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Baskin - Can Evrenol - 2015


Jeremie

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Avis à chaud pour ce qui était annoncé comme la bombe de L'étrange festival. L'édition de cette année était d'ailleurs catastrophique. Grosse hallu quand même...mais c'est pas le sujet.

 

Alors qu'ils parlent de leur bite dans un resto paumé, des flics en vadrouille sont appellés en renfort dans un édifice abandonné. Et soudain l'horreur...

 

Premier avertissement pour cette bête de festival : NE REGARDEZ PAS LE TRAILER QUI MONTRE TOUT LE FILM.

Le second, c'est que Baskin n'est ni une bombe, ni une révélation du genre. Un bon film de festoche ou de samedi soir au mieux.

 

Version allongée d'un court du même nom (il serait d'ailleurs temps que les jeunes real arrêtent de faire ça non ? ), Baskin est un best-of de tout ce qu'à dû voir son sympathique réalisateur depuis dix ans. Avec d'ailleurs une grosse influence de notre ciné d'horreur hexagonal : c'est con à dire mais oui, on inspire (le côté craspouille/rentre-dedans, ça fait des émules). Y'a du survival horrror, du Cannibal Holocaust, du Kill List (trop même), du Refn : très original donc...

Sauf que Baskin est tout de même attachant : le film prend son temps pour poser son atmosphère, c'est vraiment bien shooté, la musique est chouette, et y'a des moments bien malaisants par ci par là. Le virage deceptif/torture porn est un peu facile hélas, et Evrenol tente d'emmener sur des terrains alambiqués pour rendre son film moins plat

manque de pot, l'idée vient de Abandonnée

.

 

C'est pas fou, mais c'est sympa, et relativement efficace. À croire que la pénurie actuelle rend plus tolérant...

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Oui ben fallait faire un choix

 

Bin nan le film (nul au passage) repassait le dimanche après-midi.

 

La ou j'ai appris que le court Baskin avait fait sa première française à l'étrange festival l'année d'avant ... alors qu'il était passé 10 mois plus tôt en première française au PIFFF

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