les vikings pèsent, mais une fois les mecs montés sur le bateau, il ne se passe plus rien. Strictement plus rien. 1 heure de randonnée, avec un peu d'ambient, et après un peu d'indus pour dire qu'on arrive au bout. Malgré tout, l'histoire est quasi incompréhensible. Je comprends pas la fin. Je comprends même pas le titre original. Ca m'énerve, putain. J'avais trop envie d'aimer ce film.

Bah y suffit de cliquer sur le texte caché. Je l'ai mis en spoiler, parce qu'Anne Roumanoff seins nus, faut se préparer psychologiquement avant.

Trois extraits pour vous donner envie : [dmotion]video/xcinuj_exes-ce-n-est-pas-du-sperme-c-est-d_shortfilms[/dmotion] [dmotion]video/xcio0w_exes-baston-en-mousse_shortfilms[/dmotion] [dmotion]video/xcinnx_exes-abel-ferrara-implore-la-mort_shortfilms[/dmotion]

Alice Cooper est condamné à jouer les barmen, depuis les pubs qu'il a fait pour les magasins Saturn. Triste pour lui. J'ai aussi cru reconnaître une apparition de Rurik Salé. Il est fort ce mec. Sinon, ça a l'air absolument nul à chier. Ca me fait penser à Zombie Strippers, dans le genre.

Moi j'ai ma place, et je viens quand vous voulez, parce que j'habite au Mans, alors c'est easy pour moi de venir !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! (Sauf si vous voulez pas me voir, mais ça me rendrait très triste).

J'ai une question conne à poser. Est-ce que les mondo macabro sont aussi édités en zone europe ? J'aimerais bien l'acheter, moi, ce sadique aux dents rouges.

Disons que c'est clair que démineurs n'a pas été récompensé pour ses dialogues. En même temps, un scénario, c'est plus que ça : un enchaînement de situations, et de ce point de vue, démineurs est bien foutu. Après, est-ce que c'est le meilleur scénario, j'en sais pas plus. :post à haute valeur ajoutée: Edit : pour relever ce post, un petit demotivational poster :

Merci pour les références, je vais écouter. Les albums de Ton Steine Scherben sont tous sur Deezer donc c'est facile à trouver.

Nicklezob, toi qui écoute beaucoup de rock seventies, que penses-tu de Ton Steine Scherben, le groupe anarchiste allemand culte ? dgSb67XXn0Q&feature=related J'aimerais bien savoir si ce groupe a un intérêt pour les gens qui ne parlent pas allemand.

Je l'avais vu aux Utopiales de Nantes, et j'avais adoré. Complètement débile du début à la fin, et je suis grand fan du journaliste à béret, et de la commissaire lesbienne qui aide Cutie Honey. En fait, en sortant de la séance, j'avais croisé un type avec qui j'étais en Lea option japonais (j'ai fait que la première année, quand j'étais en maîtrise de philo, parce que j'avais pas rendu mon mémoire,et donc j'avais plus de cours, et donc je m'ennuyais), et on en avait conclu que c'était le film d'otaku ultime, mais aucun intérêt pour les autres. Ma copine avait supporté et c'est déjà pas mal. Je l'ai sur mon disque dur depuis super longtemps, faudrait que je me le refasse. Par contre, difficile de se dire que c'est la même personne qui est responsable d'Evangelion.

Désolé de pas avoir suivi en direct, je me suis endormi comme une merde après 100% foot. Bon, encore une fois, c'est raté pour le meilleur film étranger. Les français sont le sporting Lisbon de la discipline (les supporters du sporting sont surnommés les mains lisses, car chaque année ils se frottent les mains en se disant : cette fois on gagne, mais ça n'arrive jamais). Pourtant, on a essayé le film romantico-poétique à Paris (Amélie), le film de guerre rempli de bons sentiments (Joyeux Noël), le film social avec des jeunes tellement vivants (entre les murs), et maintenant le thriller carcéral âpre (un prophète) : qu'est-ce qui faut faire pour gagner ? On aurait mieux fait d'envoyer Lol. Sinon, content pour Bigelow et démineurs, même si j'ai du mal à me dire que c'était le meilleur film de l'année. J'arrive pas à savoir jusqu'à quel point le jury n'a pas voté contre Avatar, plutôt que pour Bigelow. Mais ça n'a pas trop d'importance, au fond. Si ça permet à Bigelow de financer plus facilement ses projets, tant mieux. Juste une question : est-ce que Bigelow a remercié Olivier Dahan et Benjamin Rocher de lui avoir donné la force de continuer à faire du cinéma ?

Bon j'ai bu deux cocas dans la journée et je suis super énervé à cause du match de foot, donc je vais peut-être rester éveillé pour regarder la cérémonie. Quoiqu'il en soit, Cyril, est-ce que tu pourras liveposter le truc ? Je trouve ça toujours marrant, quand les gens font ça. Le seul truc dommage, c'est que Jeanne Balibar ne sera pas là.