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Le monde, la chair et le diable (Ranald McDougall - 1959)


Dino Velvet

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Après un éboulement au fond d'une mine en Pennsylvanie, Ralph Burton attend des secours qui n'arrivent pas et finit par se libérer seul des décombres. De retour à la surface, il découvre que toute trace de vie humaine semble avoir disparu après le passage d'un nuage radioactif. En route pour New York, il traverse des avenues désertes, s'organise et récupère ce dont il a besoin dans les magasins, tirant derrière lui un chariot au pied des gratte-ciels abandonnés... Est-il vraiment le seul survivant de l'humanité ?

 

Un film après lequel je courais depuis plusieurs années et que j'ai enfin fini par voir (merci Wild Side et sa collection Les introuvables).

 

A l'arrivée ... déception !

 

Film moyen.

 

Un potentiel énorme malheureusement inexploité

 

Pleins de défauts qui, j’ai l’impression, tiennent surtout à l’époque (nous sommes en 1959).

 

Une certaine culpabilité à balancer des scènes sans dialogues (du coup, on se retrouve avec un personnage principal qui a tendance à parler tout seul !) et

à n’avoir qu’un seul personnage (on passe assez rapidement à deux, puis à trois protagonistes).

 

 

Une tonalité beaucoup trop légère (la romance à deux balles … ).

 

Globalement, un aspect cucul, coincé (on sent que la libération sociale de la fin des sixties n’est pas encore passée par là).

 

Après, le film a quand même des qualités :

 

- Une photo noir et blanc pas dégueulasse.

 

- Quelques très jolis plans de rues newyorkaises complètement désertes

 

- Des matte paintings soignés.

 

- Un scénario qui tire à boulets rouges sur le racisme et la misogynie (c’est d’autant plus remarquable à l’époque).

 

- Un sous-texte sur le péril atomique qui a le mérite de ne pas sombrer dans le discours de propagande anticommuniste pourtant bien prégnant alors.

 

- Un côté matriciel évident (Je suis une légende, Le survivant, ou 28 jours plus tard paient clairement leur tribut au film de Ranald McDougall).

 

Malgré ça, on reste loin du chef-d’œuvre oublié que j’espérais découvrir.

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Quiet earth se divise clairement en 2 parties:

 

la 1ère où il erre tout seul et s'approche dangeureusement de la folie à force de solitude. La seconde beaucoup moins intéressante où il rencontre une autre survivante et un autre homme. Partie assez décevante excepté un final philosophique qui marque.

 

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