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End Of Watch (David Ayer - 2012)


Nice Panda

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Chaque jour, Brian Taylor et Mike Zavala, jeunes officiers de police, patrouillent dans les rues les plus dangereuses de Los Angeles. À travers les images filmées sur le vif, on découvre leur quotidien sous un angle jamais vu.

 

Le film se fait démonter un peu partout, ce qui peut se comprendre et à la fois non.

Car c'est vrai que la cohérence de l'ensemble peut sembler aléatoire avec ce concept du "found footage" qui ouvre le film puis se voit de plus en plus relégué à l'arrière-plan pour finir par quasiment disparaître sans qu'on comprenne vraiment pourquoi...

 

Mais l'intérêt est (David) ailleurs : dans cette description, désormais habituelle chez l'auteur, d'un Downtown L.A. qui ressemble de plus en plus à l'enfer sur Terre.

On navigue en terrain connu et ceux qui sont allergiques à Training Day ou Harsh Times ne risquent guère d'ici changer d'opinion.

 

Pour les autres, c'est un peu la même chose, avec peut-être un degré supplémentaire dans la noirceur par rapports aux précédents scripts du bonhomme : interprétation intense, violence qui fait mal, b.o. proche de la perfection et constat général qui rapproche l'ensemble d'un Tropa De Elite.

Puisque les "gentils" semblent avoir perdu la partie et que le monde est sur le point de basculer dans le chaos, ne serait-ce le sacerdose quotidien de quelques soldats en mission (sans doute la raison de l'accusation d'oeuvre réac par certains critiques).

L'enfer sur Terre, on disait...

 

?v=pCx5Std7mCo

(qui ouvre le film)

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non, ya pas trop d'espagnol (5%) et cest facilement comprehensible.

mais bon le film demonte grave en ce qui me concerne, surtout du a la meilleur alchimie visible entre les 2 potes a lecran. le film passe la moitie du temps sur leur connerie, celles qu'on ferait surement comme eux.

tres tres bien pour ma part!!!

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franchement, a part le cote realiste des ghettos, la connection avec Tropa de elite va pas bien loin .

ici c'est vraiment decontracté, les 2 flics sont ni fafs ni zélés ni cons ni corrompus, ils veulent juste faire leur taf en s'amusant. apres, bien sur, ya quand memes des scenes tres tendues, et beaucoup d'humour noirrrrrrr!!!

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Ah mais je suis d'accord, les deux titres n'ont, formellement, pas grand-chose à voir.

 

Si ça m'évoque film de Padhila, c'est surtout pour le constat de déliquescence urbaine qui, lentement, semble ici arriver à son stade terminal.

Et laisse supposer que l'étape suivante sera possiblement celle d'une véritable guerilla ouverte entre les gangs et/ou cartels et les forces de police.

 

Impression renforcée par la nature même du L.A.P.D., police fortement militarisée (par rapport à celles d' autres grandes villes du pays) dont les actions s'apparentent, paraît-il, souvent plus à celle d'une armée d'occupation - avec toutes les bavures (Rodney King' style) qui peuvent d'ailleurs en découler...

Statut à part résultant d'une refonte du système après les émeutes de Watts de 1966, durant lesquelles la police de l'époque, en sous-nombre et mal organisée, avait été totalement submergée...

 

Quiconque est intéressé peut en trouver l'historique dans Can't Stop, Won't Stop, le pavé de Jeff Chang qui, à mi-chemin de la bio musicale et la sociologie, retrace l'Histoire du hip-hop U.S.

 

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Ouais, c'etait bien foutu, sans surprise je dirais meme (c'est exactement l'idee que je m'en etais fait en voyant le trailer). J'ai quelques reserves sur tout le climax

(entre les points de vue des flingues, le explosion de cervelle en CGI, le gang qui se fait descendre par les flics de maniere un peu hollywoodienne on va dire, et le cote cliche de la morale finale)

mais sinon j'etais tendu tout du long. Et surtout, ca m'a semble super realiste. Je n'ai pas frequente des gangs ni encore moins les cartels , mais la derniere fois que je suis alle a L.A. je l'ai vecu aux cotes de delinquants, trafiquants et autres tough bitches qui me racontaient leur deboires avec le LAPD, et la de retrouver ce language, ces baraques, ces flingues, cette culture et finalement cette obsession tres americaine du clan a honorer et a defendre (que ce soit la famille, le quartier, le groupe d'amis), ca m'a fait tout drole. Ah et le duo Gyllenhaal / Pena est tres bon. Surtout Pena qui avait ete largement sous-utilise dans Battle LA et WTC

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  • 1 month later...

 

Et bien tout pareil. J'ai vraiment aimé ce côté "réaliste".

C'est bien sec et nerveux et puis c'est violent et moi la violence j'aime ça.

Et puis avec plein de ese et de putos, ça ne pouvait que me plaire. Y a même un gros renoi tout vener.

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