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Des hommes et des dieux - Xavier Beauvois - 2010


MartinG

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Beauvois part d'abord sur la foi, en tentant de caresser n'importe quel croyant dans le sens du poil. Il confronte alors ses personnages à un choix cornélien toutes les deux séquences. les personnages sont alors bien évidemment cloitrés dans un monastère. La tension règne. On arrive même à y croire.

 

Et puis arrive Supercopter, rompant le côté universel, irréel, métaphysique de l'affaire, pour le rattacher à une modernité inutile.

 

Et puis dans les 20 minutes, Beauvois piétine allègrement son film en préférant nous raconter UNE histoire, tristement carthésienne, plutôt que la fable que nous pensions suivre.

 

Dommage.

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ah oui j'avais oublié celui là, presque. C'est super bizarre parce que je me suis fais chier mais j'avais envie de continuer à voir la suite.

les 15 dernières minutes, sublimes, sauvent le film, mais avant ca c'est ronflette.

 

Et puis dans les 20 minutes, Beauvois piétine allègrement son film en préférant nous raconter UNE histoire, tristement carthésienne, plutôt que la fable que nous pensions suivre.

 

Dommage.

 

 

zêtes surs d'avoir vu le même film hein?!

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Beauvois part d'abord sur la foi, en tentant de caresser n'importe quel croyant dans le sens du poil

C'est marrant, plus je lis des critiques de ce film, plus je me rends compte que ce que les gens et les critiques reprochent vraiment à Beauvois, c'est de ne pas faire un procès à la religion avec son film. Comme si ça devait être une évidence, une obligation.

 

Bah moi, ça m'a fait un bien fou de ne pas m'être tapé le énième film d'un "petit directeur de conscience" qui me dit ce que je dois penser de la religion. Finalement, Beauvois a le même rapport avec la religion qu'avec la police dans "Le Petit Lieutenant" : il observe, jamais il ne juge pas. C'est ce que j'ai aimé dans ces deux films, et c'est pourquoi Beauvois est à mes yeux un cinéaste rare : il ne vous impose pas son petit point de vue moral sur telle ou telle question, sa démarche est ouverte, discrète, mais sérieuse.

 

Après, je suis d'accord, c'est un film sans surprises, j'étais d'ailleurs vraiment parti pour l'apprécier plus que ça, et au final j'ai juste trouvé ça bien. Mais moins définitif qu'un film comme Le Petit Lieutenant.

Ça méritera peut-être une re-vision...

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Non, ce n'est pas forcément une obligation. Par contre, quand tu commences à raconter une histoire qui clairement se veut universelle, pour finir par se trahir lui-même et nous offrir un simple fait divers.

 

Le film s'arrête clairement 15 minutes trop tard, et cela selon moi annihile tout ce qui avait été fait avant. Les gens qui l'ont vu comprendront, mais alors que le film pose la question "jusqu'où la foi peut te porter ?" il faut être vraiment génial pour tenir une heure 30, et vraiment con, pour

tout bousiller en y ajoutant une "réponse" ou une "proposition"

ce que fait clairement Beauvois.

 

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