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Amityville : It's about Time - Tony Randell (1992)


Nicolas

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Parmi les meubles d'Amityville figure une horloge vieille de 200 ans qui devient la propriété d'un promoteur immobilier. Or l'objet est possédé tout comme la maison, et ne veut pas la quitter.

 

Cela remonte (un peu) la pente avec cette suite, visuellement néanmoins dans la droite lignée des DTV 90's. (déco à chier, images ternes et sans relief etc...)

Après le lampadaire du 4, on nous sort une horloge, prétexte à un jeu sur le temps et une dimension spatio temporelle parallèle, finalement pas si mal et plutot exploitée gentiment içi.

Et exit les modèles familiaux si chers à nos maisons hantées, ici l'héroine est la maitresse du propriétaire qui élie domicile dans la maison au milieu des enfants, et qui continue à voir son autre amant à la vue de tous dans la maison, sans que personne n'y trouve à redire. La dimension fantastique, la plus étonnante du film

Quelques bons petits effets horrifiques, un soupçon d'érotisme, et même un peu d'humour hisse cette séquelle sans trop de soucis au-dessus des deux derniers tristes rejetons de la baraque.

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Je n'ai vu aucun des épisodes entre celui-ci et le premier film... mais c'était quand même bien pourri, et comme le dit Jérémie, symptomatiques des produits vidéos de l'époque, c'est à dire fauché, plein à pété de clichés et surtout extrêmement frileux en matière d'horreur visuelle.

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  • 7 years later...

J'en avais un bon souvenir, et j'aime bien le cachet DTV 90's en bon pervers que je suis...mais à la revoyure, le concept prometteur (l'horloge - très jouli - qui dérègle le temps) n'est utilisé qu'au début et à la fin du film. Le clin d'oeil à Gilles de Rais (décrit comme un ancien professeur...ah ouais ça bossait dur l'histoire) est sympathique...mais le récit n'en fait rien.

Les personnages, hormis la maîtresse/belle-mère, sont assez antipathiques (mention spécial au psy bg qui devient un comif relief gênant), les saillies gores trop peu nombreuses (pas compris le délire à la Society avec le débilos dans la cave mais bon...)...pas honteux, mais un peu lourdingue.

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