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Faust - Brian Yuzna (2000)


Fabrice

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Désespéré par le meurtre de sa compagne à la suite d'une agression, l'artiste John Jaspers est sur le point de se jeter d'un pont quand arrive en limousine un étrange personnage prétendant se nommer M. Il propose rien de moins qu'un pacte satanique à John, son âme contre la possibilité de se venger des assassins de sa femme...

 

Ben c'est pas la joie ce film ...

Les intentions ne sont pas en cause, on est bien dans l'esprit de ce que fait Yuzna habituellement. Par moments on retrouve d'ailleurs certaines réminiscences de Society, dans ce que fait subir M à sa "muse" ou pendant la partouze finale.

Mais l'aspect lisse du film, qui semble avoir été tourné avec un caméscope à 500€, annihile complètement l'atmosphère glauque et malsaine que le réalisateur à voulu instaurer.

On ajoute à ça l'interprétation cataclysmique de nullité (c'est Jeffrey Combs le plus sobre, c'est dire), et un final incroyablement pourri avec une espèce de monstre mal détouré qui envoie un rayon rouge qu'on croirait gratté à même la péloche comme dans les pires nanars turcs, et on obtient un film qui ne surnage que par la grâce de quelques passages gore, moult plans nichon gratuits, et une bande-son qui débourre.

 

DVD studiocanal standard, (trop) belle image, son 5.1 qui démoule, dispo à 3€ chez Amazon.

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Il faut bien comprendre que ce film est une sorte de reprise de Yuzna par rapport a Mutronics (adaptation du Manga Guyver, dans lequel on retrouvait dèja J.Combs en « Doctor Est ») dont Faust reprend en plus de la trame certaines scènes comme celle du combat dans la rue contre les loubards. C’est a peu de chose prés le même récit, l’histoire d’un gars qui devient un « super héro » un peu malgré lui.

Mutronics avait été fait en 1991 produit par Yuzna et réalisé par Screaming mad George et Steve Wang (que l’on retrouve tout deux maquilleurs pour les créatures Underworld) une sorte d’apologie du latex très fun.

Evidemment Faust est loin d’être parfait mais il faut savoir c’est l’adaptation d’une BD que Yuzna a finalement très peu retouchée, le matériau de base est dèja excessivement puéril.

Le film conserve malgré tout cet aspect caricature de violence hyper jouissive et met en scène une des plus belle actrice Espagnole de tout les temps qu’est cette barcelonaise de 31 ans de Monica Van Campen dont la plastique est magnifiquement filmée pour le coup.

On retrouve aussi dans le film l’acteur espagnol Fermí Reixach, en commissaire véreux, que l’on a pu récemment voir dans Semana santa ou Darkness.

Toujours pour défendre le film il faut savoir aussi que c’est le premier film de Yuzna tourné sur le sol Espagnol puisque c’est sa première association avec Julio Fernandez et la Fantastic Factory, sur un scénario qu’il n’a pas écrit (oui l’adaptation est des auteurs de la BD) et faut bien comprendre qu’a l’époque le Monsieur ne parlait même pas la langue de Cervantes. A mon avis un coup moyennement raté quand on voit le dentiste 2 son dernier film américain.

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a noter que pour le même prix on a droit un peu partout a l'edition Espagnole Filmax de Faust dans un magnifique double DVD rempli de Bonus (comparaison film/bd) interviews etc.

Avec en plus un piste DTS et des sous-titres anglais.

Je n'ai pas constaté sur cette edition les problèmes d'image soulevés par Buralo.

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Un très bon film, bourrin et gore, mais à mille lieues du comic dont je suis fan depuis 15 ans (oui, il sort un n°/an, à peu près... ). Une adaptation fidèle aurait été parfaitement impossible vu le quotient de gore, violence et sexe qui s'étalent sur les pages...

 

Une surprise agréable vu que je ne suis pas très fan de Yuzna, d'habitude (SOCIETY, erk !).

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