L'homme qui en savait trop - Alfred Hitchcock - 1956

[DPG]

Un espion est assassiné à Marrakech et confie au Dr. Benjamin McKenna, rencontré la veille, qu'un attentat se prépare à Londres. McKenna et sa femme se retrouvent embarqués dans un complot international, obligés de se taire pour sauver leur fils gardé en otage.

 

Je profite du cycle Arte pr me refaire en belles copies HD quelques Hitchcock pas revus depuis un bail. C'était donc celui là hier. J'en avais pas un souvenir dingue. Pour moi c'était un bon Hitchcock, dans la moyenne, mais qd même assez loin des sommets. En le revoyant, je reste un peu sur la même idée, légèrement revue à la hausse qd même. Le début au Maroc est vraiment bien foutu. L'exposition est un modèle, carrée, efficace, attachante. La mise en place de l'élément perturbateur l'est tout autant, et le climax final est un modèle du genre. Mais par contre, j'ai toujours du mal avec le 2e acte, que je trouve un peu plan plan... La fin du Maroc, l'arrivée à Londres, ça manque un peu de punch, de péripéties... Et la toute toute fin est pas indispensable non plus, on aurait pu s’arrêter à l'Albert Hall, c'était aussi bien je pense ! Enfin voilà, c'était sympa de le revoir, c'est pas mal du tout, mais bon, c pas du tout indispensable, je crèverai pas si je me prends pas le BR quoi...

 

[Lord Ruthven]

Je ne m'en rapelle que des vignettes : James Stewart qui bataille avec son pain, la sale gueule de Reggie Nalder...

Pas forcément un grand Hitch en ce qui me concerne mais un film bien solide (c'est un minimum vu les talents en place).

[Kerozene]

Je n'avais pas de souvenirs précis du film, et le redécouvrir m'a fait grandement plaisir.

Bon, je n'ai jamais été vraiment fan du gros Hitch, et son film que je préfère est "La corde" qui passait après (mais j'étais trop crevé pour le regarder). Pour "L'Homme....", on peut surtout apprécié ses mouvements de caméra subtiles et ses cadrages précis... Mais aussi regretter des jeux d'acteurs parfois grossiers, et des situations naïves... Cela dit, ça a son charme. J'avais aussi oublié que s'y trouvait cette gueule de Reggie Nalder, futur bourreau dans "La Marque du Diable", ici dans la peau d'un tueur à gage forcément très-très-méchant.

[superflo]

je trouve le début et la fin magistrale, pour le milieur, ça se déroule bien, mais sans grands moments... C'est hitchcock quoi, même quand c'est pas le top, c'est toujours mieux que 80% de la prod cinéma mondial...