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The man who stole the sun - Kazuhiko Hasegawa (1979)


Commissaire Tanzi

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Un tout jeune prof de physique s'ennuie un peu dans la vie. Du coup, il cambriole une centrale nucléaire, chourre un bout de plutonium et fabrique sa bombe atomique à la maison pour faire tranquillement chanter l'état japonais.

 

et encore, y'a même pas de smiley assez fort pour décrire la gigantesque mornifle que m'a envoyé ce film. Un chef d'oeuvre, un vrai, entré en direct dans mes 10 films préférés de tout les temps.

L'ennui urbain, la volonté de devenir quelqu'un, l'immaturité du personnage principal, ne cherchons pas plus loin, on est effectivement dans une relecture très habile de Taxi Driver, et ça tombe bien, c'est écrit par Leonard Shrader, le frère de Paul. La différence est qu'Hasegawa est un cinéaste plus orienté contestation (voir son chiantissime Youth Killer, produit par Imamura) et du coup, il ya une volonté de sa part de ne jamais sortir de son sujet pour aller dans le spectaculaire (toutes les scènes d'action sont en diaporama! ), au risque de faire chier le spectateur, ce qui n'arrive pourtant jamais. Le film est divisé en deux parties, la première, assez légère et souvent très drôle (la fabrication de la tente anti-radiation dans sa cuisine, le perso qui laisse cramer du plutonium dans sa poele car il regarde Ultraman à la TV), et une deuxième plus dramatique, que je ne vais donc pas décrire. Bref, chopez-le, c'est à tomber raide.

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