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Dino Velvet

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Messages posté(e)s par Dino Velvet

  1. Un métrage qui commence très fort avec une ouverture en chute libre. Plus abrupt tu meurs.

     

    Predators brasse ensuite pas mal d’influences : Cube (les enlèvements mystérieux), Lost (persos catapultés dans une jungle étrange) et Les chasses du Comte Zaroff (avec des Predators toujours friands de chasse à l’homme).

     

    Ca continue tambour battant avec de la grosse action qui débourre, animée par une galerie de tronches pas possibles : Adrien Brody, Oleg Taktarov (qui me fait toujours furieusement penser à un Charles Bronson version stéroïdes), Danny « Machete »Trejo, Walton « The Shield » Goggins et, plus tard, Larry Fishburne.

     

    Pas mal de références au chef-d’œuvre de McT : le gros Russe nous ressort la mitrailleuse gatling de Jesse Ventura, le Yakuza et son katana remplacent le militaire aux couteaux, la vision thermique (incontournable), l’évocation des aventures du Major Dutch Scheffer.

     

    Bien tendu, le film se prend un méchant coup de mou à partir de la rencontre avec le personnage de Fishburne (Ronald Noland … ça c’est du nom !).

     

    J’ai un peu décroché à partir de là

     

    Rien de neuf dans l’intrigue et une action moins décapante qu’au début, c’est dommage.

     

    Si l’idée de ramener des humains sur une autre planète pour les chasser était plutôt bonne, je trouve que le fait que l’action soit entièrement située sur une autre planète nuit grandement au film. C’est trop fantastique, le danger semble moins prégnant que sur terre. L’univers fait factice

     

    Autre bonne idée qui foire à l’arrivée : le fait que le personnage de Fishburne maîtrise la technologie de camouflage des guerriers de l’espace. Pas du tout exploité !

     

    On se console un peu avec quelques passages mieux foutus que les autres (mention spéciale au combat au sabre contre un Predator, passage incongru mais bel hommage au chambara ).

     

    A l’arrivée, un film distrayant mais pas inoubliable.

     

    Un actioner SF qui commence sur les chapeaux de roue mais ne tient pas la distance.

     

    Moyen

  2. Vu il y a un petit bout de temps. J'avais bien aimé.

     

    Un documentaire âpre qui gratte au plus près de l'os.

     

    C'est pas le truc ultime, mais ça a le mérite de nous confronter directement (le travail d'immersion est assez exemplaire) aux membres "de base" des deux gros gangs salvadoriens.

     

    Des individus souvent jeunes mais aux corps déjà très marqués par l'appartenance à un groupe (souvent des énormes tatouages, y compris sur la tronche), la violence (moult cicatrices de balles entre autres) et la mauvaise vie. Des personnes de 18 /25 ans avec des tronches de trentenaires bien tassés

     

    Une situation terrible de violence permanente et qui explose à intervalles réguliers (plusieurs intervenants trouveront d'ailleurs la mort au cours du tournage).

     

    Une ritournelle perpétuelle et funèbre : décès / enterrements.

     

    Un univers clos, voué à être toujours agité des mêmes saubresauts (des meurtres, toujours des meurtres), dans lequel tout le monde est englué jusqu'au cou, irrémédiablement ...

  3. Mouais, mouais, mouais … bof.

     

    J’ai découvert la série avec, à l’esprit, ses échos globalement élogieux et le souvenir de Rome.

     

    Je suis tombé de haut

     

    On est quand même à des années lumière de la série chapeautée par Milius.

     

    Premier constat évident : les architectes de Spartacus ont trop maté 300

     

    Abus de trucages numériques (avec des plans aériens qui piquent les yeux un sang en CGI qui ne fonctionne pas), combats sous influences (et vas-y que je reprends les mêmes ralentis que Zack Snyder et que, toujours comme lui, je balance des gros riffs de gratte pendant les combats), relecture de la « This is Sparta scene » (le gars Spartacus envoie valdinguer un autre gladiateur dans un gouffre), casting évocateur (le Doctore est joué par Peter Mensah qui incarnait … le messager perse dans 300).

     

    Du coup, la série apparaît comme une version TV bis du film de Snyder, avec tout ce que ça peu impliquer de pas terrible.

     

    En plus, sous des dehors pseudo trash (du cul, du sang), le show est convenu (les personnages sont tous des clichés sur pattes) voire même benêt aux entournures (les nombreuses romances sont niaises au possible).

     

    Spartacus a aussi un gros côté frustrant : les combats sont beaucoup trop courts et les gros méchants décevants (Theokoles et Périclès n’ont pas un pet’ de charisme ).

     

    Pas transcendante, la série parvient pourtant à divertir (on ne se fait jamais vraiment chier grâce à un rythme soutenu et des combats fréquents).

     

    Et puis Spartacus a tout de même ses petites qualités :

     

    - un côté Mortal Kombat amusant (la moindre pichenette nous vaut une grosse effusion d’hémoglobine à l’écran)

     

    - deux seconds rôles sympas (beaucoup plus que le personnage titre … ) : Varro et Crixus (Manu Bennett, un côté Dolph jeune)

     

    - les gros nibards de Xéna

     

    - un combat sympa (mais encore trop court) contre un géant en armure

     

    - les bastons glauques dans les bas-fonds de la ville

     

    - un final bien rouge

     

    Des petits trucs qui maintiennent un minimum l’intérêt (surtout les gros nibards de Xéna … ) mais rien qui me donne envie de voir le prequel et la suite

  4. Après The social network et The West Wing (visionnage de l’intégrale en cours), je poursuis mon cycle Aaron Sorkin, le scénariste qui a de l’or dans les mains

     

    Avec Le stratège (Moneyball), le résultat est moins concluant mais ça s’explique : il y a la contrainte des évènements réels à l’origine du film, la préexistence d’un script quand Sorkin a débarqué sur le projet et le fait que le boulot dudit Sorkin ait été, à son tour, retouché par un autre scénariste (Steven Zaillian)

     

    Du coup, la patte de Sorkin est là mais en version délayée.

     

    On la retrouve notamment au détour de certains dialogues (la première interaction entre Brad Pitt et Jonah Hill porte la marque du scénariste), de quelques scènes ainsi que dans les thématiques du film (la puissance de l’intellect, tempérée par le facteur humain).

     

    En tout cas, globalement, le film est bien

     

    Un long-métrage sur le sport original, intelligent et jamais chiant, c’est déjà un exploit

     

    Le stratège a le mérite d’éviter les clichés du genre et de proposer une approche relativement novatrice en se focalisant à mort sur les coulisses et la dimension stratégique du jeu.

     

    Du coup, on n’a même pas 10 minutes de jeu sur 2H15 de film, c’est couillu.

     

    Sinon, la réalisation classique le fait bien et le casting impliqué fonctionne à mort (Brad Pitt, Jonah Hill, Philip Seymour Hoffman, Robin Wright, Spike Jonze, etc.).

     

    A l’arrivée, j’aurai préféré un truc plus « sorkinien » mais le film reste bon malgré tout

  5. Ça faisait un sacré bout de temps que je voulais le voir, c’est chose faite.

     

    Bah, c’est pas bon !

     

    En fait, Killing Zoe conforte la mauvaise opinion que j’ai de Roger Avary : pour moi un type sans grand talent qui a juste su se placer dans le sillage de son (ex ?) pote Tarantino (dont il n’arrive pas à la cheville).

     

    Le film est interminable avant le braquage : prétentions auteurisantes qui puent, dialogues sans aucune saveur, scènes de remplissage.

     

    Après, la partie braquage est plus supportable mais c’est franchement pas folichon non plus. Ça devrait être barré et suffocant et ça ne l'est jamais ...

     

    Les acteurs en roue libre nous servent de grands moments de cabotinage éhonté (putain, le mec qui joue le personnage de Claude est nuuuuul ! ).

     

    Seul Eric Stoltz se sort de l’affaire dignement (sa prestation est loin d’être transcendante, mais sa retenue apporte une pointe d’équilibre dans le tableau).

     

    Visuellement, le film a salement vieilli.

     

    Pas glop ce Killing Zoe.

  6. J’ai trouvé ça moyen

     

    Le gros défaut du film, c'est qu'il manque d’un vrai moteur narratif. Du coup, ça tourne en rond, voire à vide.

     

    Pas mal de bons trucs malgré tout :

     

    - l’ambiance terrible

     

    - des visuels qui ont de la gueule (rhaaaa, ces paysages embrumés ! )

     

    - le casting royal (même si j’ai trouvé Yolande Moreau un peu fade)

     

    - des touches d’humour bienvenues

     

    - un ancrage local intéressant (avec des monstres intrinsèquement liés au terroir)

     

    C’est dommage, on est passé à côté d’un truc assez énorme

     

    En l’état ça reste intéressant (Franck Richard évite pas mal d'écueils pour un premier long horrifique) mais clairement bancal.

  7. Une purge !

     

    Un (télé ?)film foireux avec une photo dégueulasse, une mise en scène pourrie, un scénario bidon, et des acteurs à la ramasse (putain, Brody se paie le luxe d’être doublement mauvais).

     

    Vraiment vilain.

     

    Voilà, on va pas passer trois heures à tirer sur l’ambulance.

     

    Dans certains des derniers travaux du père Dario, on avait encore parfois une petite étincelle de génie, une micro-résurgence d’un passé glorieux.

     

    Avec Giallo, c’est fini.

     

    Fait chier …

  8. Outch, le gros OFNI !

     

    Je ne sais trop quoi en penser (le film semble d’ailleurs conçu pour échapper à toute tentative d’analyse traditionnelle ).

     

    Une chose est sûre : j’ai plutôt pas aimé.

     

    J’ai trouvé ça long et pas passionnant.

     

    Le côté « hype » (là encore, c’est difficile de mettre des mots là-dessus) du truc m’a aussi bien dérangé aux entournures.

     

    Par contre, le métrage a un côté obsédant (je l’ai vu depuis une semaine et il me turlupine encore ) et des qualités indéniables :

     

    - un côté furieusement original (sans forcément en avoir l’air)

     

    - une esthétique superbe

     

    - une ambiance bizarroïde intéressante

     

    - une dimension sociologique certaine avec des choses à dire sur le culte de l’apparence et le sentiment d’appartenance à un groupe (certains jeunes d’aujourd’hui me paraissent presque aussi inconsistants que ceux de Steak, ça fait peur )

     

    Un film autre.

     

    Content de l’avoir vu malgré tout

  9. Une daube !

     

    C’est juste honteux de tourner un truc comme ça après Avalon (dont c’est censé être la suite).

     

    Choix visuels aberrants (c’est jamais raccord avec l’esthétique d’Avalon) et résultat bien cheap (personnages qui semblent sortir d’un mauvais sentai, gros gloumoute en CGI bas de gamme, décor volcanique très pauvre, etc.).

     

    Des gros problèmes de rythme aussi.

     

    Assault girls est lent (les plans répétés sur un escargot donnent le ton … ), chiant (le métrage s’ouvre sur cinq minutes de philosophie de comptoir), redondant (ça tourne en boucle), bancal (on lambine copieusement jusqu’à un final expédié … en même pas deux minutes ).

     

    Nawak.

     

    Le film a une seule qualité : il fait court (67 minutes).

  10. Il est bon ce Valette !

     

    Son sens affûté de la mise en scène (parfaite exploitation des décors notamment) est ici au service d’un métrage speed et éreintant (grosse sensation d’urgence).

     

    La proie, c’est aussi une œuvre sèche (la baston à l’atelier de la prison ) et sans concessions (les scènes impliquant un couple de pédophiles foutent mal à l’aise, surtout si l’on pense à l’affaire Fourniret).

     

    Impossible de ne pas évoquer la prestation intense d’un Dupontel investi corps et âme dans son rôle (de mémoire, je crois bien qu’il a exécuté TOUTES les cascades lui-même ! ).

     

    J’adore sa présence au début du film (en prison). Le cheveu lissé, le muscle saillant, il en impose en taulard

     

    A l’arrivée, on tient là un thriller puissant qui, dans un registre assez similaire, enterre le A bout portant de Fred Cavayé.

     

    Des défauts, des clichés ? Oui, mais c'est noyé dans la masse, emporté par l'action.

  11.  

     

     

     

    Après un éboulement au fond d'une mine en Pennsylvanie, Ralph Burton attend des secours qui n'arrivent pas et finit par se libérer seul des décombres. De retour à la surface, il découvre que toute trace de vie humaine semble avoir disparu après le passage d'un nuage radioactif. En route pour New York, il traverse des avenues désertes, s'organise et récupère ce dont il a besoin dans les magasins, tirant derrière lui un chariot au pied des gratte-ciels abandonnés... Est-il vraiment le seul survivant de l'humanité ?

     

    Un film après lequel je courais depuis plusieurs années et que j'ai enfin fini par voir (merci Wild Side et sa collection Les introuvables).

     

    A l'arrivée ... déception !

     

    Film moyen.

     

    Un potentiel énorme malheureusement inexploité

     

    Pleins de défauts qui, j’ai l’impression, tiennent surtout à l’époque (nous sommes en 1959).

     

    Une certaine culpabilité à balancer des scènes sans dialogues (du coup, on se retrouve avec un personnage principal qui a tendance à parler tout seul !) et

    à n’avoir qu’un seul personnage (on passe assez rapidement à deux, puis à trois protagonistes).

     

     

    Une tonalité beaucoup trop légère (la romance à deux balles … ).

     

    Globalement, un aspect cucul, coincé (on sent que la libération sociale de la fin des sixties n’est pas encore passée par là).

     

    Après, le film a quand même des qualités :

     

    - Une photo noir et blanc pas dégueulasse.

     

    - Quelques très jolis plans de rues newyorkaises complètement désertes

     

    - Des matte paintings soignés.

     

    - Un scénario qui tire à boulets rouges sur le racisme et la misogynie (c’est d’autant plus remarquable à l’époque).

     

    - Un sous-texte sur le péril atomique qui a le mérite de ne pas sombrer dans le discours de propagande anticommuniste pourtant bien prégnant alors.

     

    - Un côté matriciel évident (Je suis une légende, Le survivant, ou 28 jours plus tard paient clairement leur tribut au film de Ranald McDougall).

     

    Malgré ça, on reste loin du chef-d’œuvre oublié que j’espérais découvrir.

  12. Pas aimé

     

    Au-delà du plaisir de revoir le duo Pegg / Frost dans une histoire au background geekesque, rien.

     

    Une comédie navrante et fadasse.

     

    Aucune saveur pour moi.

     

    Script pas inspiré (c’est là que l’on prend toute la mesure de l’apport d’Edgard Wright dans les scénarios Shaun of the dead et de Hot fuzz ).

     

    Vannes pas spécialement drôles (on esquisse parfois un sourire, mais gère plus).

     

    E.T. oscillant entre l’inexistant (pas besoin de devenir invisible pour être transparent …) et le casse-boules.

     

    Le seul truc vraiment bien, c’est la reprise du morceau Cantina band

     

    A l’arrivée, un bon gros ratage des familles.

     

    Par contre, j’aurais bien mis le même pitch entre les mains de Kevin Smith

  13. Une de mes lacunes dantiennes est maintenant comblée.

     

    J’ai adoré

     

    Transplanter une imagerie d’épouvante gothique (Dracula et Frankenstein ne sont jamais bien loin) au cœur d’un microcosme banlieusard américain purement standardisé, un concept très sympa mené ici de main de maître.

     

    Une dimension sociologique dense et ultra réjouissante.

     

    Peur de la différence, peur de l’étranger, paranoïa galopante, force de la rumeur, caractère immature du mâle américain lambda (j’adore la scène ou la femme de Ray n’autorise pas son mari à aller « jouer » avec ses copains du lotissement), côté inconsistant de la vie dans certaines banlieues, etc.

     

    Autant de thématiques joliment brassées.

     

    Le film a aussi un je-ne-sais-quoi de coenien (ça tient sans doute aux personnages hauts en couleurs et aux péripéties débiles) tout en restant du pur Joe Dante (c’est ludique et bourré de références).

     

    Seul petit bémol à mes yeux : le final.

     

     

    J’aurais aimé que le film se termine un peu plus tôt (avant l’ouverture du coffre de la voiture des Klopek). Le message sur le côté aliénant de la vie en banlieue n’en aurait été que plus puissant. D’ailleurs, ce rebondissement de dernière minute a un côté tellement rapporté que je me suis demandé si ce n’était pas un truc exigé par les producteurs.

     

     

    A part ça, c’est du tout bon

     

    Un film que je me recalerai volontiers à l’occasion.

  14. J’ai bien aimé malgré le côté bancal de la chose.

     

    Au début, j’ai eu un peu peur.

     

    Peur de me farcir un énième torture porn / survival avec, encore une fois, un réal’ qui veut rendre hommage à tout un pan de sa culture cinéphagique et se sent donc obligé de nous balancer l’indispensable « dimension politique », histoire de faire comme ses glorieux ainés (Big John, Romero, Hooper and Co).

     

    Heureusement, on évite ça (enfin à peu de choses près).

     

    Merci les acteurs impliqués et les personnages relativement bien écrits qui permettent aux victimes de susciter ce qu’il faut d’empathie.

     

    Merci les acteurs impliqués et les personnages relativement bien écrits qui permettent aux tortionnaires d’avoir ce qu’il faut de nuance.

     

    Du coup, le long processus de déshumanisation (dont on ne saura finalement pas tout à fait ce qui l’a motivé, la paranoïa des deux bourreaux me semblant un peu légère comme cause unique) a une certaine puissance (rhaaa, la torture son et lumière dans le container ! ), c’est déjà ça.

     

    Et puis soudain, sans prévenir, le film bascule.

     

    Ça se passe au moment où le privé dépressif entre en scène.

     

    D’un coup, le film devient magique. L’alchimie opère

     

    L’ambiance devient formidable. Triste, mélancolique, morne.

     

    On se croirait chez Douglas Buck (qui, comme de par hasard, signe le montage du film) et c’est sacrément bien.

     

    Deux premiers tiers du film : pas mal.

     

    Dernier tiers du film : énorme

  15. Blockbuster nettement plus intelligent que la moyenne

     

    Premier atout : un scénar’ bien foutu (comme quoi ça aide …).

     

    Belle montée en puissance des singes. L’acquisition de la faculté de parler (de façon limitée) par César est bien amenée. Logique et pas du tout risible.

     

    Le running gag avec le voisin (joué par le « natalien » David Hewlett) avait tendance à me gonfler mais son utilisation post-générique m’a soufflé

     

    Mise en scène sobre et efficace.

     

    Des bonnes idées (le « time lapse » du jeune César à Muir Woods), des plans iconiques et un sacré morceau de bravoure (l’affrontement sur le Golden Gate Bridge !).

     

    Effets spéciaux très soignés.

     

    On frise le photoréalisme pour les chimpanzés (grosse expressivité). J’ai un peu tiqué sur le pelage mais on n’est franchement pas loin d’un truc parfait.

     

    Même chose pour le gorille, y’a encore un petit truc qui cloche.

     

    La plus grosse réussite, c’est l’orang-outang. Lui, il est 100% crédible à l’écran

     

    Du bon boulot de la part de Weta Digital (à noter d’ailleurs, en début de métrage, un plan purement « gollumesque » sur les yeux d’un primate).

     

    Au final, j’ai bien aimé et je ne serai pas contre une suite de la préquelle (arf) sous forme de bataille rangée opposant les singes évolués à une civilisation humaine dévastée par le virus.

  16. Une bonne surprise

     

    J’avais acheté le DVD au petit bonheur la chance, sans rien connaître sur le film.

     

    Ça avait juste l’air bien

     

    A l’arrivée, j’ai adoré

     

    Une œuvre d’une froideur extrême.

     

    C’est sans doute l’un des films les plus froids jamais vus sur un écran. Hallucinant

     

    Dehors (paysages islandais bien rugueux) et dedans (intérieurs désespérants), c’est morne, glacial.

     

    Le jusqu’auboutisme dans la glauquitude force le respect. Putain, ici même la bouffe est glauque (le personnage principal bouffe des demi-têtes de mouton ) !

     

    Parfois, ça confine à l’ultra poisseux (l’exhumation de la fillette, la découverte du cadavre planqué). On pourrait presque humer l’odeur capiteuse de la charogne.

     

    Et puis c’est archi pessimiste. Pas l’ombre d’un espoir au tableau.

     

    Le passé est honteux (un viol, une gamine morte de maladie, un flic pourri). Le présent est merdique (une autre gamine morte de maladie, une fille junkie). Le futur n’apportera rien de bon (un bébé de droguée, enjoy).

     

    Une démarche sans concessions.

     

    Le métrage a fixé son cap et le maintient jusqu’au bout.

     

    Sombre, triste et beau.

     

    Un concentré de noirceur.

     

    Sacré film

  17. J'ai trouvé ça moyen.

     

    Pas folichon.

     

    A mes yeux, c’est le Aronofsky le moins bon à ce jour, et de loin.

     

    Le film m’a laissé assez indifférent

     

    Tout le monde s’est extasié sur la prestation de Natalie Portman, pas moi.

     

    Deux expressions et un … ballet ( ) dans le cul.

     

    Je veux bien concevoir que le perso de Nina soit coincé du derche mais quand même !

     

    Quant à sa performance physique, doit-on rappeler qu’elle a été doublée ?

     

    Cassel est bien par contre. Magnétique le gars

     

    Je reconnais cependant des qualités au film : la thématique de la duplicité est plutôt bien traitée (c’est polanskien aux entournures) et la mise en scène claque bien.

     

    Toujours est-il que Darren Aronofsky a déjà fait le coup de la plongée dans une psyché schizophrénique (qui virait aussi à l’automutilation). Ça s’appelle Pi et c’est beaucoup mieux

     

    On notera aussi que Black Swan est le film miroir de The Wrestler (physiques malmenés au service d’un art corporel, gloire passée / gloire naissante, visuels granuleux, etc.). Les deux titres furent d’ailleurs conçus comme un seul et même projet à l’origine, parfois c’est palpable.

     

    A relever également l’influence de Perfect Blue, film qu’Aronofsky affectionne tout particulièrement (cf. le plan hommage de la baignoire dans Requiem for a dream http://26.media.tumblr.com/tumblr_lfypo0HMID1qdtupwo1_500.jpg).

     

    Pas mal d’éléments intéressants mais un métrage qui m’a pourtant bien déçu.

     

    Je crois que ça tient surtout à l’univers de la danse (un monde qui ne me passionne pas du tout) et au personnage principal (que j’ai juste envie de baffer ).

  18. Moyen

     

    Le côté Amblin avec des extraterrestres et des racailles est un peu trop bancal pour convaincre pleinement.

     

    Le film ne décolle vraiment que sur la fin (la charge de Moses yeah ! ).

     

    Il devient alors vraiment bien mais c’est déjà presque fini. Dommage.

     

    Pas mal de qualités malgré tout :

     

    - Un sous-texte social relativement optimiste (les gamins semblent encore « sauvables »).

     

    - Des E.T. originaux (c’est rare)

     

    - Une photo très agréable à l’œil.

     

    - Une réalisation qui tient bien la route.

     

    Pas si mal pour un premier long

  19. Outch !

     

    Une œuvre qui se ressent, qui se vit mais qui s’analyse peu (ou difficilement). On va quand même essayer …

     

    Sensoriel, sensuel, sexuel.

     

    Métaphysique, fascinant, hypnotique.

     

    Un maelstrom d’images et de sensations.

     

    Après un générique électrisant qui permet de vérifier si l’on a des tendances à l’épilepsie (arf), on embarque pour 2H35 de vue subjective. PUTAIN 2H35 EN VUE SUBJECTIVE !!!

     

    Jusqu’au-boutiste

     

    Du coup, on est toujours dans la peau (et dans l’âme) du personnage principal (Oscar, que je trouve hyper attachant). On voit à travers lui, de son vivant (pure vue subjective) puis, une fois mort, on alterne entre réminiscences de toute sa vie (là, la caméra est toujours derrière sa tête … c’est bizarre mais ça le fait bien finalement) et vagabondage éthéré (on plane dans des pièces ou dans le ciel de Tokyo, on traverse la matière).

     

    C’est marrant car le tout début d’Irréversible (l’ouverture du film, lorsque la caméra voltige, virevolte) préfigurait déjà vachement ces plans de « déambulation astrale » (je ne sais trop comment appeler ça).

     

    Des tonnes d’idées de mise en scène : les différentes vues subjectives, l’utilisation cinématographique de l’effet maquette / miniaturisation (connu en photographie), les plans psychédéliques du trip sous DMT, les images d’enfance tour à tour atroces (accident des parents, séparation des enfants) et sublimes (les moments de complicité entre le frère et la sœur … des passages d’une douceur ultime qui comptent parmi les plus beaux du métrage ).

     

    Et puis il y a quand même un plan de fou qui mérite d’être mentionné pour bien cerner le degré de bargitude inventive et jubilatoire de la chose. On est à l’intérieur d’un vagin, en plein coït, on voit un gland se rapprocher, éjaculation puis on part dans le flot de sperme, on passe au niveau microscopique, suivant les spermatozoïdes jusqu’à l’arrivée à l’ovule et la fécondation de celui-ci. Y’a que Gaspar pour faire ça !

     

    Un trip (d’ailleurs, c’est intéressant de voir qu’il y a une génération de « cinéastes du trip » en France : Jan Kounen, Gaspar Noe, Fabrice Du Welz, Marc Caro).

     

    Si l’on part du postulat que chaque œuvre cinématographique est peu ou prou une expérience de vie par procuration, je trouve que Noe pousse ici le truc très loin, transcende son médium

     

    A voir

     

    P.S. : je ne l'ai vu que chez moi mais j'ai 2m20 de diagonale

  20. J’en attendais pas mal vu la qualité actuelle de certaines séries de genre (The walking dead !), les échos souvent élogieux et le concept couillu (tenir douze épisodes avec un sujet aussi rebattu qu’une histoire de maison hantée, fallait oser).

     

    A l’arrivée, j’ai trouvé ça mauvais

     

    Bâtard. Bancal. Boiteux.

     

    Déjà, la série manque foutrement d’originalité. C’est juste un interminable digest de figures connues.

     

    Un manque flagrant d’inspiration qui se ressent aussi au niveau du casting (et vas-y que je pompe toute ma distribution dans d’autres séries TV) et de la BO (reprise du thème de Psychose, du thème du Dracula de Coppola, du Twisted nerve de Bernard Herrmann, etc.).

     

    Visuellement, c’est pantouflard au possible (exemple ultime : le potentiel visuel du Rubber Man est complètement inexploité).

     

    La gestion de l’humour est catastrophique (ça culmine avec un dernier épisode qui ressemble à une mauvaise relecture de Beetlejuice).

     

    Des moments pseudo-trash pour ménagère.

     

    Des personnages sans densité et des acteurs têtes à claques (Kate Mara mérite des baffes, Jessica Lange m’a gonflé, Dennis O’ Hare en fait trop, les deux ados sont bidon).

     

    Seulement trois trucs à sauver du naufrage :

     

    - L’ambiguïté sympa entre réalité et psychose. Pendant un certain temps, on ne sait pas si on a affaire à des phénomènes fantastiques ou si les personnages sont tous schizos sur les bords.

     

    - Le générique bizarroïde (le meilleur truc de la série, et de loin)

     

    - Des flashbacks qui ont parfois de la gueule.

     

    C’est peu

     

    Même en sachant que le concept sera différent, je ferai l’impasse sur la saison 2.

  21. Film horrifique méconnu et … dispensable

     

    Un road movie zombiesque volontiers contemplatif.

     

    Quelques bons trucs mais, globalement, pas grand-chose à se mettre sous la dent

     

    Moyen quoi ...

     

    Le principal intérêt de la chose est un background original (un film avec des zomblards en Afrique, ça ne court pas les rues) qui nous vaut quelques beaux décors naturels (les Griffes du diable ! ).

     

    Visuellement, ça a un petit côté rugueux sans être (trop) cheap.

     

    A noter que le métrage revient de loin (l’équipe de tournage a été braquée à deux reprises, l’acteur principal s’est choppé un virus qui a failli l’emporter).

     

    A l’arrivée, un titre assez anecdotique à réserver aux zombophiles hardcore (j’en suis !).

  22. Film que j’avais découvert il y a une bonne quinzaine d’années.

     

    Je l’ai revu il y a quelques jours et je l’ai trouvé encore meilleur que dans mes souvenirs

     

    Mondwest ou l’art de brasser joliment plein de thématiques passionnantes : mythe de l’apprenti sorcier (technologie non-maîtrisée), révolte des robots, supériorité de l’Homme sur la machine, naturel peu glorieux de l’être humain (les trois univers sont surtout un moyen d’assouvir une soif atavique de sexe et de sang), intelligence artificielle, etc.

     

    Une œuvre prophétique (elle annonce l’avènement de la société des loisirs) et matricielle à plus d’un titre.

     

    Il y a un peu de Westworld dans Jurassic Park (technologie révolutionnaire destinée à faire revivre le passé, parc de loisirs qui déconne), Terminator (tueur cyborg implacable) et Hostel 2 (deux gars qui partent s’encanailler).

     

    J’avais peur que le film soit visuellement un peu kitsch mais les presque quarante ( ! ) années écoulées depuis sa sortie ne l’ont pas ringardisé, loin de là.

     

    La patine seventies est au contraire bien classe et les effets spéciaux tiennent encore la route.

     

    Et puis le film est globalement très bien foutu avec sa mise en place exemplaire, son crescendo narratif soigné et son Yul Brynner flippant

     

    Aucun défaut majeur à l’horizon (j'ai pas trouvé ça spécialement mou).

     

    Un film d’anticipation qui vieillit bien

  23. Alors, au-delà d'une palanquée de défauts évidents (ça mérite bien une petite liste non exhaustive hop hop hop) :

     

    - scénario balourd

     

    - dialogues patauds

     

    - méchants too much (putain, McNulty et Tooms en frangins de l'apocalypse !)

     

    - acteurs passablement mal dirigés (Dominic West est capable d'infiniment mieux qu'un simple cabotinage en règle, The wire l'a plus que prouvé; Doug Hutchison campait un salopard autrement plus vicieux dans La ligne verte; Colin Salmon, qui déchire tout dans The club, est ici bien fade et puis Ray Stevenson, bien que très à l'aise dans le rôle de Castle, en a encore sous le pied, cf. Rome)

     

    ... on a quand même un actioner qui défouraille copieusement (putain, c'est bien gore, un bonheur pour les yeux ! ).

     

    Rhaaa, la première apparition ultra-icônique du Punisher (au repas des mafieux), grandiose !

     

    Un héro bien teigneux qui ne ménage pas ses ennemis (c'est le moins que l'on puisse dire), comme lorsqu'il se charge des trois gangsters bondissants (kaboum !).

     

    A l'arrivée, pour moi, on a un honnête divertissement (un peu mou du bulbe, mais bien plaisant malgré les défauts) là où on aurait pu avoir le nouveau mètre étalon de l'actioner burné et méchant (avec un peu de matière grise en plus et des comédiens mieux dirigés ...).

     

    Sensation frustrante d'être passé à côté d'un truc potentiellement énorme

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