Jeremie Posted July 24, 2012 Share Posted July 24, 2012 Premier long de Todd Haynes, encore fermement rattaché à un univers indé/underground, proposant ici un collage bizarre et transgressif, mêlant pêle-mèle trois histoires. Il y a Hero, ce faux reportage sur un gamin venant de tuer son père, sorte de fable lynchienne aux teintes dépressives saccageant l'american way on life comme il se doit. Puis Horror, parodie de film d'horreur 50's où un savant contracte un virus qu'il refile à toute la populace : autant on salue la reconstitution, autant l'allusion au SIDA est pataude et c'est quand même très chiant. Ce qui fit parler Poison c'est surtout Homo, hommage aux romans de Jean Genet combinant deux récits enchâssés : des souvenirs dans des teintes à la Pierre & Gilles, et de la prison sodo mal éclairée. On sent encore le fiel, le choix de provoquer...dommage que ce soit assez peu dynamique. Vu sur le dvd édité chez BQHL dans une copie degeulasse et sombre Link to comment Share on other sites More sharing options...
Stéphane Posted July 25, 2012 Share Posted July 25, 2012 Ah les années Sida dans les années 90. Vu au cinéma à l'époque. Plus aucun souvenirs mais bon c'était l'époque et j'aurais du mal à le revoir en 2012. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Florent Posted July 25, 2012 Share Posted July 25, 2012 Plus aucun souvenirs même pas cette séquence incroyable ou le type en prison se fait cracher dessus la bouche ouverte par ses codétenus ? pas trop de souvenir sinon à l'exception de ça... Link to comment Share on other sites More sharing options...
Eric Posted July 25, 2012 Share Posted July 25, 2012 Vu à l'époque aussi et plutôt un bon souvenir. Le dernier segment est un bon mix entre Querelle, Pink Narcissus et Genet. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Kerozene Posted October 26, 2017 Share Posted October 26, 2017 Découvert à l'instant, et - ne sachant pas à quoi m'attendre - j'ai été agréablement surpris. Les trois récits sont très différents les uns des autres, pas forcément "queer" (le segment "Horror" et son allégorie du SIDA ne peut plus être lue sous le prisme exclusivement gay), et sont tous esthétiquement fascinants - avec une préférence pour "Horror" et sa caméra portée et son noir et blanc granuleux. La scène du mec qui se fait fusiller par une pluie de crachats mentionnée par Florent est effectivement marquante... bien beurk....Va maintenant falloir que je check les autres films de Haynes... Link to comment Share on other sites More sharing options...
Recommended Posts