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Et le vent apporta la violence... (1970, Antonio Margheriti)


ZombiGirl

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(J'ai fait une recherche et je n'ai pas trouvé de topic correspondant.)

 

N'étant pas une grande spécialiste des westerns, je ne suis sans doute pas la mieux placée pour en parler mais en voici un que j'affectionne particulièrement.

 

L'histoire de la vengeance de Gary Hamilton (Klaus Kinski) est somme toute assez banale alors c'est ailleurs que se trouve l'intérêt de ce film. Margheriti a réussi à instaurer une ambiance étrange à la limite de l'horreur gothique par le bruit incessant du vent qui annonce une tempête, la cloche qui sonne de façon lugubre, la présence d'oiseaux de proie et une porte-fenêtre qui s'ouvre toute seule à la prononciation du nom d'Hamilton, laissant ce vent annonciateur des violences à venir s'engouffrer dans la pièce et envelopper le colonel traître et sa femme cupide.

 

La BO n'est pas en reste, on dirait de la musique composée pour un film de suspens. Les dialogues ne sont pas surabondants, laissant la place à de longs silences ou à de petites touches d'ambiance citées plus haut.

 

Les couleurs sont passées et les contrastes vifs, si bien que l'on dirait par moments du N/B et Margheriti n'oublie pas les zooms serrés sur les visages tout en filmant le reste de façon atypique pour un western. Il y a tout le temps cette impression d'être dans un véritable hybride qui sied parfaitement à l'humanité de l'histoire.

 

La violence du titre se fera surtout ressentir vers la fin avec la mort du prêtre, la cloche qui écrase un homme ou la mort de Dick.

 

Pour une fois, Kinski est plein de retenue ce qui renforce d'autant plus son sentiment tout-puissant de vengeance. Les autres personnages disparaissent un peu sauf Acombar, le colonel, joué par Peter Carsten, un homme dont la confiance va vite s'étioler face à la détermination féroce et meurtrière de Hamilton.

 

Du tout bon, en ce qui me concerne.

 

9/10

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  • 7 months later...

Roooooooooh, un doublon, ça m'était pas arrivé depuis longtemps ça !

 

 

Un superbe western crépusculaire réalisé par Antonio Margheriti sous son pseudo Anthony M. Dawson.

 

Crépusculaire, le terre, parfois un peu galvaudé, n'est ici absolument pas usurpé tant ce western baigne dans une ambiance froide, sombre et violente.

 

Klaus Kinski est excellent dans son role d'homme froid et determiné à se venger de l'homme qui a brisé sa vie il y a quelques années.

 

Une des grandes forces du film, outre son excelelnte réalisation, est de drésser le portrait intense de personnages pris dans un déluge de violence auquel ils n'étaient pas forcément préparé.

Celà nous donne entre autre une superbe scène entre Acombar, l'homme que Klaus Kinski est venu pour tuer, et son fils, un fils très loin de ressembler à son père mais décidé malgré tout à défendre celui jusqu'au bout, alors qu'il sait, évidement, qu'il risque d'y laisser la vie.

 

 

L'ambiance du films, dont l'action se déroule principalement de nuit, alors que la tenpète fait rage, d'ou le titre français du film.

 

 

Un Western beau et intense.

 

 

Et en effet, Kinski joue tout en retenue, ce qui ne l'empèche pas d'être toujours aussi impréssionnant.

 

Je rejoins aussi l'enthousiasme succité par la bande son, particulièrement travaillé et à laquelle le film doit une part de sa réussite.

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Dans les mains de Bava père, je parie que le film aurait été une bombe !!

 

 

Non, dans les mains de Bava père, ça aurait donné un pétard probablement beau mais sacrément chiant, comme la majeure partie de ses films mais ce n'est qu'un avis personnel.

Là, on a du bol, c'est plutôt pas mal visuellement et en plus c'est assez distrayant.

Un western unique en son genre en tout cas, qui a le mérite de ne ressembler à aucun autre, c'est deja un bel exploit.

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