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Palindromes - Todd Solondz (2004)


Benj

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Aviva Victor a douze ans et veut à tout prix être maman. Elle fait tout pour que son rêve devienne réalité et parvient presque à ses fins. Ses projets contrecarrés par ses parents, elle fait une fugue, décidée à être enceinte, et se perd dans un monde à l'opposé du sien, moins raisonnable mais plus fertile en opportunités. Comme nombre de voyages, celui d'Aviva forme une boucle et se termine là où il a commencé. Bien malin qui saura dire si Aviva en sortira véritablement différente.

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Mmmm, pas trop compris ou ça voulait en venir, cela dit le film est pas mal dans son ensemble. A voir un passage chez des handicapés adepte de Jesus un peu WTF

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Passage, au gré de rencontres très terre à terre, dans un monde parallèle peuplé de monstre aux pensées obscures que vient éclairer la quête de l'héroïne.

 

C'est clair que le film, et ses multiples actrices qui incarnent un seul et unique personnage, ainsi que la référence au conte (ou au fantastique quoi que) peuvent laisser perplexe. Pour ma part, toujours séduit par Tod Solondz qui se démarque des productions qui l'environnent et traite les thèmes qui lui sont chers.

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  • 2 months later...

Vu à l'instant sur Arte et beaucoup aimé...

 

On pense toujours pas mal à Welcome to the dollhouse (la petite adolescence ingrate dans son monde), mais sur un versant plus mélancolique, voire carrément plus glauque (

l'étreinte avec le pédophile ou lorsque celui-ci rate sa cible et éclate le caisson de la gamine de sa victime

).

Il y a filiation directe d'ailleurs avec le dit film, puisque Palindromes s'ouvre sur...l'enterrement de la petite Dawn on retrouve même plus tard le personnage du frangin.

 

Une musique superbe, un propos qui secoue (jeunesse désenchantée, avortement, pédophilie, jesus camp composé de freaks...), un humour noir féroce et un casting...expérimental (l'héroïne est en fait incarnée par plusieurs actrices, souvent de couleurs et d'âges différents). Clin d'oeil à Nico avec une dernière partie qui confronte furtivement Ellen Barkin et Jennifer Jason Leigh

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Ce que j'en disais à l'époque

 

Mechant Mechant Mechant Mechant

Miam Miam Miam Miam

 

Du très très bon que ce Palindromes, j'ai pris autant de plaisir que devant Hapiness et j'ai carrément hurlé de bonheur à plusieurs moment. Ça fait du bien de pouvoir rire de nouveau dans une salle de ciné.

 

Donc, comme de bien entendu, le film est acerbe, méchant et même si il utilise des recettes qui me font hurler de rire à chaque fois, comme cette merveilleuse famille ultra chrétienne, je ne peux que saluer le travail de ce fou de Solondz

 

Ce n’est pas dans mon habitude de trop en dire sur un film, mais faut juste faire un méga tribute à la famille Sunshine et aux chansons de ouf qu'ils nous offrent dans le film.

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  • 11 months later...
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