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Burger Kill [Drive-Thru]- Brendan Cowles & Shane Kuhn (2007)


Florent

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A la veille de ses 18 ans, Mackenzie s'ennuie à mourir dans sa petite ville d'Orange County. Sa vie va prendre un nouveau tournant lorsqu'un tueur sanguinaire déguisé en Horny le Clown, la mascotte du fast-food local, s'en prend à ses petits camarades de classe. Au fil des meurtres, Mackenzie est persuadée que sa mère lui cache une terrible vérité. La jeune femme devra trouver la clé de l'énigme avant de passer à son tour sous les lames saignantes de Horny le Clown !

 

Fast Food, Fast Film

 

Malgré les apparences (un énième slasher avec un tueur masqué décimant des adolescents dans une petite ville de Californie), Burger Kill s’avère une série B tout à fait regardable. Certes il ne va pas rentrer au panthéon des films les plus innovants mais sans prétention et avec une certaine dose d’humour, le film se laisse regarder sans déplaisir et fait passé un petit moment bien sympathique accompagné bien entendu d’un menu best of.

 

Soyons clair, pour apprécier le film de Shane Kuhn et Brendan Cowles, le spectateur ne devra rien attendre vis-à-vis du film. Le film reste bien ancré dans un genre balisé par Michael Myers, Jason Voorheers et consort.

 

Mais l’intérêt du film réside dans ce qu’il réactive chez le spectateur, amateur de série B. Un retour nostalgique aux meilleures heures de la vidéo des années 80. une période qui permit de voir le pire comme le meilleur des slashers (pour moi les meilleurs ersatz sont Rosemary’s killer [The Prowler, Joseph Zito (1981)], Meurtres à la Saint Valentin [My Bloody Valentine, George Mihalka (1981)].

 

Le boogeyman présent dans Burger Kill est Horny le Clown, effigie d’une chaîne de fast-food (déclinaison astucieuse et ironique de Ronald Mac Donald et de la peur que les clowns peuvent susciter chez le public), Hellaburger. Muni d’un hachoir, notre tueur taille dans le vif du sujet (tuer le plus de demoiselles) par des séquences très graphiques, appuyées par des effets spéciaux honorables pour une production très modeste.

 

Des acteurs plus habituaient à côtoyés le petit écran pour des séries TV qu’à frappé le fronton des cinémas de leurs visages.

 

Voilà, pas la purge annoncée par certain, mais un petit moment sympa. Vite vu, vite oublié, un vrai cinéma fast food.

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J'ai été agréablement surpris.

Ca ne se prend pas au sérieux une seconde, c'est généreusement gore et les personnages sont pour la plupart bien stupides comme il faut. Et le scénario ne se gêne pas de pointer du doigt certains maux de la société américaine, que ce soit la malbouffe (évidemment) ou l'administration Bush (c'est pas très subtile, hein, mais ça fait pas de mal).

Et niveau rythme, le film possède une certaine patate communicative...

Bref, c'est nettement meilleur que n'importe quel neo-slasher post-scream.

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