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Night Warning - William Asher (1981)


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Waow! Quel choc!

 

Tante Cheryl (Susan Tyrrell) recueille son neveu Billy (Jimmy McNichol, le frère de Kristy) après que ses parents meurent dans un accident de voiture. 14 ans après, à l'aube de ses 18 ans, il songe à partir à l'Université de Denver. Mais Tante Cheryl ne l'entend pas ainsi et va basculer petit à petit dans la folie et le meurtre afin de garder son neveu. Il apparait clair qu'elle est à l'origine de la mort des parents pour s'accaparer la présence du neveu. Mais pourquoi?

 

En fait, l'histoire est nettement plus complexe que cela, le film étant un compendium assez incroyable de sexualité refoulée (ou non), d'inceste borderline et de violence éruptive - dont un effet Carrie un peu attendu mais qui vire dans une folie furieuse assez incroyable

 

Une sous-intrigue plutot inédite à l'époque. Cheryl essaie de provoquer sexuellement le réparateur de TV qui se refuse à elle. Elle finit par lui planter un couteau en pleine gorge. Billy arrive et retire le couteau de la plaie, tandis que Cheryl clame qu'il a tenté de la violer. Le shériff (un Bo Svenson bourrin au possible) n'en croit rien et pense que Billy a fait le coup. il s'avère en fait que le réparateur était avec ... le coach de basket ball de l'équipe de Billy. Et Svenson, homophobe et raciste comme pas permis, pense qu'il s'agit d'un règlement de compte "entre sales pédales". C'est d'ailleurs ce qui motivera son enquete, il n'aura de cesse de harceler Billy sur ce sujet. Ce qui jouera d'ailleurs un role dans le final sanglant.

 

Autre chose : la brutalité et le gore. là aussi, pour 1981 (car le film ne date pas de 1983), c'est quelque chose pour ce type de film. la première scène de l'accident est à scotcher. La voiture des parents vient s'encastrer dans un pick up trasnportant un poteau en bois. le poteau en bois va venir exploser le crane du conducteur (effet garanti) et provoquer la chute spectaculaire d ela bagnole dans le vide pour exploser une fois à terre. ca a déjà ete fait maintes fois, mais là, c'est quelque chose!

 

On a aussi droit à une attaque au sabre, un coup de marteau en pleine tete, une décapitation, des coups de haches... visiblement, certaines copies seraient cut (et le film fut banni en Angleterre à l'époque, faisant partie des "video nasty"). certes, c'est assez light aux vues de ce que nous connaissons aujourd'hui, mais il est indéniable de trouver une certaine brutalité parfois rude.

 

bref, une ambiance qui s'enfonce lentement dans la folie, mais surtout un certain soin dans la mise en scène (les couelrus de l'intérieur de la maison, toutes en teintes marronasses/décrépites, par exemple).

 

le final se déroulant en pleine nuit pendant le dernier tiers et une Susan Tyrrell époustouflante de tuerie! Elle atomise absolument tout sur son passage. A reléguer Louise Fletcher et toutes les tarées cinématographiques au rang de pisseuses.

 

 

Vu sur une VHS NTSC de chez Atlantis Video ( titre : Butcher, Nightmare maker), durée : 92 mn 40

 

aussi connu sous le titre de Night Warning, Nightmare Maker.

 

Sorti en VHS en France sous le titre A La limite du cauchemar (chez GCR et Stemick)

 

Le réalisateur n'est autre que William Asher, auteur de plusieurs beach movies dans les années 60, mais également metteur en scène de nombres épisodes de Ma sorcière bien aimée. Comme quoi!

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  • 1 year later...

Ah ben c'est vraiment très bon !

 

Susan Tyrell a toujours été un second couteau inquiétant, mais alors là elle crève l'écran. Elle valse entre la bonne mère cookie, la clocharde démente, la nymphomane furieuse...elle a vraiment de purs regards de feu ; sans parler de sa complicité relativement malsaine avec son neveu, on y frôle très largement l'inceste. Quant à l'incarnation de l'ordre et la justice, Bo Svenson y compose un personnage vraiment hautement détestable

j'ai été très étonné qu'il se fasse finalement dégommer en fin de bobine par le héros

 

Mise en scène vraiment tip-top et un final d'une noirceur et d'une violence sans parler de l'intro et son accident de voiture traumatisant. Bon bref, tout est déjà dit par SWS (dont j'étais persuadé de la présence de la review, sans savoir franchement pourquoi ).

 

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