Jeremie Posted March 24, 2012 Share Posted March 24, 2012 Sophie est engagée par une famille bourgeoise recomposée en tant que bonne. Elle remplit ses tâches efficacement, mais préfère jouer la carte de la discrétion, ce qui ne va pas sans étonner ses employeurs. Elle se lie d'amitié avec une postière délurée. La situation va alors lentement dégénérée... Très bon Chabrol (je me demande si ce n'est pas l'un des rares que j'ai vu en fait ) revu à l'occasion. Je suis stupéfait à quel point les deux heures passent comme un rien : un casting parfait pour une ambiance un poil austère au premier abord, et puis le climat s'envenime doucement jusqu'au point de non retour, évoquant un Funny Games avant l'heure une famille massacrée au fusil de chasse dans une maison de campagne isolée, anyone ??. On pense aussi aux Bonnes de Genet, à l'affaire des Soeurs Papin, délestés de ces atours les plus racoleurs. Fascinant en tout cas. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Kerozene Posted March 26, 2012 Share Posted March 26, 2012 J'ai également toujours pensé que Haneke avait fortement été influencé par Chabrol, et ce film en particulier. Très bon Chabrol, qui ne pardonne pas l'épouvantable "Madame Bovary" qu'il a pondu quelques années plus tôt avec Isabelle Huppert également, mais ça donne au moins l'impression qu'il s'en excuse Link to comment Share on other sites More sharing options...
Léo Posted February 7 Share Posted February 7 Petite déception sur le coup car je m'attendais vraiment à un film de machination, avec une fin tordue limite giallesque. Quand le générique débarque j'étais en mode "tout ça pour ça" mais beaucoup aimé apres mûre réflexion. Ambiance sinistre à souhait, famille bourgeoise comme on aime à détester, une Isabelle Huppert carrément flippante et une Sandrine Bonnaire pour laquelle on ne peut avoir que de l'empathie, du moins dans un premier temps. Les scènes où elle s'abruttie devant Pascal Sevran et les Minikeums sont d'ailleurs bien glauque. Un très solide Chabrol ! Et puis en y réfléchissant, La Cérémonie sauce machination existe déjà, en l'occurrence le très sympathique "Inexorable" de Fabrice du Welz. Link to comment Share on other sites More sharing options...
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