Xangadix - Rudolf van den Berg - 1992

[Jeremie]

 

On aura beau souvent cité le multi-primé avoriazeu Dick Maas, rayon hollande, le cas Berg est quand même plus intéressant Enfin je parle, hors Verhoeven bien sûr

 

Qui se souviendra donc de ce Xangadix (aka Der Johnsons), de passage rapidos à l'avant-dernier festival d'Avoriaz avant de tomber dans l'oubli comme ces nombreux congénères européens (Julia & Julia, Les amants intemporels, La femme du marchand de poisson, Le secret de Sarah Tombelaine et d'autres machins bidules plus ou moins réussis) ?

 

On nous parle ici de Xangadix, un esprit maléfique qui semble tout droit sortit d'un manga, et des sept frères souhaitant provoquer son réveil et surtout lui permettre de régner sur la terre pour y faire un tas de vilaines choses.

Ceux-ci sont enfermés voilà des lustres dans un quartier de haute-sécurité depuis le massacre qu'ils ont perpétrés dans une maternelle à l'âge de sept ans (!!), mais ne vont pas tarder à se faire la malle pour retrouver leur soeur...

Bref, ça cause sacrifices et inceste, le tout bien joué, bien photographié, et avec un zeste de psychanalyste. Le film de Berg a tendance a méchamment s'essouffler au bout d'une heure (l'enquête inévitable où on aura tout compris dix minutes à l'avance, on nous l'a fait pas hein) avant de se booster méchamment, s'habillant d'un sens du spectaculaire tout américain cette fois, avec torrent de sang, décapitation à la machette, poursuite, explosions, électrocutions... Le tout avec une tonalité épique qui donne un beau coup de fouet aux dernières minutes.

 

 

 

[Eric]

Un bon film en effet mais qui, selon moi, souffre d'un aspect trop télévisuel. Enfin, il faut dire que la vhs n'est pas de trop bonne qualité et que le version française ne doit pas arranger les choses. Sinon, il est vrai que l'histoire est assez géniale.

[Kerozene]

J'avais placé des espoirs un peu trop élevés dans cette bande plutôt singulière. Si l'histoire et le final en font un film fortement recommandable, il est vrai qu'on s'y ennui poliment pendant une bonne moitié. Mais ton texte donne envie de lui accorder un nouveau visionnement.