Aller au contenu

Blue Chips - William Friedkin (1994)


Léo

Messages recommandés

 

Bon bah j'étais pas très chaud pour le voir celui-là, il se tape un sale réputation, les drames sportifs on va poliment dire que c'est pas DU TOUT mon truc et l'affiche est immonde ! Mais comme en ce moment je suis dans ma période Friedkin, je matte tout ceux que je n'ai pas encore vu, je m'y suis donc collé.

 

Eh ben c'est pas si mal ! Un petit Friedkin certes mais vachement sympa malgré tout. Bill s'est calmé et 4 ans après le très impersonnel La Nurse il revient avec un sujet qui lui tient à cœur : le basketball. Mais tonton Bill il fait pas de simples divertissements qui ne délivrent pas de messages. Son truc c'est de dénoncer, on a donc Nick Nolte (magistral) en coach toujours intègre qui accepte à un moment donné de retourner sa veste car son équipe est vraiment trop à chier depuis trois saisons. Il recrute donc trois jeunes espoirs qu'il a repéré pour apporter du sang neuf à l'équipe, en échange il va céder à tout leurs caprices (pot de vins, maisons, voitures de luxe etc...). Pris de remords après une victoire, il dénonce magouilles sur magouilles en conférence de presse. Le pitch fait envie mais le truc c'est que c'est trop gentillet pour être vraiment convainquant et la mise en scène est franchement pépère pour pas dire mollassonne, un comble de la part de Friedkin ! Les points positifs c'est qu'on ne tombe à aucuns moments dans le pathos ou le lourdingue, le ton est toujours très juste et le casting est franchement béton, il y a même le trop rare (surtout au ciné) Ed O'Neill Mais ça aurait pu être mieux c'est sûr.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'aime bien le basket U.S. et suis généralement très client de Friedkin mais celui-là m'avait bien déçu.

Effectivement trop impersonnel pour vraiment convaincre.

 

A noter qu'Ed O'Neill, pour ceux qui l'ignorent, a suivi durant des années des cours de Jiu-jitsu sur la direction de Rorion Gracie, jusqu'à récemment obtenir sa ceinture noire.

Histoire que ceux qui voudraient se foutre de la gueule d'Al Bundy y réflechissent à deux fois s'ils venaient à le croiser...

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah, Blue Chips ! Vu en salle durant la fête du cinéma 1994. Et dire que j'avais convaincu une charmante jeune fille à se joindre à moi en lui disant que les films de Friedkin étaient forts... On s'est fait chier et j'ai même pas emballé.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 years later...

Je me refais les Friedkin, j'ai donc revu celui là. Vu à l'époque de son passage sur Canal, à l'époque je devais même pas savoir qui était Friedkin, mais j'étais juste fan de NBA ! J'en avais quasiment aucun souvenir, et bon, à la revoyure, je comprends un peu pourquoi... C'est pas honteux, ça se regarde, le cast est solide et le message a son intérêt. Mais bon, ça décolle jamais vraiment non plus... On a un peu de mal à croire à tout ça, et le final arrive un peu de nulle part, avec la prise de conscience de Nick Nolte qui sort du chapeau... Voilà, assez anecdotique au final, aussi bien pour les fans de Billy que pour les fans de basket. Je suis dans les deux camps, et je pense pas que je le reverrais de sitôt ! Mais ça m'a quand même fait plaisir de revoir Shaq et Penny Hardaway ensemble, ça m'a rappelé les belles heures d'Orlando ds les 90's

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...