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MONSIEUR OUINE

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Messages posté(e)s par MONSIEUR OUINE

  1. Malgré des plans inoubliables et de grands moments de fulgurances, il est malheureusement dur de dire que le dernier Malick est réussi dans sa globalité. La première heure est sublime, aérienne, céleste. La seconde patauge un peu dans le se...moule, la faute à une construction dramatique vraiment bancale (tout est donné dans la première heure... ensuite... on attends que le film se termine). Pour la première fois, la grande liberté créatrice que s'est toujours octroyé Malick semble s'être retournée contre lui.

     

    J'irais même jusqu'à dire que Malick livre un film parodiant presque les "moments de grace" de ses deux derniers films, et qu'il n'a jamais été aussi explicatif (les monologues étaient clairs, concis, beaux dans The Thin red Line et The New World, dans The Tree Of Life, c'est toujours aussi lapidaire mais trèèèèèès répétitif... Mother, Father, Brother, Where are you ?).

     

    Pour finir, le film m'a laissé hyper froid, alors que The New World m'avait fait pleurer à chaude larme. Bref, j'ai du mal à comprendre ce qui m'a empêché de rentrer dans ce film qui sur le papier était fait pour moi .

  2. Le film se suit avec intérêt (le 2 est passé plus vite) mais c'est du biopic lisse pour un personnage qui apparait comme toujours très cool alors qu'en réalité certains documents et témoignages rapportent plus de 200 meurtres à son actif ou pour sa cause (ma source un doc vu sur Arte et je crois qu'il y a un bouquin mais pas de souvenir du titre)

     

    Mieux vaut ouvrir un bouquin.

     

    Oui, lire le livre autobiographique de Reinaldo Arenas, écrivain homosexuel Cubain mort du sida à la fin du siècle dernier, pour tout savoir sur lé régime Castriste (interdiction de la liberté d'expression - Arenas a réécris parfois trois fois le même roman, ses manuscrits étaient brûlés quand ils étaient découverts -, dilapidation des capitaux Cubains via la nationalisation à tout va, camps de rééducation pour rebelles et homosexuels, assassinats, j'en passe et des meilleurs). On connait l'histoire dans les grandes largeurs, mais en connaitre les détails est quelque chose de vraiment effrayant.

    Ce livre m'a fait l'effet d'un coup de poing dans l'estomac. Un peu comme lire "Si c'est un homme" de Primo Levi, dans un autre registre...

    Julian Schnabel a adapté le livre en 2000 de façon un peu trop scolaire (et sage : moins de cul, moins de radicalité dans la dénonciation du régime Cubain) à mon goût. Mais peu importe, l'histoire vaut le coup d'être raconté...

     

     

    Bref, le film de Soberberg a été fait pour soutenir le marché du t-shirts de Che Guevara, qui se porte bien mal depuis le split de Rage Against The Machine.

     

    Pour achever cette tendance, je vous conseille l'achat de celui-ci :

     

  3. Rare mais intelligent, ils ont tout intérêt à ce que leur film soit vu au maximum.

    C'est comme les groupes genre Radiohead qui proposent les mp3 de leurs disques en prix libre. Ils passent pour des Robins des Bois, mais finalement, quel groupe n'a pas intérêt à faire ça : partager sa musique au plus grand nombre, et vendre une poignées de disques aux vrais afficionados.

     

    Finalement, ce sont plutôt les groupes et metteurs en scène qui ne le font pas qui sont des idiots.

    Le téléchargement illégal on ne pourra jamais aller contre, alors autant chercher les moyens d'avancer dans cette nouvelle "économie"...

  4. Depuis le début de la nuit des temps, le thème de la fin du monde est un thème religieux (pré-religieux, même). Si tu ne veux pas de "leçons de catéchisme", je crois qu'il faut carrément cesser d'aller voir des films apocalyptiques (le mot "Apocalypse" veux étymologiquement dire "Révélation" - son sens de "Fin du monde" arrive très tardivement), qui plus est américains.

  5. Avec le recul, j'ai trouvé ce film vraiment naze.

    Y'a quelques scènes bien foutues (quelques plans, dirais-je). Le reste, c'est moche, plat (image numérique d'une laideur absolument repoussante), et hyper lourd dès que James Wan se met à montrer les monstres au lieu de juste les esquisser.

     

    Le trip des geeks m'a saoulé (c'est quoi cette blague condescendante avec la figure ? sans dec, j'ai vraiment l'impression d'être pris pour un débile à qui on fait un clin d'œil), et j'ai trouvé le trip

    voyage astral démoniaque

    complètement con. mais alors COMPLÈTEMENT CON.

     

    A oublier.

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