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Dino Velvet

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Messages posté(e)s par Dino Velvet

  1. Vu il y a longtemps au ciné et je suis loin d'en garder un souvenir impérissable.

     

    Loin des Singer, pas aussi foireux que le Ratner, moyen quoi.

     

    Entre les moments niaiseux (style les passages "ma cabane au Canada" et "à poil chez les vieux"), l'humour foireux (le combat boxe contre gras double ... tiens z'ont recyclé un perso d'Austin Powers !) et les caméos bidons (on balance quelques mutants vite fait mal fait histoire de monter qu'on est quand même un peu raccord), on est servi

     

    Heureusement qu'il y a quelques scènes d'action pas trop mauvaises (et puis de charisme de Jackman aussi), mais c'est peu.

     

    Le plus scandaleux, c'est que le personnage de Wolverine n'en sort pas plus étoffé qu'avant

     

    C'est vraiment limite sur l'apparition de ses facultés spéciales et trop allusif sur sa vie d'avant son recrutement dans la team des mutants.

     

    Tout ce qui se passe dans le (très bon) générique de début, mais c'est ça (entre autres) qu'il aurait fallu creuser, nardin

  2. Tiens, c’est marrant, lorsque j’avais découvert la série Heroes, j’avais longuement expliqué à un pote pourquoi ce serait bien de faire un film de super-héros avec une esthétique documentaire.

     

    Hier soir, j’ai eu la confirmation que l’idée était bonne

     

    En tout cas Chronicle est une réussite.

     

    Le procédé faux doc’ est bien géré mais le gros point fort du métrage reste clairement son scénario.

     

    Une progression imparable, un crescendo narratif parfaitement construit qui nous happe jusqu’à un climax à la fois spectaculaire et émouvant

     

    Plein de bonnes idées (exemple : tous les personnages ont le même pouvoir, on évite donc le syndrome du sous-X-Men).

     

    Chronicle, c’est à la fois un film de super-héros, la naissance d’un super-vilain (qui reste touchant jusqu’au bout) et un drame adolescent bien branlé.

     

    Le fiston Landis a bien bossé.

     

    Des effets spéciaux bien foutus et des scènes marquantes.

     

    Parmi les grands moments du film : les scènes de vol et le face-à-face final, version live jouissive d’Akira et de Dragon Ball !

     

    Quelques infimes défauts (deux trois trucs moins crédibles et des passages trop orientés d’jeuns) mais franchement rien de rédhibitoire.

     

    Une bouffée d’air frais dans un sous genre (le film de super-héros) limite sclérosé.

     

    Bon boulot

  3. Mouais, mouais, mouais …

     

    Un film avec plein de qualités mais aussi … un sacré défaut : un gros manque d’unité.

     

    En fait, il y a presque trois petits films dans un

     

    Un début qui ressemble à une version hardcore des BD Astérix (Romains vs. Gaulois, fight !).

     

    Après, on passe à une sorte de pause digressive sur la société romaine (avec un Donald Sutherland sémillant qui illumine l’image ).

     

    Et puis on enchaîne sur un troisième acte orienté aventure.

     

    Globalement, le film oscille aussi entre moments guerriers puissants (le dernier baroud d’honneur des soldats hirsutes de la neuvième légion ! ) et envolées poético-métaphysiques (c’est presque malickien aux entournures).

     

    Quelque part entre Centurion, Rome, Le 13ème guerrier et Walhalla rising

     

    En tout cas, la photo est sublime (les scènes en sous-bois sont magiques !), la BO aussi

     

    Un peu moins emballé par la mise en scène, trop heurtée mon goût (les séquences d’action ne sont pas super lisibles). Je reste persuadé qu’un filmage plus classique aurait servi le film.

     

    A l’arrivée, je suis mitigé.

     

    Œuvre inégale, hybride.

     

    De sérieux atouts mais un résultat final moyen

  4. Fun

     

    Au menu :

     

    - des poissons gloutons

     

    - des nibards fripons

     

    - du sang à foison

     

    Check. Un cahier des charges scrupuleusement rempli.

     

    Un gros film de monstres à l’esprit B et au parfum eighties (le plan final ! ).

     

    Je ne sais pas si la version DVD que j’ai vue était un director’s cut mais en tout cas ça va assez loin au niveau de la fesse (plans assez appuyés sur l’anatomie de certaines demoiselles peu farouches) et du gore !

     

    Surpris que les producteurs aient laissé passer ça, même en cette période de torture porn débridé

     

    300 000 litres de faux sang, nouveau record à battre. Peter Jackson va être obligé de faire Braindead 2 maintenant.

     

    La grosse scène de l’attaque des fêtards par la horde de poissons goulus vaut quand même le détour

     

    Un exercice récréatif réussi pour Alexandre Aja.

     

    Un Aja qui prend visiblement plaisir à nous montrer des jeunes yankees écervelés victimes de leur propre stupidité (ils ignorent bêtement la mise en garde des autorités de police).

     

    Le comportement du jeune homme qui prend la fuite en bateau et zigouille au passage un max de ses petits camarades est assez symbolique à ce niveau-là

     

    A noter que le french director chiade la forme sans avoir l’air d’y toucher (les plans de la grotte aquatique qui font symboliquement écho à la mâchoire des piranhas, les jolies images des deux naïades batifolant sous l’eau, etc.).

     

    Les caméos de Richard Dreyfuss et de Christopher Lloyd ont suscité chez moi un mélange de bonheur et de tristesse. Bonheur de revoir ces deux excellents comédiens, tristesse de constater qu’ils sont aujourd’hui arrivés à des âges avancés et n’auront pas eu des carrières complètement à la hauteur de leur talent

     

    Sinon, Jerry O’connell est parfait en gros con.

     

    Fun !

  5. Ça fait chier à dire mais j’ai trouvé ça moyen

     

    Le combo Poelvoorde / Dupontel est excellent (dès leur première scène ensemble, un repas cacophonique, c’est terrible) mais il y a des trucs qui coincent sacrément.

     

    Le côté succession de saynètes passait beaucoup mieux dans le cadre du road movie (genre auquel appartiennent tous les précédents films du duo Kervern / Delépine). En vase clos (presque tout se passe dans une zone commerciale), ça fonctionne mal. Un côté statique pas terrible.

     

    Second défaut majeur : le film est frustrant. En fait, il n’y a pas de grand soir et l’affiche est mensongère !

     

    Après, on retrouve heureusement pas mal d’ingrédients qui font la saveur du cinéma du duo grolandais : un scénario en forme de majeur tendu, une réalisation libre, un casting goûteux (Depardieu en devin capable de lire l’avenir dans l’eau de vie ) et des scènes out of this world (Dupontel forçant un mec à tâter un échantillon de matelas, Poelvoorde porté par le public à un concert des Wampas, …).

     

    Des bons trucs noyés dans un ensemble qui reste décevant.

  6. Déçu !

     

    J’espérais une bonne madeleine de Proust … mais non.

     

    On est à des kilomètres de la saveur Amblin d’antan (ou alors ça y est, je suis devenu un vieux con).

     

    Super 8 est désincarné, convenu (à l’instar de son gloumoute au design pas original).

     

    On sent que JJ Abrams se contente d’appliquer une « formule » et le résultat s’en ressent : ça manque de cœur.

     

    Pas moyen de rentrer dedans émotionnellement (et pourtant j’ai essayé). Les gamins ne m’ont jamais vraiment touché par exemple.

     

    Cela étant dit, le métrage a tout de même ses qualités : des visuels plutôt bien foutus, une BO giacchinesque sympa et au moins une scène qui vaut le détour (l’accident de train qui casse tout).

     

    Un bel objet mais sans âme.

     

    J’espère qu’un visionnage prochain de The Hole m’apportera ce que Super 8 n’a su me donner

  7. Morse (Tomas Alfredson – 2008) / Laisse-moi entrer (Matt Reeves – 2010).

     

    Un remake qui sort à peine deux ans après l’original.

     

    Démarche assez aberrante (tout ça parce que le spectateur américain ne sait pas lire des sous-titres …), résultat déroutant

     

    Un décalque méticuleux.

     

    On retrouve, au bas mot, 95 % du film original.

     

    Fidélité absolue avec un script et une mise en scène qui ne s’autorisent aucun écart par rapport au matériau de base.

     

    Les visuels sont archi proches (mise en scène, photo, accessoires, décors, tout y est). L’ambiance très similaire.

     

    Troublant.

     

    Un copier / coller sans intérêt pour qui a vu le film d’Alfredson (qui reste supérieur à ce remake).

     

    Une expérience bizarre.

     

    Le pire, c’est que le film de Matt Reeves n’est pas honteux, loin de là. Il est juste … pareil

     

    Enfin, cette « nouvelle » version a au moins le mérite de ne pas défigurer l’original, ni de l’aseptiser (du moins à peu de choses près … les chats et le plan de la cicatrice à l’entrejambe ont disparu).

     

    Le seul truc supérieur dans la version 2010, ce sont les effets spéciaux.

     

    J’ai trouvé que l’attaque dans le tunnel et celle dans la salle de bains passaient mieux chez Reeves.

     

    Le petit vampire a des mouvements arachnéens vachement flippants !

     

    Un étrange remake frère siamois.

  8. L’un des meilleurs opus de la franchise

     

    Blockbuster d’espionnage très fun. Le cocktail fonctionne nickel.

     

    Pas mal de moments de bravoure (la toile magique au Kremlin !) avec une grosse mention pour toute la partie se déroulant à Dubaï.

     

    L’ascension de l’hôtel est l’une des séquences les plus vertigineuses jamais vues sur un écran. Un petit bijou de mise en scène et de montage. La sensation de vide est là !

     

    Toujours à Dubaï, le double échange (idée simple mais très efficace) et la poursuite dans la tempête de sable claquent bien.

     

    D’ailleurs, j’ai trouvé que le film ne survivait pas à toutes ces séquences à Dubaï.

     

    La suite, aussi spectaculaire soit-elle (la virée dans le conduit d’aération avec le gilet magnétique, la baston dans le parking et la chute libre en bagnole, etc.), paraît beaucoup moins palpitante, presque fade après tout ça

     

    Sinon, j’ai bien aimé aussi :

     

    - L’alchimie entre les acteurs (l’équipe fonctionne super bien à l’écran).

     

    - L’absence de backup pour la team, un manque de soutien logistique qui donne du sel à l’intrigue.

     

    - La réalisation de Brad Bird (passage au live réussi).

     

    - L’épilogue qui prend son temps.

     

    Du divertissement prestige.

     

    Bien sympa ce MI 4

  9. J’ai moyennement accroché.

     

    La structure en flashbacks m’a dérangé. J’ai trouvé ça mal géré, bancal.

     

    Et puis le côté nostalgique de l’entreprise est trop appuyé à mon goût.

     

    D’ailleurs, c’est marrant, le film devient même nostalgique de lui-même et nous balance son propre best-of quelques minutes avant la fin !

     

    Curieux et … assez balourd.

     

    Quelques qualités quand même.

     

    Des acteurs forts en gueule (Lanvin est superbe) et des dialogues forts en bouche.

     

    Une violence qui claque.

     

    A l’arrivée, c’est pas honteux mais Marchal nous avait habitués à mieux

     

    Petite baisse de régime donc

  10. L’antithèse de Gran Torino.

     

    Cette fois-ci, papy fait parler la poudre.

     

    Déjà, le film fonctionne, ce qui n’était pas gagné d’avance (un vigilante avec un vieux, ça reste un concept casse-gueule …)

     

    Le mérite revient en grande partie à un Michael Caine qui bouffe l’écran

     

    Film bien torché visuellement.

     

    Réalisation carrée, couleurs mornes. L’ambiance est là.

     

    Une mise en scène riche de sens (le plan où Harry est la seule personne de l’immeuble à sa fenêtre, et qui témoigne qu’il est le seul à ne pas s’être résigné), une violence qui claque (même si le sang numérique en amoindrit l’impact) et un passage marquant (la séquence suffocante de l’achat des armes ! ).

     

    J’ai trouvé qu’il y avait la petite once de nuance (sans doute à chercher dans le jeu de Caine) qui évitait au film d’être (trop) réac’.

     

    A l’arrivée, un beau vigilante mélancolique.

     

    J’ai bien aimé

  11. Je l'ai trouvé pas si mal que ça

     

    Drame social assez bien foutu qui donne des visages à la crise.

     

    Un discours bien goupillé (et moins beaucoup moins manichéen que ce que l’on pouvait redouter) sur la valeur du travail et de l’argent.

     

    Ça passe par plein de détails (le personnage de Chris Cooper a commencé au bas de l’échelle, celui de Tommy Lee Jones se souvient enfin de ses aspirations premières, celui de Costner trime dur pour pas grand-chose, …) et surtout par une bonne idée : cette fois-ci, les victimes de la crise économique sont des riches (ce qui amène une dimension supplémentaire sur la valeur du pognon).

     

    A part ça, le casting est mortel : Ben Affleck (dont le côté naturellement « arrogant » sied parfaitement à son personnage d’arriviste cramé en pleine ascension), Tommy Lee Jones, Kevin Costner, Chris Cooper, Maria Bello, Eamon Walker (le Kareem Said de Oz ! )

     

    Un film plutôt bien branlé qui témoigne d’une époque

  12. Moyennement emballé

     

    Je passe en mode « verre à moitié plein ».

     

    J’ai trouvé le scénario laborieux et maladroit (même pas cinq minutes après sa toute première apparition à l’écran, Hawkeye passe à l’ennemi !).

     

    Des longueurs (l’action lambine dans le porte-avions volant).

     

    Une multitude de personnages pas forcément bien gérée (les deux premiers X-Men faisaient, à mes yeux, un meilleur boulot de ce côté-là).

     

    La team de super héros m’a aussi semblé un peu bâtarde (je ne sais si ça tient au matériau de base, que je connais très mal).

     

    A côté de personnages qui trouvent leur genèse dans la science (le Cap’, Hulk, Iron Man), on se retrouve avec un demi-dieu (putain, j’ai encore moins envie de mater Thor ! ) et deux pèlerins sans supers pouvoirs (Hawkeye et Black Widow, qui ont seulement des capacités physiques au-dessus de la moyenne).

     

    Constat pas folichon du côté des méchants : encore du demi-dieu (Loki, joué par un sosie cabot de Francis Renaud) et une armée en provenance d’une autre dimension (putain, c’est aussi moisi que dans les étrons mécanisés du père Bay ! )

     

    Une poignée de super vilains, tout simplement, ça l’aurait beaucoup mieux fait (il y a sans doute de quoi faire dans les comics Marvel …).

     

    Après, j’ai bien conscience que ça aurait pu être pire vu la multitude de backgrounds à brasser au sein d’un seul long-métrage. Et puis c’est vrai que le scénario marque des points avec un humour parfaitement dosé (c’était pas gagné non plus).

     

    Visuellement, j’ai aussi trouvé ça moyen. Photo fadasse et réalisation sans panache particulier.

     

    Déçu par la grosse scène d’action finale. C’est certes spectaculaire, mais ça n’offre rien de véritablement inédit sur un écran de cinéma (faut arrêter de fumer la moquette …).

     

    Cela étant dit, j’ai quand même trouvé des qualités à Avengers, elles tiennent en trois noms :

     

    - Captain America. Malgré son côté simple, c’est finalement le personnage le plus intéressant du lot (justement par ce côté « pur », naïf). D’ailleurs, à la fin, c’est lui qui coordonne les actions des Vengeurs. Tout un symbole.

     

    - Hulk. Un Banner tout en nuances (Ruffalo est mortel) et un géant vert qui casse tout. Que demander de plus ?

     

    - Iron Man. Robert Downey Jr est toujours parfait (son côté naturellement poilant explose même dans la scène post-générique) et le côté cynique du perso contraste super bien avec la personnalité du Cap’.

     

    A l’arrivée, une grosse friandise qui manque un peu de goût.

     

    Ça reste quand même un truc sympa et clairement distrayant (mon home cinéma était content).

     

    J’en attendais peut-être trop …

     

    (... ou alors je suis devenu un gros pisse-froid ! )

  13. On va pas y passer trois heures : c’est une daube

     

    Un Nicolas Cage emperruqué dans le rôle d’un croisé.

     

    Un mauvais réalisateur derrière la caméra.

     

    Mais pourquoi j’ai voulu voir ce truc ?!

     

    Un foirage dans les grandes largeurs.

     

    Un Moyen-âge aux allures d’Eurodisney.

     

    Une overdose d’effets spéciaux numériques.

     

    Un script laborieux (on s’emmerde copieusement) regorgeant de trucs embarrassants (Satan a l’accent d’un gros black !) et se terminant en eau de boudin (twist foireux et opportuniste … en diable).

     

    A côté de ça, Christopher Smith nous fait Black death

  14. J’ai trouvé ça moyen.

     

    Pour moi, ce n’est jamais qu’une variante carcérale d’une histoire classique : celle du malin qui navigue entre les camps (ici « les barbus » et les Corses) mais qui roule pour lui.

     

    Un schéma narratif utilisé plein de fois (et en mieux !) : Yojimbo, Pour une poignée de dollars, Dernier recours, Miller’s crossing, etc.

     

    L’interprétation est de qualité mais ça ne fait pas tout non plus …

     

    En tout cas ça ne compense jamais un sérieux manque de profondeur et d’originalité. De finesse aussi.

     

    J’ai quand même bien apprécié certaines choses, notamment les petites touches de fantastique (Malik hanté par Reyeb), le flingage dans la bagnole et l’une des dernières scènes, lorsque l’on sent que le rapport de force s’est définitivement inversé entre Malik et César.

     

    Métrage néanmoins très surestimé à mes yeux

  15. Pas mal de clichés …

     

    Une trame cousue de fil blanc …

     

    Mais un sacré bon truc malgré ça !

     

    Simple. Humain. Puissant.

     

    Un film de baston avec un cœur gros comme ça.

     

    D’ailleurs, Warrior, c’est un peu le Rocky de l’ultimate fighting.

     

    Des persos salement touchants et un trio d’acteurs habités (Nick Nolte, Tom Hardy et surtout un Joel Edgerton qui bouffe l’écran).

     

    Les combats claquent et le final est juste terrible (physiquement, mais surtout émotionnellement … on en revient à la puissance du premier Rocky).

     

    J'ai fini le film avec l'envie de le remater presto !

     

    Du bon.

  16. Bon film, très maîtrisé.

     

    Je comparerai un peu la démarche esthétique de Fincher sur Zodiac à celle de Spielberg avec Munich. Non content d'avoir des productions values impeccables (décors, fringues, voitures, etc.) qui reconstituent l'époque (disons majoritairement les seventies) à merveille, le réalisateur va jusqu'à emprunter un certains nombre de canons formels au cinéma de l'époque (en gros, le polar urbain des années 70) et ça, c'est vraiment bon.

     

    Les scènes de meurtres, peu démonstratives, sont pourtant très violentes

     

    Excellent scénario, hyper dense (détails, rebondissements, longue durée de l'enquête, multiplicité de personnages, ...) mais extrêmement intelligible à l'arrivée. Limpide et prenant.

     

    Faudra que je me cale la version director`s cut un jour

  17. J’ai trouvé ça moyen

     

    En tout cas très décevant

     

    Le concept de base est pourtant excellent (voilà un côté référentiel vraiment sympa) mais sa déclinaison ne m’a pas convaincu.

     

    Soit le procédé ne convenait qu’à un court-métrage, soit il est insuffisamment exploité.

     

    En tout cas, il manque un truc …

     

    Dommage, parce que ça fonctionne à plusieurs reprises.

     

    La scène de la ruche, par exemple, est franchement bien poilante

     

    Au-delà du côté « parodique » (gros guillemets de rigueur, car le truc n’est pas une parodie à proprement parler), il y a même une sympathique dimension sociologique (sous-texte sur les préjugés) et une touche de romance bien foutue (le couple Dale / Allie a quelque chose de touchant).

     

    Merde, on est passé à côté d’un truc sacrément bien !

     

    Tucker et Dale fightent le mal aurait pu être au survival ce que Shaun of the dead et Zombieland sont au film de zombie.

     

    Dommage.

  18. Le grand retour de Carnahan après la déception A-Team (semi-échec artistique qui, au moins, aura eu le mérite de lui faire rencontrer Liam Neeson ).

     

    The grey, un survival carré, humain et profond.

     

    Derrière la simplicité de l’intrigue (les rescapés d’un crash aérien doivent survivre sur un territoire occupé par les loups) se cache un bon gros film métaphysique sur la vie … et surtout sur la mort.

     

    D’ailleurs, dans Le territoire des loups, on ne meurt pas.

     

    On renonce à vivre.

     

    Le sel du métrage est dans cette distinction

     

    Liam Neeson est superbe dans son double rôle de passeur (ça commence juste après le crash, avec le mec grièvement blessé dans la carcasse de l’avion) et de gardien de la mémoire des hommes (les portefeuilles).

     

    Un de ses plus beaux rôles

     

    Sinon, la mise en scène de Carnahan claque bien.

     

    J’ai adoré le jeu sur la vapeur (expirée par les passagers dans l’avion, puis par les loups tapis dans la pénombre), le plan sur une empreinte de loup se teintant en rouge sang ou encore la séquence vertigineuse en haut de la falaise (la dernière traversée, on la vit ! ).

     

    Un film beau, tragique et jusqu’au-boutiste (la dernière scène est terrible ).

     

    Seul bémol : des loups numériques pas très convaincants (il n’y a plus de dresseurs à Hollywood ?).

     

    Heureusement, le film est tellement bien qu’on l’oublie

  19. Marines versus aliens.

     

    Concept sympa, résultat … franchement pas terrible

     

    Les scènes de guérilla urbaine contre les envahisseurs, le truc pour lequel on a payé, sont paradoxalement assez limitées

     

    En gros, il faut se contenter de la séquence de la bretelle d’autoroute (le meilleur morceau du film, de loin).

     

    Je m’attendais clairement à plus de générosité de ce côté là.

     

    Autres défauts : des clichetons en pagaille (le mec à deux doigts de la retraite va forcément plonger dans un merdier pas possible) et surtout un patriotisme dégoulinant :beurk:

     

    Le film aurait sans doute été bien meilleur sans cette idéologie lourdingue aux couleurs de la bannière étoilée.

     

    J’en veux pour preuve le dernier acte.

     

     

    Lorsque les personnages (militaires et civils) sont secourus et partent en hélico.

     

    Putain, mais c’est là qu’il fallait arrêter le film !!!

     

    « On a perdu Los Angeles ».

     

    Fin.

     

    Ou, au pire, et pour faire moins pessimiste, on aurait vu le Sergent Nantz et ses copains descendre de l’hélico et repartir au charbon, sans connaître la suite.

     

    Fin ouverte, sympa.

     

    Là, non, il a forcément fallu opter pour la conclusion triomphale qui flatte la fibre patriotique yankee.

     

    Pas glop.

     

     

    M’enfin, le film a quand même quelques qualités :

     

    - Des E.T. relativement originaux.

     

    - Une mise en scène « caméra au poing » cohérente et lisible (le père Liebesman marque encore des points).

     

    - Un Aaron Eckhart classe. Autorité naturelle et menton parfait pour le casque militaire.

     

    - Une Michelle Rodriguez couillue qui rappelle, toutes proportiosn gardées, la Vasquez d’Aliens

  20. J’avais trouvé l’original sympathique mais sans plus.

     

    Constat identique pour ce remake, en dépit d’indéniables qualités.

     

    Déjà, visuellement, ça claque

     

    La photographie sublime et la réalisation au cordeau en foutent plein les mirettes.

     

    C’est quand même vachement plus léché que le film d’Hathaway.

     

    Excellent casting aussi.

     

    Tout le monde s’est bien branlé sur la prestation de Jeff Bridges. Moi j’ai envie de saluer celle du trop rare Barry Pepper, parfait en chef de bande crasseux

     

    Après, le film ne m’a pas totalement convaincu.

     

    Implication émotionnelle limitée. Pas moyen de m’emballer outre mesure pour l’histoire et les personnages …

     

    Le seul moment poignant, c’est l’épilogue épicurien. Superbe

     

    Et puis, le vrai problème, c’est que l’on ne sent pas de réelle appropriation par les frères Coen (trop de déférence vis-à-vis du matériau d’origine ?).

     

    On était en droit d’attendre une identité coenienne beaucoup plus marquée. Il faudra se contenter de rares digressions (les mecs qui se font bouler de la rambarde par Cogburn, la rencontre avec le type à la peau d’ours).

     

    Dommage.

     

    A l’arrivée, un beau western à l’ancienne mais un film qui aurait mérité un supplément d’âme

     

    Un brin déçu, surtout qu’on en avait fait tout un foin …

  21. Pas parfait mais intéressant

     

    Une initiative originale et courageuse signée par un duo à la trajectoire passionnée et passionnante (deux scribouillards férus de ciné HK devenus scénaristes mercenaires dans l’ancienne colonie puis auteurs / réalisateurs).

     

    Grosse réussite esthétique en tout cas (la première séquence ! ).

     

    Je suis d’ailleurs persuadé que le film aurait été meilleur en privilégiant encore plus son côté plastique, en optant pour une intrigue encore plus abstraite

     

    Les nuits rouges du bourreau de jade (rhaaa, ce titre ! ) : un beau giallo asiatique porté par une Carrie Ng plus belle que jamais.

     

    Une œuvre sensuelle et sexuelle qui convoque éros et thanatos.

     

    Un grand film SM où douleur et plaisir sont intrinsèquement liés (voir comment Carrie prend son pied lorsqu’elle se fait tirer dans le bras).

     

    Tout sauf un torture porn de bas étage.

     

    Comme dans Martyrs, les sévices corporels transcendent ici la simple volonté d’infliger la douleur.

     

    Le distinguo est de taille

     

    Après, le film n’est pas parfait non plus.

     

    Le casting français est à la ramasse (jeu apprêté) et il manque un petit quelque chose qui aurait hissé le métrage vers de hautes cimes.

     

    M’enfin, ça reste bien même si je pense qu’un second visionnage s’impose pour me faire une opinion définitive

  22. Bien aimé !

     

    Film miroir de Postal.

     

    Son versant noir. Son double enragé et sombre.

     

    En 2007, Boll tirait sur tout ce qui bouge (au sens figuré, via un humour hénaurme). En 2009, il flingue tout le monde, littéralement

     

    Au-delà du caractère défoulant / cathartique de Rampage (qui n’a jamais rêvé de dézinguer tout le monde ?), j’ai adoré son côté B.

     

    J’ai pensé au cinéma de Larry Cohen. Un concept simple mais bien exploité (mine de rien, le scénario est joliment goupillé).

     

    Visuellement, c’est assez cheap mais le côté « rugueux » tourne finalement en faveur du film, à l’instar des effets de montage (incongrus mais intéressants à l’arrivée).

     

    Des touches d’humour très noir et des moments qui laissent un petit goût dans la bouche (Rampage prophétise l’affaire Breivik).

     

    Un acteur principal parfait (commun, crédible).

     

    La séquence de flingage aurait clairement mérité d’être plus longue et la mise en scène moins heurtée mais ça reste bien quand même

  23. Le syndrome Alamo : un western qui subit une distribution frileuse dans notre contrée (DTV chez nous, sortie salle aux Etats-Unis)

     

    Un film de qualité qui mérite pourtant le coup d’œil

     

    Un western mâtiné de survival avec quelques envolées métaphysiques.

     

    Duel prenant entre un homme rongé par un acte honteux et un autre dont la souffrance a asséché le coeur.

     

    Capitaine Gideon / Colonel Carver.

     

    Pierce Brosnan / Liam Neeson.

     

    Un putain de duo d’acteurs (en général, je n’aime pas Brosnan mais ici il bouffe l’écran), épaulé par des seconds couteaux qui démâtent (Michael Wincott, Xander Berkeley, Tom Noonan, Angelica Huston).

     

    Une réalisation carrée. Des paysages superbes. Une photo qui claque.

     

    Le final est excellent (j’adore le dernier plan). Un joli discours sur la guerre et le pardon.

     

    Rien de révolutionnaire mais c’est bien foutu

  24. Enfin vu.

     

    Un film de Kim Jee-Woon. Des échos alléchants. Un métrage horrifique attirant.

     

    Un résultat … mauvais

     

    J’ai trouvé ça abscons et creux.

     

    Trop long aussi (je me suis fait chier).

     

    Et puis la première séquence fait subodorer un twist. Même si on ne met pas précisément le doigt dessus, l’effet de surprise est éventé.

     

    Seule consolation : une réalisation carrée qui ménage quelques plans chocs (le truc sous l’évier de la cuisine ! ).

     

    A l’arrivée, un Ring-like de facture soignée mais un sacré glaçon émotionnel

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