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MONSIEUR OUINE

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Messages posté(e)s par MONSIEUR OUINE

  1. Au-delà est un bel exemple de film malade. Réussir un film choral, c'est pas facile

    Un film choral ?

    Tu plaisantes, y'a 3 personnages, depuis quand c'est difficile de réaliser un film avec trois personnages, dont un est par dessus le marché le "héros" et le point nodal du film ?

    Le problème de ce film, c'est juste que les trois histoires se rejoignent très mal, c'est mal foutu, mal écris, et ça ne mène à rien de bien bandant. Deux plombes de film pour ça ? Bah oui...

     

    Ma théorie : je suis sur que Clint a sous-traité la mise en scène de la "partie Française" à Claude Lelouch. En toi cas, qui que soit l'auteur, il a réussi à se mettre au niveau de la médiocrité du cinéma Français actuel.

  2. on a un peu l'impression que De la Iglesia ne sait pas trop dans quelle direction aller, qu'il se laisse dépasser par tout ce qu'il a tenté d'installer et de faire sauter par la suite...

    C'est un peu le problème de tous les films de De la Iglesia, je trouve.

    L'ironie et leur méchanceté, c'est leur force, mais aussi leur faiblesse.

    celui-là est vraiment sauvé par sa rage jusqu'auboutiste.

  3.  

    Une ville-frontière entre les Ètats-Unis et le Mexique. Dans la chambre 164 d'un motel, un sicaire, tueur à gages à la solde des narcotrafiquants, se confie, cagoulé. Il décrit par le menu vingt ans d'une vie clandestine et criminelle, durant laquelle, après avoir été membre de la police locale, il a torturé, kidnappé et tué plus d'une centaine de personnes. En cavale, il se cache. Sa tête est mise à prix par ses anciens patrons à 250.000 dollars.

    En découvrant ce personnage dans un article de l'essayiste Charles Bowden, Gianfranco Rosi - Grand Prix du Cinéma du réel pour Below sea level - décide tout de suite de faire un film. Dans le dispositif minimaliste d'un huis clos, préservé dans toute son ambivalence, le criminel raconte son parcours, croquis et dessins à l'appui. Il répète, non sans un certain goût de la mise en scène, ses gestes et même ceux de ses victimes, pointant au passage la corruption qui sévit sans vergogne dans le système policier et judiciaire. Un terrifiant face-à-face.

     

    Attention, c'est du lourd.

    C'est presque 1h20 de plans fixes à écouter un mec jacter.

    Pendant qu'il parle, il fait des petits dessins sur un cahier blanc, mais bon... Pas besoin de nous faire un dessin, ce qu'il raconte dépasse souvent l'entendement. C'est l'anti-Torture Porn par excellence, ça renvoi dans les choux pas mal de fictions putassières. La réalité est toujours plus forte que la fiction, ce film en est une preuve supplémentaire. Mais c'est aussi un examen de conscience qui se déroule sous nos yeux. Un type qui a derrière lui 20 ans de crimes atroces, qui les raconte en se vantant... tout en les regrettant amèrement.

    Aujourd'hui le bonhomme est en cavale, sa tête est mise à prix par les dirigeants son ex-cartel.

    Ce film est vraiment un "document rescapé", un truc de ouf, comme le disent les jeunes.

  4. Oui, mais après, c'est encore un des actes jamais offensifs d'Uwe Boll, le mec qui kiffe proposer un combat de catch aux journalistes, se foutre de la gueule de Spielberg, etc...c'est de la pub, le mec est un peu un grand de la promotion !

    Les roquets aboient toujours très fort pour compenser leur petite taille.

  5. Mon pauvre tu as l'air si étouffé

     

    Ceci dit, il me semble que le propos de Tarkovski est plus du côté de l'observation de la la disparition de la spiritualité que du côté de la défense de la religion en tant qu'organisation humaine. J'ignore par ailleurs si c'est un discours que l'on retrouve dans le livre des frères Strougatski, ou si c'est un discours qu'il a plaqué lors de l'adaptation. Ça donne envie de se pencher sur le livre, ceci dit (réédité récemment par Denoël dans une version "complète")

     

    Je crois qu'au final sa lecture du livre est plutôt Nietzschéenne, cette peinture de la fin de l'homme qui ne cherche plus à se surpasser, cette victoire de "l'homme ordinaire" et des superstitions. "Malheur ! Arrive le temps où de l'homme ne naîtra plus aucune étoile. Malheur ! Arrive le temps du plus méprisable des hommes, qui lui-même plus ne se peux mépriser". (Ainsi parlait Zarathoustra)

  6. Un très grand film sur la dé-christianisation du monde.

    Voilà.

     

    Et c'est positif ou non ?

    Bah selon Tarkovski, non, le monde est devenu une grande zone où chacun vient projeter ses illusions. La fin est quand même très ouverte. Et appel à un peu d'espoir.

  7. Moi j'ai adoré. Surtout la première heure.

    Quelques raccourcis scénaristiques, quelques maladresses (mais c'est pour ça qu'on aime de la Iglesia en général), mais le mélange humour noir / tragédie fonctionne du tonnerre, sur la quasi totalité du film on ne sait jamais si on doit rire ou hurler. C'est souvent les deux à la fois. C'était un pari qui aurait pu faire un flop mais qui pousse le film vers le haut.

     

    Reste que la scène finale sur la croix est vraiment raté, et que certains plans posent vraiment problème (les plans en image de synthèse qui rappellent le final de X-Men II - ou du I peut-être - sur la statue de la liberté). J'ai trouvé ces plans vraiment déplacés et ridicules, comme si d'un coups un réal de blockbuster ricain avait pris le contrôle du film pour nous donner une dose de "Grand SFX Spectacle".

    A ce moment là on a l'impression d'un gros copié/collé, on sent bien le plan bricolé par un studio de SFX qui n'a pas vu le reste du film et qui réalise sa commande. C'est bien fait, mais BORDEL, QU'EST-CE QUE ÇA VIENT FOUTRE LA ???? Le film n'avait aps besoin de ça. On sent à ce moment là que de la Iglesia veux en donner pour son argent au "grand public" venu voir "un film espagnol qui se la pète comme un film américain".

     

    Idem pour la scène de l'explosion de voiture.

    Pour moi c'est du "spam-sfx" ce genre de plans. Ça me sort du film, ça ne colle pas au reste du métrage, c'est vraiment un truc qui me fatigue dans le cinéma contemporain.

  8. Sans contestation possible, UN DES PLUS ENORMES FILMS JAMAIS FAITS.

    C'est vrai pour LA LIGNE ROUGE.

    Depuis, Malick court après la puissance évocatrice et poétique de son propre film.

    Il reste de très grands moments dans les deux derniers, mais LA LIGNE ROUGE reste loin, très loin devant.

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