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Robe Bottine

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Tout ce qui a été posté par Robe Bottine

  1. Je suis assez d'accord pour qualifier Starcrash de véritable somnifère sur pelloche. En tout cas, me concernant, l'interêt, déjà faible mais bien présent que je portais initialement au film n'aura pas survécu à un second visionnage qui s'est avéré bien pénible et interminable. Contamination, idem, quoique déjà plus supportable...
  2. Un film d'auto-défense honnête mais sans véritable surprise. Déjà fait, vu puis refait et revu ailleurs... En revanche, la psychologie des personnages de William Devane et Tommy Lee Jones,"morts-vivants" dont l'âme a été bouffée par la guerre qui parviennent à se comprendre d'un simple regard, là où leur entourage respectif ne les perçoit plus que comme des êtres définitivement désincarnés, ça, ça vaut franchement le détour... Dans le même registre, je lui préfère malgré tout "Le droit de tuer", plus mémorable...
  3. Qu'on se comprenne : c'est bien le truc souffrant d'un anachronisme chronique où des gus se bastonnent et se canardent à l'arrière de jeeps sur des plaines coréennes en plein XX ème siècle pour se retrouver le plan suivant en plein simili-western dans une sorte de ville du far-west qui ressemble à tout sauf à ça mais heureusement, Morricone est là pour nous le rappeller ? Enfin, en tout cas, je l'ai vu à partir de la k7 effectivement intitulée "La guerre des gangs" et je confirme que c'est bien du Lai. Par contre, pour ce qui est de la k7, à défaut d'avoir échoué dans les canalisations de mes chiottes, je suis au regret de t'apprendre que le film n'aura pas survécu à un terrible virus se transmettant actuellement entre vidéophiles : le "copie-par-dessus-un-autre-film-gounia", plus sobrement intitulé le "copiegounia". Si j'en retrouve un autre exemplaire, je te fais signe
  4. Très mauvais pour ma part. J'ignorais que Menzies était un pro de la déco, je n'en suis que plus surpris, ayant pourtant trouvé les décors affreusement routiniers (des grottes, des grottes et... des grottes, chouette) et vides, d'autant plus qu'on en dénombre à l'arrivée très peu. Quant aux rebondissements en pagaille, désolé mais je les cherche encore. Va pour la première demi-heure où l'on se demande entre autres si les parents du petit sont des envahisseurs où non en revanche, la seconde moitié du film ne se résume qu'à des poursuites interminables dans des grottes (encore elles !) entre aliens, humains et soldats pour déboucher dans le coeur de la base extra-terrestre, tristement risible. Etant un fan absolu de la sci-fi des années 50, je l'ai avalé en travers de la gorge celui-là.
  5. Bah de toute façon, pour espérer le voir, y'a pas 36 solutions. Méthode réprouvée approuvée par moi aussi Concernant les sous titres, ils n'existent pas. En revanche, dispo chez Mr Donkey et tous ses amis, il existe une espèce de traduction en anglais faite par un occidental, se présentant sous la forme de sous-titres expliquant les grandes lignes du film à divers moments clés. C'est un fichier .nfo de 2 Ko. Vivement conseillé mais bon, comme expliqué plus haut, l'histoire est superficielle...peu de dialogues, c'est surtout le visuel qui prime ici.
  6. C'est curieux...difficile pourtant d'oublier Soledad. Cela dit, j'en garde pas non plus un souvenir impérissable malgré ce petit "détail" qui fait toute la différence
  7. Si on peut volontiers s'interroger parfois sur la santé mentale des japonais (et ce n'est certainement pas ce film qui va nous rassurer là dessus), on ne peut en revanche nier qu'en matière d'avance sur leur temps, ils se posent là. Hausu a déjà 30 balais et pourtant, il épouse une telle richesse inventive et visuelle qu'on jurerait que le film n'a pas plus de cinq ans d'ancienneté. Bien sur je suis surement pas en train de dire que les films d'antan sont systématiquement pauvres artistiquement et les oeuvres récentes des modèles de prouesse artistique. Non, c'est juste que les faits sont là : Hausu n'a pas pris une ride trente années après sa création. Une inventivité de tous les instants se traduisant par une multiplication sans cesse grandissante d'effets de lumières, de filtres de couleur, de montage, de photographie, de trucages bluffants... Paradoxalement, l'intrigue principale s'avère très superficielle : une jeune lycéenne accompagnée de six amies se rend dans la maison de campagne de sa tante, une demeure bien entendu hantée et pire que ça : vivante... L'ambiance du film est absolument inqualifiable. On navigue quelque part entre le manga, la bande-dessinée "live" (les personnages évoluant parfois dans des décors dont l'arrière plan peint fait office de "trompe-l'oeil"), l'horreur cartoonesque anticipant sur les Evil Dead de Raimi, et on a même droit à de drôles de séquences musicales joyeuses à l'imagerie hippie (la musique fait d'ailleurs penser à du Jefferson Airplane de la grande époque). Malheureusement, ce mélange étourdissant de thèmes n'est pas sans conséquence fâcheuse : c'est un peu "trop beaucoup" au bout d'un moment, si bien qu'on frôle l'indigestion, en particulier lors du final horrifique totalement dément, d'une hystérie rarement vue au cinoche : les meubles prennent vie, un piano dévore une câtin, une autre découpée en morceaux parvient à faire virevolter ses membres, les portes claquent, une tapisserie de chat dégueule du sang, des spectres apparaissent et disparaissent, des vortex spatio-temporels entrainent les jeunes filles dans des limbes sans fin, etc. Etourdissant, et moi qui suis pas trop friand en temps normal de cinéma nippon, j'avoue avoir été un chouia gâvé par le côté manga parfois un peu trop prononcé à mon goût. Quoiqu'il en soit, que l'on soit hermétique au cinéma asiatique ou bien un fan acharné, ce film est à découvrir absolument, histoire de se ramasser quand même malgré ses quelques défauts une bonne tarte dans la gueule. Un film malheureusement difficile à trouver puisqu'uniquement dispo en dvd sur le continent asiatique.
  8. Thrones - "Sperm Whale". Sonorité très "melvinsienne", Joe Preston oblige. A ecouter ne serait-ce que pour la reprise du thème de Django
  9. Ce n'est pas un but, c'est une constatation
  10. Les nuits chaudes de Cleopatre, c'est en fait de Rino di Silvestro et c'est exécrable, encore moins bandant que les téléfilms érotiques d'M6.
  11. Comprends pas trop l'effervescence autour de ce film. C'est parce que Mad l'a inclus dans son dossier Top 100 qu'une foultitude de personnes le recherche ? Carradine est grimé en bonne femme, il chante une très chouette chanson au début et après ? C'est tout ce que j'ai retenu du film pour ma part. Ce qui me frappe le plus, c'est le côté prétendument rare qu'on prête à la k7...tout sauf une incunable. Je l'ai déjà croisé à 3 reprises ces dernières années sans vraiment chercher dans des brocantes et des video-clubs, et même un Video Futur, c'est dire...
  12. Ignoble. Du Joseph Lai tout vomi. Déjà 5 minutes de film et on comprend plus rien à force d'introduire toujours plus de personnages, d'intrigues à base de trahisons entre tous les protagonistes, de stock-shots et de séquences tout droit issues d'autres productions maisons. Tout cela sur la musique de Morricone honteusement pillée pour l'occasion et avec tout le savoir (pas) faire de la petite bande à Lai, qui continue mine de rien encore aujourd'hui à pourrir les brocantes et autres cash de province avec les innombrables merdes ninjas et les étrons de Ho qui y pullullent en k7, en lieu et place de vhs plus anciennes et surtout de films plus décents. Personnellement, j'ai pas tenu plus d'une demi-heure avant d'éjecter la cassette. A jeter aux chiottes.
  13. Le tueur de la forêt est une merde infâme et Bobby est un bon petit film Je vais me coucher
  14. Pareil que toi. J'en ai chié pour recupérer la k7, que je rêvais de convoiter au vu de la jaquette, irrésistible à première vue car dégueulasse. Mince, ça sent le film crados obscur et puis... et puis on voit le film en question et ça refroidit instantanément. C'est épouvantable et pire que tout : totalement mensonger. Pas de sang, pas de sexe. En fait il y a rien. C'est du néant sur pellicule pendant plus d'1 h 30 (oui parcequ'en plus ça parait vraiment interminable très vite). Toutefois, je conseille à n'importe quel kamikaze qui souhaite quand même voir ce truc de le visionner en compagnie de potes...le suppo passe un tout petit mieux. Y' a matière à rire heureusement par le truchement de la mise en scène pire qu'approximative (je soupçonne Raul Fernandez d'être un disciple de Doris Wishman) et de la VF assez tordante. A part ça, le titre en dit long : c'est un véritable outrage à notre vie de cinéphage. Par contre, un peu de respect, monsieur le zombie pour Troy Donahue, insignifiant au possible effectivement (d'ailleurs, il me fait penser un peu à Al Cliver ce qui est un signe ) mais le bonhomme a tout de même joué dans le Parrain 2 et dans Seizure d'Oliver Stone.
  15. Le tueur de la forêt Putain de slasher je suis fan !!! Certes c'est aussi mal branlé que du Bill Rebane, c'est mal joué/cadré/monté/photographié/filmé, on capte rien à la moitié des scènes gores mais il y a une ambiance incroyable...totalement indéfinissable mais elle est bien là et la bande sonore bon dieu, LA BANDE SONORE !!! Le film a connu une sorte de remake officieux sous le titre de Memorial Valley Massacre en 88 avec Cameron Mitchell et William Smith (dans des apparitions plus que furtives). Une véritable merde cette fois et sur toute la ligne.
  16. vu il y a quelques années, à défaut de ne l'avoir malheureusement pas découvert dans ma tendre enfance. Je me serais chié dans le calbute je pense. Pour apprécier pleinement le film (téléfilm plutôt), faites l'expérience : essayez de vous imaginer en train de le découvrir avec des yeux de mioche. Faites pas les cons, allez pas énucléer le gosse des voisins. Non, je parle de se mettre en situation mentale, s'imaginer qu'on a qu'une dizaine d'années devant le film et ça peut marcher. Ca a marché dans mon cas, j'ai ressenti quelques frissons alors que je flippe rarement devant un film d'horreur. Par contre, la VF est assez minable. Je crois que dans la version originale, les espèces de gnomes chuchotent alors que dans la VF, ils parlottent entre eux avec un timbre de voix assez élevé, ce qui estompe un peu la pétoche que l'on peut ressentir. En tout cas, ce serait effectivement amusant de recenser le nombre de gosses traumatisés par ce programme, aux USA comme en France. C'est le cas aussi pour d'autres téléfilms ayant marqué toute une génération de jeunes téléspectateurs comme "Dark night of the scarecrow"ou "La malédiction de la veuve noire". Des demandes d'infos sur ces titres ressurgissent régulièrement sur les forums spécialisés.
  17. Shaolin contre Ninja Ne pas confondre ce "Shaolin contre ninja" là avec l'autre film du même nom attribué à Lui Chia-Liang et distribué par Warner. Aussi réjouissant soit-il, le film de Chia-Liang ne fait toutefois pas le poids face à celui qui nous intéresse en ces lignes, signé Pai Cheh et beaucoup plus réussi à tous les niveaux. Le titre annonce d'emblée la couleur (jaune, me souffle instantanément l'hilarant Michel Leeb) puisqu'il oppose bien d'un côté une école de combattants shaolins pacifistes proscrivant le recours à la violence et de l'autre les despotiques guerriers ninjas qui souhaitent s'emparer du Temple Shaolin ; l'occasion une fois de plus de diluer une propagande pro-chinoise mais surtout anti-japonaise puisque ces derniers y sont dépeints comme des êtres perfides, durs et prêts à tout pour arriver à leurs fins. Les différends entre les deux peuplades se règleront par de très nombreux affrontements et par un long tournoi (occupant approximativement une bonne demi-heure du métrage) en sept manches au sein du Temple Shaolin où les duels ninjas/shaolins se suivent et ne ressemblent fort heureusement pas. L'occasion d'assister à d'époustouflants combats admirablement chorégraphiés et d'une redoutable efficacité (et sans acrobaties foireuses ou mal montées s'il vous plait !). Le maniement d'armes blanches est de rigueur : sabre, katana, shuriken, kalashnikov, etc. Elles répondent toutes présentes. Cerise sur le tenshin : le gore est de la partie, lui qui manquait cruellement dans le "Shaolin contre ninja" de Chia-Liang. Les têtes volent, les crânes se fendent et les flots de sang repeignent de façon méticuleuse les murs blancs du Temple. Au rayon louanges, saluons aussi la bonne idée de la majorité des interprètes de ne pas verser dans la surrenchère expressive et gestuelle qui gangrène bien trop souvent ce style de bande. Ici, on fournit le minimum syndical et on en demande pas plus. La panthère de René a décidément du flair en matière de kung-fu, avec cet excellent spectacle qui s'en va rejoindre les autres chef-d'oeuvres de la maison (du château plutôt), "La main de fer" et "Hong-Kong Connection" en tête.
  18. L'étrangleur de Vienne (Critique en provenance de Psychovision...j'invite à ce propos tous les zonebisseux à s'inscrire sur le forum de là-bas, cousin d'ici http://films.psychovision.net/) Après sa sortie de l'asile où il croupissait depuis trois ans pour agression physique au pied de porc sur la personne d'une vieille emmerdeuse, Otto retrouve son cher étal de boucher à Vienne, tenu pendant son séjour par sa femme et le frère de cette dernière. Un soir qu'il s'affaire à son passe-temps favori (mâter goulûment la voisine d'en face qui ne rate jamais une occasion pour se foutre à poil devant la fenêtre de sa chambre), sa femme, le surprenant en pleine activité voyeuriste, commet l'irréparable : elle le traite de fou et ça, Otto, ne peut le supporter. Il l'étrangle, la découpe en morceaux puis fait ce que Joel Robuchon aurait exactement fait à sa place : il la recycle en saucisses que toute la fidèle clientèle de sa charcuterie s'empresse de déguster. Bientôt, d'autres victimes rejoignent son "usine à saucisses". On le voit, Otto le boucher dément ne joue pas dans la même cour que ses confrères strangulateurs de Boston et de Rillington Place. Si les deux chefs-d'oeuvre de Richard Fleischer ne prêtent vraiment pas à rire, Guido Zurli, lui, préfère engloutir son film sous une avalanche d'humour macabre et de situations et répliques amusantes qui découlent des méthodes décidément pas anodines d'Otto. Pas une goutte de sang en vue, ainsi, Zurli prend totalement à contre-pied le cinéma horrifique italien de l'époque, versant habituellement dans le rigorisme et la violence sèche. Et pour se démarquer encore plus de ses petits camarades, il a la bonne idée de transposer l'action dans un cadre des plus singuliers : le Vienne des années 30 (La Roue Géante du Prater est filmée d'ailleurs à la dérobée, ainsi que d'autres monuments incontournables de la capitale). La musique d'Alessandro Alessandroni affiche aussi une certaine audace, ne dépareillant donc pas avec le film; une partition hybride hésitant entre la valse guillerette et la musique de western. Du jamais entendu, foie de morue ! Dans le tablier d'Otto, Victor Buono, impérial, la parfaite tête de l'emploi : on jurerait qu'il a découpé des couilles de boeuf toute sa vie. Face à lui, on retrouve dans le rôle de Mike Lawrence, le journaliste ambitieux et décontracté, Brad Harris, acteur bien connu des amoureux du bis européen (Jungle 2000, Hercule se déchaîne, Holocauste nazi pour les titres les plus célèbres). Je dois dire que je l'ai toujours trouvé insignifiant mais ici, il m'est apparu bien plus éloquent que dans ses autres rôles, grâce au tandem de cons joyeux qu'il forme avec le Commissaire Klaus, toujours à se balancer des piques. Artisan tout juste louable du bis, Guido Zurli signe là un joyau unique en son genre et accessoirement le chef-d'oeuvre d'une filmographie franchement peu étincelante.
  19. Super nichon en Vo, c'est désastreux (encore que...), par contre, la VF sauve complètement les meubles et donne un tout autre cachet au film. De l'aspirine, on passe au lsd, à l'instar de Blood Freak ou Eaux Sauvages. Les doubleurs s'en donnent à coeur joie dans la vulgarité (stebreizh avait posté je sais plus où des extraits de dialogue désopilants, faudrait lui demander) et puis Chesty Morgan est assez sexy dans son genre
  20. Je l'ai chopé récemment. j'en ai vu quelques extraits et ça semblait en effet totalement décousu mais pas inintéressant. Comme Super nichon contre mafia quoi
  21. Le film de Simon lorgne vers le giallo sans pour autant écarter les codes du slasher. C'est ce mélange qui effectivement, le rend un peu plus original. Y'a même du kung-fu, avec ce clone de Bruce Lee qui fout un coup de savate puis se barre pour ne jamais revenir
  22. Pour toutes les personnes hermétiques aux films de Franco, celui ci reste l'un de ses plus abordables car justement assez impersonnel. On retrouve tout de même la patte du petit Jesus par moments, notamment au niveau de la mise en scène mais on sent le film de commandes, conçu pour céder à la mode du slasher très en vogue à l'époque. Similaire d'ailleurs au "Sadique à la tronçonneuse" de Piquer Simon. Assez gore également, dont une splendide séquence de décapitation à la scie circulaire, bien cruelle, avec un gosse qui tente tant bien que mal de stopper la machine infernale avant "impact". Repartant bredouille, il se fera ecraser comme une merde par la bagnole du tueur
  23. Vous écoutez "Avalanche" puis vous enchaînez par le visionnage de Keoma et là, tout s'éclaircit
  24. y'a même des liens peut etre avec David Cronebegr et Daroi Argeton va savoir
  25. J'aime beaucoup et j'ai la chance de posséder la vhs intégrale anglaise parue chez Exploited. Le plus gros reproche que l'on croise sur le net à propos de ce film, c'est le principe de narration avec le journaliste intervenant subitement en pleine action. Jugé ridicule, je trouve pour ma part l'idée originale et franchement pas gênante. Roberts Blossom est un acteur épatant c'est sur qu'il faut absolument voir dans l'évadé d'Alcatraz dans un rôle similaire. D'ailleurs, on pourrait penser à une continuité logique, Ezra Cobb en taule après ses forfaits odieux.
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