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The Fan - Tony Scott (1996)


Florent

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Gil Renard suit la carriere de Bobby Rayburn, as du base-ball, depuis ses debuts. Il lui voue un veritable culte et connait tous ses scores. Lorsque l'etoile de Rayburn commence a palir dans le classement, c'est intolerable pour Renard. Pour redonner la premiere place a son idole, il forme alors un plan diabolique.

 

Réalisé entre Crimson Tide et Ennemi d’Etat, The Fan est un film trop méconnu et trop mésestimé dans la carrière de Tony Scott. La preuve en est la sortie française au mois de juillet 1996, époque ou la saison estival n’était pas encore synonyme de recette comme au USA.

 

Comme pour Le Bon Samaritain et Jour de tonnerre, Scott poursuit son évocation des symboles de la culture américaine avec le baseball. Mais le sport passe au second plan car il s’agit avant tout de l’addiction d’un homme pour ce jeu.

 

Un casting 4 étoiles, Bob De Niro, Wesley Snipes, Benicio Del Toro, Ellen Barkin,… pour un film qui s’attache à décrire comment la vie d’un homme peut se résumer à une passion.

 

La vie de Gil Renard tourne depuis son enfance autour du baseball et encore plus depuis qu’il est divorcé de son ex épouse, une passion qui le conduit à voir chaque match, à mettre sa carrière professionnelle (vendeur de couteau) en péril pour l’amour du sport.

Un amour de tous les instants qu’il transmet (de force) à son fils. Mais la ou son fils voit la possibilité d’être un peu avec son père, lui il n’y voit que la possibilité de réaliser ses rêves. Voir son fils devenir un (bon) joueur et pourquoi pas continuer son rêve de devenir professionnel stoppé par une blessure.

 

Moi je fais le calcul suivant : Hummer + NIN + Gypsy Kings = une pure série B.

 

De Niro en fait des tonnes mais ça passe, Snipes est comme d’hab fade mais on ne lui demande pas plus, Benicio est sous exploité, son personnage aurait mérité meilleur traitement.

 

Voilà à (re)voir pour se rendre compte si ce n’était pas déjà le cas que la filmographie de Tony Scott a une certaine cohérence et que son amour pour des personnages borderline me ravit à chaque fois.

 

Un bon petit moment.

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Tu me donnerais presque envie de lui redonner une chance. Je l'ai vu qu'une seule fois, à sa sortie video grosso modo, et j'en garde quasiment aucun souvenir, sinon d'un truc un peu molasson, pas follement interessant, assez quelconque.... A retenter à l'occasion donc !

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Vu à sa sortie, ressorti avec une grosse migraine. Cacophonique, monté cut cut voulant donner l'illusion du rythme au service d'une intrigue ventripotente de merde.

Et pourtant je suis assez client des réal à la sucette à la Scott... le problème c'est que le film est prévisible de bout en bout, je suis bon client des thrillers US concon quand ils sont efficaces au moins, la mise en scène à l'épate n'est que cache misère ici. Me souviens d'une scène de meurtre, dans un sauna je crois, sur la musique de SE7EN... ca faisait un peu de la peine... et puis d'Ellen Barkin aussi...

Un souvenir de navet étiré à ranger à côté de REVENGE. Aucune envie de le revoir. Le fan est mort, qu'il le reste.

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Vu à sa sortie, ressorti avec une grosse migraine. Cacophonique, monté cut cut voulant donner l'illusion du rythme au service d'une intrigue ventripotente de merde.

 

tu ne te trompes pas avec Domino

 

non parce que moi je le trouve super calme, très posé pour un Scott

 

je vous trouve super dur à l'égard du film. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, ni un blockbuster, ni un film d'action, ni un drame, c'est un film hybride quelque chose qui se trouve un peu à la croisé de tous ces styles. Un film de transition dans la carrière de Tony Scott que j'apprécie pour ces personnages plus grand que nature et pleins de choses qui ne sont visibles que dans le cinéma américain(des gosses qui tripotent des petits couteaux comme moi mes couilles, De Niro qui découpe un cafard en 2 à 2 mètres,....

 

Le film est encore un peu jeune mais je suis persuadé que d'ici 15 ou 20 ans, il aura muri, et aura une belle robe, une senteur boisée et avec un leger gout fruité

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Vu à sa sortie, ressorti avec une grosse migraine. Cacophonique, monté cut cut voulant donner l'illusion du rythme au service d'une intrigue ventripotente de merde.

Et pourtant je suis assez client des réal à la sucette à la Scott... le problème c'est que le film est prévisible de bout en bout, je suis bon client des thrillers US concon quand ils sont efficaces au moins, la mise en scène à l'épate n'est que cache misère ici. Me souviens d'une scène de meurtre, dans un sauna je crois, sur la musique de SE7EN... ca faisait un peu de la peine... et puis d'Ellen Barkin aussi...

 

+200% - clip boursouflesque prétentio-prout. DeNiro risibe. Snipes pète la frime. Au fond de la cuvette et on tire vite fait la chasse..... zou!

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