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Mansion of the living dead + Macumba sexual


tubbytoast

Messages recommandés

 

 

 

Severin, récent éditeur spécialisé sur l'érotisme de qualité (un Boro est en passe de sortir ), annonce pour le 31/10 la venue au monde de 2 nouveaux chefs d'oeuvre du maitre.

 

"Macumba sexual" est une sorte de trip érotique tandis que le démarquage des templiers "mansion..." reprend la trame des films d'Ossorio en ajoutant une (épaisse) touche érotique et beaucoup d'action en moins

 

Bref, à se procurer d'urgence (non ?)

 

Le site de Severin : http://www.severin-films.com/

 

Le blog d'un amateur de Franco qui discute de ces 2 DVD :

 

http://robertmonell.blogspot.com/

 

et enfin le blog du célèbre fanéditeur tim lucas : http://www.videowatchdog.blogspot.com/

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  • 3 months later...

Bref, à se procurer d'urgence (non ?)

 

 

Pour Macumba Sexual: oh que oui

 

Quelques lignes par ma pomme

 

MACUMBA SEXUAL

 

MACUMBA SEXUAL, Espagne, 1983, réalisation : Jesus Franco (Vodoo Jess au générique), interprètes : Ajita Wilson (Princesse Obogo), Lina Romay ( Candy Coster au générique, Alice Brooks) , Antonio Mayans (Robert Foster au générique, le mari d’Alice Brooks), Lorna Green (une esclave), Jose Llamas (Jose Ferro au générique, un esclave), Jesus Franco (Juan G. Cabral au générique, Meme)

 

Pour l’Européen moyen, les Iles Canaries évoquent une destination touristique synonyme de douceur de vivre dès que le froid fait son apparition sur le reste du continent. Pour Jesus Franco, relooké Vodoo Jess pour l’occasion, l’Île deviendra le théâtre d’un terrible envoûtement vaudou sur un jeune couple. Comme un poisson dans l’eau quand il faut économiser sur le budget, Jess saura profiter d’une infrastructure vacancière qui semblait lui tendre les bras par son aspect fantomatique. Et comme aidé par les dieux, il en ira de même lorsqu’il faudra renforcer visuellement la présence de forces maléfiques. Des statues africaines, vendues par des marchands sénégalais, n’attendaient que le Roi Jess pour les détourner de leur vulgaire fonction première de souvenirs bon marché. Puis comme celui dont il fut l’assistant à ses débuts, Luis Garcia Berlanga, le lui avait soufflé, il s’assura que les deux besoins nécessaires à la réalisation d’un bon film étaient satisfaits : une caméra (sic) et la liberté. Tout est en place pour l’entrée en scène des héroïnes : Ajita Wilson, splendide transexuelle et Lina Romay sa muse. MACUMBA SEXUAL débute sous les meilleurs hospices pour le retour en Espagne de cet auteur infatigable.

Alors qu’elle est en vacances avec son ami écrivain, Alice Brooks est en proie à des cauchemars répétés. Agent immobilière, le travail la rattrape. Un coup de fil de son patron et une demande de visite à une cliente potentielle tombe. La princesse Obongo désire acheter. Au plus près de sa conscience professionnelle, Alice se rend à son rendez-vous d’affaire. Le voyage sera l’occasion d’un face à face avec son mentor de mari, le vrai cette fois-ci, patron d’hôtel halluciné au discours prémonitoire. Enfin à bon port, grâce au bon vouloir de deux chameliers désoeuvrés qui ne devaient pas demander mieux que d’arrondir leur fin mois par un petit service au cinéma populaire, la rencontre se terminera par un envoûtement sensuel qui opposera la douce agente immobilière à la princesse flanquée de ses deux esclaves nus. Puis viendra le tour du mari d’Alice de subir les foudres érotiques de la princesse vaudoue. Cauchemars et réalité s’entremêleront alors pour ne plus faire qu’un.

MACUMBA SEXUAL est bel et bien du Jesus Franco pur jus, ne serait-ce que par la nudité quasi permanente de ces héroïnes. Mais à l’instar de quelques autres de ces opus, VAMPIROS LESBOS par exemple, du Jesus Franco qui peut dépasser le cadre strict de ses fans. Ambiance irréelle, impression soutenue d’un rêve, puis d’un cauchemar, qui viennent au fil des heures envahir totalement une réalité elle-même en marge. Univers des villages de vacances désincarnés, désert et bord de mer, statuettes et souvenirs à deux sous, les contraintes se muent en de solides soutiens. La bande son hypnotique participe également et fortement à la réussite de l’ensemble. Pablo Villa, qui dissimule l’homme à tout faire déjà scénariste, réalisateur et un moment acteur, enveloppe l’ouvrage d’une mélodie aux accents mystérieux particulièrement convaincante. Cris et gémissement se fondent dans les notes dissonantes. Les apparitions d’Ajita Wilson, ses deux esclaves tenus en laisse, voix grave et rire puissant donnent toute l’ampleur à la Princesse Obongo. Choisie pour sa capacité à être Christopher Lee au féminin, elle fait face à une Lina Romay un poil replète qui joue parfois une Fay Wray de pacotille mais reste toujours désirable. Le naturel l’emporte une fois de plus et force le respect. Allié à une liberté de ton très souvent servi d’images aux lumières inspirées, MACUMBA SEXUAL marque la filmographie des années quatre-vingt de Jess Franco d’une patte qui risque bien de plaire au-delà des adeptes du maître.

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  • 1 month later...

La claque!

En voila un beau Franco!

MACUMBA SEXUAL est une belle réussite, aucun doute là dessus.

Et il me semble que Franco est peut-être le seul à exploiter la "bipolarité" sexuelle d'Ajita Wilson par l'intermédiaire du personnage de la princesse Obongo. Jamais Ajita n'avait été aussi effrayante.

Le scope est superbe, les dialogues rares, les plans olé olé sont légions, la musique est envoutante, certaines images sont de pures merveilles (Ajita et ses deux esclaves en laisse cités par mon confrère Monsieur Tell) et les lieux de tournage sont superbe. Il est assez marrant de constater les similitudes du récit avec celui de Dracula et de voir Lina Romay en mini-mini short arpenter sous un soleil estival les alentours de l'hôtel exotique sur une musique d'orgue gothique qui aurait parfaitement collé à un Dracula de la Hammer.

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