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Body Count - Ruggero Deodato (1987)


steb

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A la recherche d'un endroit tranquille et agréable, de jeunes adolescents

découvrent un magnifique camp dans le colorado. Malgré les avertissements

du propriétaire du camp, les jeunes gens s'aventurent dans la forêt. Cet endroit

paradisiaque se transformera bientôt en enfer...

 

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  • 2 weeks later...
  • 1 year later...

Hum.... c'est pas brillant brillant tout ça

 

Plutôt que d'étaller une prose approximative, je me permet de coller ici la review du film présente sur le site du Club des monstres et qui - en plus d'être pleine de vérités - est finalement bien plus plaisante que le film lui-même:

 

 

BODYCOUNT aka CAMPING DEL TERROR - Ruggero Deodato avec Charles Napier, David Hess, Mimsy Farmer, Ivan Rassimov, John Steiner, Bruce Penhall, Luisa Maneri, Andrew J. Lederer, Cynthia Thompson, Stefano Madia, Nancy Brilli, 1987, Italie

 

Derrière ce titre prometteur d'une digne hécatombe, Deodato nous convie à prendre des nouvelles de plein de monde qu'on aime bien.

 

Son authentique avatar de slasher reprend donc la construction générale basique de ce genre bon marché : après l'aperçu d'une bizarre distribution de coups de couteaux dans un camping, une équipe de fanfarons est ramenée sur les lieux " 15 ans après " (cling ! 15 sous dans la cagnotte), pour qu'on espère probablement resquiller des explications supplémentaires aux détours de l'équarrissage.

 

Alors, Deodato délivre les giclées régulières de sauce-peinture attendues et emboîte allègrement des scènes, certes esthétiques, mais quand même avec la décontraction d'un garnement qui s'en sort en forçant à coups de marteau des pièces dans le puzzle. La disparition d'une des premières victimes au cours d'une randonnée, si elle déclenche les recherches les plus furtives jamais vues (les propos enthousiastes du shérif vont jusqu'à évoquer des hélicoptères : soit ils volent très haut, soit ils survolent un autre film), n'affecte pas profondément ses amis qui ne s'inquiéteront plus trop de son sort. De même, les rares indices casés avec insistance n'élèvent l'intrigue guère plus haut que mes genoux (pour rester poli et aussi ne pas monter plus haut), et tant qu'à décourager les rares consciences de passage, Deodato les déloge du fauteuil sur un twist farfelu à la dernière image.

 

Remis sous les feux de l'actualité par la sortie en dvd de cannibal holocaust, Deodato ne paraît d'ailleurs pas s'être étalé sur son goût personnel pour le camping, si ce n'est quelques allusions à son endurance à supporter David Hess, dont la tête - raconte-t-il en gros - passe difficilement les portes des plateaux, et donc ici visiblement même en plein air.

 

Au final, Bodycount offre un modeste festival de résistances appuyées à la logique qui, à sa manière, saupoudre du sel sur un produit de série. Ainsi, parmi les diverses manifestations de laxisme, on trouve déjà l'artifice des raccordements sous la forme d'un cauchemar pour une scène qui a l'air inaboutie, et sous la forme d'une anecdote rapportée par un personnage pour une autre qui a tendance à jurer avec le scénario. Côté running time providentiel, si les bimbos sont raisonnablement chargées de faire fonctionner les douches du camping, le déplacement en moto d'un rigolo vire au clip, et un exercice de pseudo aérobic vient alléger des conversations déjà fades. J'ai encore apprécié une tronçonneuse devenant silencieuse depuis la pièce voisine, un cascadeur mal déguisé pour doubler, certains mannequins aux quasi-allures d'épouvantails, et enfin, une topographie des lieux plutôt confuse.

 

Autre réjouissance, la visite de toutes ces bonnes têtes dans ce contexte de je m'en foutisme et de mauvaise foi bienveillante : Charles Napier rentre à peine le ventre pour renfiler sa panoplie attitrée de shérif, David Hess vraisemblablement en permission de son hôpital psychiatrique ne feint pas de s'intéresser à la gestion de son camping, Mimsy Farmer en épouse assignée à le supporter s'efforce de garder la tête sur les épaules jusqu'au bout, Ivan Rassimov censé enquêter un minimum choisit de retourner se balader du côté des bois, mais la palme revient sûrement à John Steiner, en toubib à ses côtés, qui profite carrément du grand air ensoleillé pour déplier une canne à truites.

 

Les doubleurs de ma copie française se sont scrupuleusement mis au diapason et un môme de 8 ans réplique sans sourciller avec une voix d'adolescent.

 

En revanche, on ne soupçonnera pas injustement Claudio Simonetti d'avoir brillamment repompé des airs halloweeniens pour faire rapidement genre, vu que le thème original de John Carpenter en 1978 lui avait lui-même évidemment déjà pas mal emprunté. Bigeyes

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  • 3 weeks later...

C'est quand même uen sacrée bouse. Déjà le casting : David Hess en type louche, Charles Napier en flic....vraiment du jamais vu, pour sur

 

L'histoire réussie l'exploit d'être incompréhensible et toute moisie, les nanas s'empressent de prendre des douches en forêt (bon ça c'est bien), et puis euh...non c'est nul, juste nul. Deodato tiens sa caméra comme il peut et c'est un peu plus gore que mon dernier saignement de nez.

 

En fait je vais citer Kerozène, c'est bien lui qui en parle le mieux :

 

Autre réjouissance, la visite de toutes ces bonnes têtes dans ce contexte de je m'en foutisme et de mauvaise foi bienveillante : Charles Napier rentre à peine le ventre pour renfiler sa panoplie attitrée de shérif, David Hess vraisemblablement en permission de son hôpital psychiatrique ne feint pas de s'intéresser à la gestion de son camping, Mimsy Farmer en épouse assignée à le supporter s'efforce de garder la tête sur les épaules jusqu'au bout, Ivan Rassimov censé enquêter un minimum choisit de retourner se balader du côté des bois, mais la palme revient sûrement à John Steiner, en toubib à ses côtés, qui profite carrément du grand air ensoleillé pour déplier une canne à truites.

 

Les SUisses ont décidement la classe.

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