Steve

Une comédie romantique populaire co-produit par la République populaire démocratique de Corée, la Belgique et l'Angleterre en 2012, fruit de six ans de travaux. Ca dure 1h20, ça pétille de partout, on dirait un film américain d'entre-deux guerres, avec l'histoire par contre plutot atypique d'une fille de la classe ouvrière qui décide de réaliser son rêve de devenir une artiste de cirque. C'est à voir pour les amateurs d'OFNI, ou les passionnés de Corée du Nord. Tout est lisse, soit disant apolitique, et à vrai dire une comédie romantique comme on en bouffe par paquets depuis des années, mais avec nous yeux d'Occidentaux, toutes les couches de propagande sautent aux yeux. Vraiment une curiosité. OtVnYcFAGLU

Au Mexique, la famille d’Estela, une jeune fille de 12 ans est prise dans un engrenage de violence lorsque celle-ci tombe amoureuse d’un jeune policier impliqué dans un détournement de drogue. Alors oui, après Los Bastardos, on était en droit d'être un peu méfiant envers Escalante, mais Heli est carrément plus implacable. C'est un exposé condensé des faits divers qu'on a pu lire sur le Mexique ces 5-10 dernières années, avec ces gangs à la solde des cartels prêts à commettre les pires atrocités avec la complicité de milices paramilitaires. Mais c'est sublimement mis en scène, le prix à Cannes n'est pas volé, il n'y a rien à jeter et c'est douloureux de bout en bout, en particulier le dernier acte, nihiliste à fond sous ses faux airs d'exutoire moraliste. Chapeau Amat. qfcNTCn9k5g

Ca se laisse voir jusqu'à la scene de l'avion où là vraiment ca prend l'eau de tous les côtés. En lisant ce thread juste après et en particulier le lien vers une description de la fin originale, on comprend mieux ce qu'on a l'écran. Si effectivement le tiers du budget est passé dans des scènes de guerre qu'on ne verra jamais, il ne restait plus grand chose pour conclure le film d'une autre maniere, du coup la nouvelle fin est suuuuper cheap. Vraiment dommage.

Revu ce weekend. Ce film se bonifie avec l'âge.

C'était puissant. Rien que les 20 premières minutes qui ne racontent absolument rien, avec une suite infernale de réferences sans qu'on ne sache même pas de quoi le film va parler ou qui sont les persos principaux. Ou même pas, rien que les 2 premières minutes avec un sosie d'Amy Winehouse (déjà bien accablée la pauvre) et du catcheur d'American Gladiator (une truc de télé-réalité qui a duré à peine 6 mois). C'est insupportable pour quiconque ce truc.

Très classe cette première saison. Le dernier episode est un peu bizarre et fait un peu poseur je dirais, mais bon c'est bien qu'on ait l'ambition de construire quelque chose sur le long terme. Sur la longueur sinon, la progression est très naturelle, et ça fait du bien de voir une bonne série de genre française qui ne soit autre chose que du polar. En plus, je m'attendais à un truc qui au final soit un pamphlet societal, alors qu'on ne tombe jamais dans ce travers, on pense plus aux séries fantastico-dramatiques anglosaxones comme Twin Peaks ou les adaptations de Stephen King. Même si ça reste très "français" dans la lecture, dans le bon sens du terme, comme on peu reconnaître une bonne fiction allemande, anglaise ou suédoise. Le plus, c'est que ça s'exporte super bien dans le monde, comme quoi quand on veut on peut.

PHgfbUwKQNY Bon bof bof bof le premier episode. La serie semble être une expansion du film original, avec quelques flashbacks pour développer les persos secondaires ainsi qu'une intrigue fil rouge sur la mythologie aztec effleurée seulement dans le premier film. En l'occurence, le premier episode étire sur 45 minutes les 10 premieres minutes du film dans la station service. Le remplaçant de Clooney fait un peu pitié en voulant à tout prix imiter tous ses tics, celui de Tarantino est un peu plus intéressant. Mais bon ça manque de tout ce qui faisait le punch de cette scène-là. On verra ce que ça va donner, mais si les épisodes suivants suivent la même trame, on va bien se faire chier avant la moitié de la saison.

Je pense surtout a une trilogie pour le cote americain et le fait que certains personnages se retrouvent a faire des cameos dans les autres films.

Je l'ai vu. C'etait finalement ni plus ni moins l'idee que je me faisais des films du tandem. C'est d'une betise scenaristique et pauvrete visuelle absolue. Par contre, je peux tout a fait comprendre que ca marche assez pour rentrer dans ses frais. Je pense que je pourrais tres bien revoir un autre de leurs films si j'en ai l'occasion un autre dimanche apres-midi. C'est 50% de gags vulgos caca-prouts (que j'adore), 50% de references qui sentent deja le moisi entre le moment ou on a decouvert la bande annonce et le moment ou on voit le film. De maniere assez perverse, je trouve que ce pathetisme est encourageant.

Son film le plus solide je pense, de part son accessibilité et son manque de temps morts. On est en terrain connu (le concept "no reason" ne semble pas connaitre de limite), mais la construction à sketchs fait qu'on est motivé au fur et à mesure à rire de ces caricatures de personnages et de cet humour absurde, sans forger de grand espoir que le tout forme nécessairement quelque chose de cohérent. Maintenant, est-ce qu'il aurait conclu sa trilogie et pourrait être passer à autre chose... ?

C'est vrai qu'il y des reals sur lesquels j'ai plein de prejuges mais j'ai deja vu au moins un film (Jarmush, Woody Allen) Mais la de tete je dirais John Cassavetes Peter Greenaway

Je ne suis pas trop d'accord sur le propos du film, qui est un peu plus large que "le saphisme pour les nuls". Il y a quand meme de ca, mais dilue sur 3h, ca attenue un peu la portee communautariste du film. J'ai plus eu l'impression d'un film sur l'entree dans l'age adulte (chapitre 1) et d'une etude de la vie de couple a la Before Sunset/Sunrise (chapitre 2). D'ailleurs j'espere que Kechiche nous epargnera une suite comme evoque plus haut.

Merci a Netflix d'avoir recuperer le film aussi vite. J'ai pu mater ca tranquillou chez moi, alors qu'au cinema je pense que la seance aurait ete interminable. Je n'ai pas envie d'etre plus mechant que ca avec tout le monde, Adele E. est convaincante, Seydoux joue son role, Kechiche bien qu'ultra-complaisant propose quelques beaux instants de cinema (le plan final m'a souffle je ne sais pas encore pourquoi). Mais alors ca s'etale, ca s'etale... genre Enter The Void mais sans la justification de l'acid trip. Et comme disait Cyril sur Facebook, tout avait deja ete dit dans d'autres films bien plus courts comme Fucking Amal dont on retrouve enormement d'elements. Et puis il y a plein de details qui ont provoques la moquerie en moi, genre la costumiere qui choisit des t-shirts Planet Hollywood ou Robocop pour les lyceens, Adele qui lave enfin ses cheveux gras apres 23 ans lors des 15 dernieres minutes, le dialogue style "je te fais du coude" sur la machine a reve du cinema americain. Pas l'extase, mais c'est du cinoche somme toute assez classique et "commercial" dans le sens abordable du terme, je peux comprendre que le film puisse resonner chez un large public.

Ouais mais en 4DX ca doit le faire nan ? Par contre c'est vrai que Kiefer est totalement absent des bandes-annonces, a se demander s'il a plus de 5 minutes dans le film

Set over the course of a weekend tournament for chess software programmers thirty-some years ago, COMPUTER CHESS transports viewers to a nostalgic moment when the contest between technology and the human spirit seemed a little more up for grabs. We get to know the eccentric geniuses possessed of the vision to teach a metal box to defeat man, literally, at his own game, laying the groundwork for artificial intelligence as we know it and will come to know it in the future. C'est King of Kong meets Napoleon Dynamite en mode turbo hipster. Il faut surtout le voir pour la reconstitution des annees 80 avec ces vieilles machines transportees sur des chariots, les looks geeks de folie, et quelques scenes tres droles qui pourraient etre cultes, si le film savait rester dans son cadre. La ca part autrement un peu dans le cote artsy philosophico-prout-prout assez regulierement, c'est dommage. vnoHSnJsy6Q u7nRU05yxRE

Pareil que tout le monde. C'est plutot jouissif jusqu'a la scene de l'excavatrice en feu. Apres, ca retombe comme un soufflé et et on trouve vite le temps long. A peu pres le meme syndrome que dans Drive Angry d'ailleurs.

Pareil que Benj. Je n'ai pas reussi a completement deteste (ca blaste, y'a un ou deux morceaux de dialogues qui correspondent a l'univers Die Hard et Willis est un poil meilleur que dans Expendables, GI Joe, et cie), meme si c'est une horreur visuelle auquelle je rajouterai les infames lens flares et la grosse proportion d'effets numeriques hideux et contre productifs.

Vu sur Netflix dans la version censuree US sans le plan nichons. Scandale ! Je suis reste jusqu'au bout cecidit, et force est de constater que Besson a un sens de l'humour au raz de paquerettes et qu'il ne dirige pas ses acteurs, tout le monde cabotine a fond les ballons. A la limite je prefererais l'adapation de Belphegor.

De l'avis de ceux qui ont trouves ca desolant. Du casting au design, en passant sur les longues plages de dialogues pseudo-philosophiques, on dirait que le studio essayait de surfer avec 5 ans de retard sur la vague Dark Knight. Et puis, je ne comprends pas comment on peut faire un film sur Detroit aussi clean visuellement, alors que l'original etait premonitoire sur l'etat actuel de la ville. Je passe sur le prologue a Teheran Vu en 4DX, et c'est pas trop mal par contre, ca se fond bien avec l'image. Le moment ou RoboCop fait ses premiers pas

A group of Egyptian revolutionaries battle leaders and regimes, risking their lives to build a new society of conscience. Une vraie bombe, la revolution egyptienne des premieres manifs aux recents evenements, vu de l'interieur aux cotes des revolutionnaires, de l'armee, des freres musulmans. C'est absolument dingue a voir, les images sont a couper le souffle, l'emotion a vif, et on comprend sans de grand discours socio-politiques tout ce qui a peut mettre le feu au poudre dans le pays. A noter que c'est le premier documentaire distribue exclusivement par Netflix a etre en lice pour l'Oscar du meilleur documentaire. 4hPmpfsAWFc

C'etait mechamment mortel. Ca part dans tous les sens, ca va a 100 a l'heure et j'ai du rater 1 gag sur 5 tellement j'en prenais plein la tete. Surtout, ca a le merite de vraiment faire un produit intelligent avec un cahier des charges on imagine bien costaud vu les boites derriere. C'est tout le merite de certains prods ricains quand meme qui arrivent a surprendre sur les projets commerciaux les plus casse-gueule. Mais ca va faire un tabac a la Wreck-It-Ralph je pense voir plus, le cinoche etait blinde de gens de 20 a 35 ans en soiree.

4ORtLAxueLU

Je n'ai pas deteste. Meme si l'arc dramatique est pas toujours interessant a suivre, la thematique est la et m'a interpellee. Un peu un compagnon a The Children en quelque sorte. La direction des acteurs est pas toujours au top, et l'imagerie du film d'horreur utilisee est un peu impersonelle comme le dit Jeremie plus haut. Mais chapeau a Marina De Van pour s'etre lance dans cette aventure. Hate de voir ce qu'elle nous prepare.

De Thomas Szabo, Hélène Giraud Dans une paisible forêt, les reliefs d’un pique-nique déclenchent une guerre sans merci entre deux bandes rivales de fourmis convoitant le même butin: une boîte de sucres! C’est dans cette tourmente qu’une jeune coccinelle va se lier d’amitié avec une fourmi noire et l’aider à sauver son peuple des terribles fourmis rouges... C'est vraiment pour les tout tout petits hein. C'est mignon tout plein, mais j'aurais aime un peu plus de profondeur pour un long-metrage. En tant qu'adulte je me suis un peu ennuye au bout d'un moment. Mis a part la sequence de la course-poursuite dans le premier acte, ca manque un peu de folie. J'avais du voir quelques episodes de la serie au fil des ans, et j'avais le souvenir que le rythme fonctionnait mieux. Par contre j'aurais bien aime le voir en 3D, mais bizarrement le film n'est distribue qu'en 2D il semblerait ici. JJVBVjly29U