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Outrage-Raul Fernandez-1977


Le Zombie venu dailleurs

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Outrage aka Comment gâcher son dimanche après midi , réalisé par Raul Fernandez en 1977 au Mexique.

 

Alors que dire sur ce film ? A part que je me suis royalement fait chier en le matant et que j'ai mis plusieurs années à dénicher cette VHS assez rare et surtout qu'en 1h42 exactement il m'a complètement traumatisé au point de ne plus regarder ce genre de films de mon existence. D'ailleurs promis juré à partir de dorénavant je vais me mettre à revisionner tous les épisodes de la Petite maison dans la prairie...

Plus sérieusement (quoique je ne déconnais pas jusqu'à présent !!! ), rien ne s'y passe vraiment dans ce nanar, du moins presque rien. C'est mal fichu, incroyablement lent, tourné n'importe comment avec n'importe quoi, le jeu des acteurs est déplorable, surtout celui de l'acteur principal, qui pour moi a du faire qu'une pub pour 1 shampooing cheveux secs dans son existence (faut voir la tignasse du type en question ) et ce film misérable. En + cerise sur le gateau, le doublage est à mourir de rire et la musique sort tout droit des Muppets Show.

Sinon on parle bien d'1 film d'horreur et plus précisément d'1 film gore. En parlant de scènes sanglantes, ben il y en a au bout d'une heure seulement, j'ai presque failli m'endormir avant, et quelles scènes !!!!!!!! Certes quelques une sont 1 peu malsaines (2, 3 coups de hache par ci par là) mais n'arrivent certainement pas à rehausser le tout.

Donc je crois que je ne vais rien rajouter sur cet oeuvre qui passe nettement mieux en avance rapide sur le scope. Moi vu que je suis 1 p'tit gars bien courageux ben je me suis forcé 1H42. C'est ça la maitrise de soi même !!!

Sinon il neige dehors

 

Histoire (ahhh bon il y en a une !!!) :

 

Ayant subi l'outrage le plus violent, il a choisi l'arme la plus terrible pour assouvir sa vengeance.

"Outrage" est d'une violence sexuelle délirante.

Si vous êtes sur de pouvoir supporter chaque scène, regarder ce film.

 

Modifié par Invité
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Pareil que toi.

J'en ai chié pour recupérer la k7, que je rêvais de convoiter au vu de la jaquette, irrésistible à première vue car dégueulasse.

Mince, ça sent le film crados obscur et puis... et puis on voit le film en question et ça refroidit instantanément.

C'est épouvantable et pire que tout : totalement mensonger. Pas de sang, pas de sexe.

En fait il y a rien. C'est du néant sur pellicule pendant plus d'1 h 30 (oui parcequ'en plus ça parait vraiment interminable très vite).

Toutefois, je conseille à n'importe quel kamikaze qui souhaite quand même voir ce truc de le visionner en compagnie de potes...le suppo passe un tout petit mieux. Y' a matière à rire heureusement par le truchement de la mise en scène pire qu'approximative (je soupçonne Raul Fernandez d'être un disciple de Doris Wishman) et de la VF assez tordante.

A part ça, le titre en dit long : c'est un véritable outrage à notre vie de cinéphage.

Par contre, un peu de respect, monsieur le zombie pour Troy Donahue, insignifiant au possible effectivement (d'ailleurs, il me fait penser un peu à Al Cliver ce qui est un signe ) mais le bonhomme a tout de même joué dans le Parrain 2 et dans Seizure d'Oliver Stone.

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  • 7 years later...

Tiens, entre temps j'ai eu le plaisir de chopper la VHS et de visionner la chose, j'avais même gribouillé ceci:

 

Troy Donahue, alors dans sa période "je touche le fond du trou", incarne un professeur d'art au tempérament légèrement trempé puisque depuis que son cerveau a endommagé au cours d'un accident de voiture lui fait péter un plomb à la moindre contrariété. Cela ne nuit pas vraiment à son quotidien, mais quand il tombe amoureux de l'une de ses élèves, il préfère s'isoler avec elle dans une cahute au fond des bois, loin de la civilisation, et fonde une famille sans jamais à avoir à subir le stress du milieu urbain. C'est sans compter sur la construction d'une autoroute et son armada d'ouvriers alcooliques. Des individus dégueulasses qui n'hésitent pas à violer la femme du professeur et lui péter violemment la gueule avant de laisser leur petite fille pour morte. Quelques années plus tard, notre artiste transformé en ermite hirsute fou, se lance dans une tuerie aveugle et kidnappe une petite fille qui n'est autre que... la sienne.

 

Un "rape and revenge" mexicain sur fond de discours plus ou moins écolo? Pourquoi pas. Sauf que cet OUTRAGE est un foirage total qui exploite de manière terriblement maladroite sa trame de base et son personnage de professeur romantique sur le fil du rasoir. OUTRAGE n'est pas un film d'exploitation pur et dur mais plutôt une série B aux prétentions de drame social. Reste que la scène de viol collectif (l'acte est commis par trois hommes, dont un ne parvient pas à bander) est un petit moment de tension perverse et que le final possède un indéniable charme involontaire grâce à l'apparition ridicule de Troy Donahue déguisé en hippie des cavernes crasseux avec sa superbe postiche grisonnante posée sur sa blonde chevelure et sa barbe d'une authenticité désarmante et qui ne dépareille pas avec son regard imbibé d'alcool.

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