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Charley Varrick (Don Siegel -1973)


Nice Panda

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Charley Varrick cambriole une banque avec sa femme et un acolyte. Mais il comprend vite que la somme énorme qu'il a dérobée appartient à la mafia, qui lance un tueur à ses trousses...

 

 

 

Grosse réputation pour un film que pas mal de critiques n'hésitent pas à considérer comme le meilleur de son auteur.

Sauf qu'en fait... non.

 

Tout est pourtant réuni pour un polar rural typiquement 70's, comme on les aime. Mais rien ne décolle jamais vraiment.

Siegel semble, tout le long, hésiter sur le film à faire (entre thriller badass et satire nonchalante) et livre, du coup, un truc qui a le derrière entre plusieurs chaises.

 

On ne retrouve, ainsi, ni son habituelle nervosité de ton, ni sa brutalité sèche.

Et si ça se suit de manière tranquille sans qu'on s'ennuie trop, c'est aussi loin d'être passionnant : comme si on attendait pendant toute la durée que l'ensemble passe la seconde et démarre enfin...

 

Déception, je suis...

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Exactement. Grosse déception la 1ère fois. Je l'ai revu (un peu) à la hausse comme un polar non-chalant et ironique et ça passe mieux. On est très loin du sec et brutal dirty harry. Et walter Matthau en vieux dur qui emballe une jeunette bof. Peu de péripéties, rythme lent. Reste Joe Don Baker en tueur à gages texan fier de ses costumes de beauf que l'on voit trop peu dans le film.

Walter Matthau n’aimait pas du tout le scénario et a tenté en vain de le modifier puis il a complètement dénigré le film à sa sortie. Il n'a pas complètement tord.

Très bonne introduction de feu Alain Corneau sur le dvd du film

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Ah oui, l'entretien avec Corneau est vraiment passionnant : le gars semblait humble, sympa, chaleureux et il partage son enthousiasme avec une passion communicative.

Même qu'il est dommage que le film dont il parle n'entretienne (à mon sens) que peu de rapports avec celui que j'ai vu.

 

P.s. : concernant le perso de Matthau, ce qui m'a surpris est justement

qu'il emballe ainsi la jeunette, alors qu'on le voit depuis le début du film porter le deuil de sa femme. Pas forcément très cohérent...

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Les films américains 70's, on est tous d'accord je pense pour dire que c'est une décennie exceptionnelle, avec une pelletée de chefs d’œuvre, de films fous, rares, précieux, barrés, atypiques, etc, etc... et je pense qu'on bénit tous une bonne flopée de tous ces titres. Mais du coup, revers de la médaille, y a quand même aussi de nombreux trucs estampillés "chefs d’œuvres méconnus", etc... qu'on peut trouver largement surestimé aujourd'hui... (enfin, surestimé par deux trois critiques ou cinéastes tendance enflammade).

 

Je n'ai pas vu le Siegel, mais je pourrais reprendre le texte de Nice Panda à la virgule près pour plusieurs films de l'époque....

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