riton Posted July 11, 2008 Share Posted July 11, 2008 aka Watcher in the atticaka Edogawa Rampo ryoki-kan: Yaneura no sanpo sha Serait prévu en Octobre chez Mondo Macabrohttp://avmaniacs.com/forums/showthread.php?t=24123 Trailer : Link to comment Share on other sites More sharing options...
Kerozene Posted July 12, 2008 Share Posted July 12, 2008 Wow, ça a l'air super Link to comment Share on other sites More sharing options...
Kerozene Posted January 5, 2009 Share Posted January 5, 2009 Wow, c'était super!!! Bien tordu, mais peut-être pas autant qu'espéré, le film met en scène une bourgeoise délurée et avide de sexe qui se montre de plus en plus perverse au fur et à mesure que le film avance. Et c'est parce qu'elle sent la présence d'un alter-ego voyeur que va se déclancher en elle une vague de pulsions meurtrières censée la sortir de son morne quotidien que le sexe ne suffit plus à égayer. C'est très beau, très posé, l'actrice est juste , elle s'appelle Junko Miyashita et aura 60 ans à la fin du mois.... Donc, voila, Junko, si tu nous lis, joyeux anniversaire en avance Link to comment Share on other sites More sharing options...
Jeremie Posted February 12, 2009 Share Posted February 12, 2009 Ce n'est pas un hasard en fait si Mondo Macabro l'a sortit en simultané avec Attack ! Jack the ripper je pense : en gros, le film raconte la même chose (des amants tourmentés ne pouvant se réunir que dans le sang) mais d'une toute autre manière. Ainsi un voyeur aguerri comprend instantanément que la femme qu'il épie (et ayant la fâcheuse manie de se farcir un clown ) est son reflet au féminin. Mais le chemin sera long avant que les deux âmes perverses se retrouvent. Rampo oblige, l'érotisme titille mais se révèle morbide, grotesque, toujours à la lisière du fantastique et de l'étrange (le saltimbanque, les tatouages, le voyeurisme forcené, l'homme fauteuil...). Une esthétique raffiné et cruelle pour un film délicieux, à l'épilogue apocalyptique réellement surprenant, trouvant alors des résonances curieusement...historiques Link to comment Share on other sites More sharing options...
johell Posted February 16, 2009 Share Posted February 16, 2009 Voilà un film plutôt étrange. On ne s'étonnera pas qu'il s'agit d'une adaptation regroupant plusieurs nouvelles écrites par Edogawa Rampo, auteur célèbre dont le pseudonyme fait largement référence à un certain Edgar Allan Poe. Situé dans le Tokyo de 1923, une aristocrate visiblement ennuyée par sa vie passe la plupart de son temps à rencontrer des hommes dans un hôtel de la ville. Dans cette bâtisse, au grenier, se cache un homme qui prend plaisir à faire le voyeur auprès des clients de l'établissement. Ce n'est qu'après que l'aristocrate, se sachant observée, commette un crime (assassinant un de ses amants entre ses cuisses), que l'homme croyant avoir trouvé son "égal" décide lui-même d'accomplir un meurtre à son tour. Tordu, bizarre et bien entendu sulfureux, WATCHER IN THE ATTIC est une curiosité cinématographique tout droit sorti (encore une fois!) des studios Nikkatsu. On pourrait à nouveau classer ce film dans le genre très particulier des "roman porno", proposant de l'érotisme assorti à un scénario empreint de réflexions sur les relations entre homme et femme de même qu'une certaine critique "sociale" qui se clôt sur le terrible tremblement de terre qui secoua le Japon durant l'année 1923. WATCHER IN THE ATTIC est un film plutôt inconfortable mais fascinant. Ses mises en scènes de séquences "charnels" regorgent de perversité, allant bien plus loin que les usuelles relations sexuelles tourmentées telles que peuvent nous en offrir les cinéastes japonais. Ici, on se trouverait presque devant une certaine forme d'onirisme (le clown, l'homme-chaise) qui rappelle le puissant HORRORS OF MALFORMED MEN de Teruo Ishii (également adapté de Edogawa Rampo). Dans le rôle du voyeur, on y voit un visage familier des amateurs du cinéma de Takashi Miike : Renji Ishibashi. L'acteur que l'on a peut voir s'enfiler dans son cul des instrument étranges (cf. GOZU) était donc déjà familier avec des histoires particulièrement tordues durant les années 70. Le film de Noboru Tanaka se réclame aussi du travail de Nagisa Oshima, tout particulièrement le fameux L'EMPIRE DES SENS avec qui il partage beaucoup de points communs tout en étant beaucoup moins froid. Une oeuvre à ne pas mettre devant tous les yeux, mais passionnera totalement les amateurs de "pink" ainsi que tout adeptes de bizzareries cinématographiques. Link to comment Share on other sites More sharing options...
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