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Che - part 1 / part 2 - Steven Soderbergh - 2009


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Cuba, 1952 : le général Fulgencio Batista fomente un putsch, s'empare du pouvoir et annule les élections générales. Bravant ce dictateur corrompu, un jeune avocat, Fidel Castro, candidat à la députation sous la bannière du Parti du Peuple, passe à l'action. Dans l'espoir de provoquer un soulèvement populaire, il attaque avec 150 jeunes la caserne de Monaca le 26 juillet 1953. L'opération échoue ; Castro passe deux ans en prison. Amnistié en 1955, il s'exile à Mexico. Pendant ce temps, au Guatemala, un jeune Argentin idéaliste, Ernesto Guevara, se lance en politique. En 1954, lorsqu'un complot militaire soutenu par la CIA renverse le gouvernement, démocratiquement élu, de Jacobo Arbenz, Guevara se réfugie au Mexique. Après une première prise de contact au Guatemala, il rejoint un groupuscule révolutionnaire cubain. le 13 juillet 1955, dans un modeste appartement de Mexico, Raul Castro présente Guevara à son frère aîné, Fidel. Une rencontre discrète, qui marque une date clé dans l'histoire de Cuba.

 

c'est un gros gros gros bloc que nous pond soderbergh dans les 2 sens du terme : très bavard, super posé, les scènes de combat en sont presque molles et le tout d'un rythme vraiment pépère, hop je passe la cinquième sur l'autoroute mais je reste à 90. Il s'autorise 20 minutes (j'ai pas mesuré) de séquences où ils crapautent dans la jungle où il se passe... presque rien.

Le film est raconté sous forme d'interview du che (est-il utile de préciser la perfection du rôle de del toro?) sur les différentes époques de sa vie entrecoupé de sequences à l'ONU à new york, tout mixé et assez lisible - soderbergh style, mais ce qui ramolli encore un peu la donne.

La dernière sequence de bataille avec le train et tout et assez fun. Mais à croire que soderbergh s'en fout un peu et cherche à surtout à raconter autre chose : la croissance de la popularité du che et comment lui l'a surement vecu, se consacrant pleinement à sa cause, prenant tout sur lui jusqu'à en oublier sa propre vie.

Il n'a pas vécu, il n'a pas eu de vie en dehors de ça. C'est un homme-idée. Ce dont il se rend un peu compte en fin de l'interview avec la journaliste (enfin c'est comme ca que je l'ai recu).

Sur le coup j'ai l'impression de ne pas avoir aimé, car je ne l'avais pas encore digeré. A la sortie du film, j'ai eu l'impression de voir un truc énorme (la montagne qui accouche d'une souris? ), une oeuvre dense et complexe, qui m'a parut maitrisé de bout en bout et qui ajouté à la seconde partie (je pense) sera pleinement aboutie.

 

c'est assez "drole" aussi de considérer ce film comme une suite de "carnets de voyage" de walter salles, qui s'inscrit alors vraiment bien dans la lignée.

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J'adore Steven Soderbergh, vraiment, cependant un truc me chagrine depuis le début par rapport à ce film sur lequel je n'ai rien lu pour le moment. Vous pourrez probablement me renseigner.

 

De quel CHE parle Soderbergh ? De démarche adopte Soderbergh vis à vis de son sujet ? Parles t-il du CHE "légendaire" dont on nous fait la promo depuis des décennies (le courageux révolutionnaire, le libérateur, l'idole des jeunes, celui qui a sa tête sur des milliers de t-shirts), ou bien est-ce un portrait réaliste, VRAIMENT réaliste : Le CHE révolutionnaire et militaire, le Stalinien également responsable du "comité d'épuration" du parti, chargé de faire fusiller des centaines (voir des milliers) de "contre révolutionnaires", celui qui a ouvert les premiers camps de concentration Cubain ?

 

J'ai été très excité à l'annonce de la sortie de ce film car je pensais que Soderbergh allait faire la lumière sur ce personnage, mais vu le succès du film, j'ai plutôt l'impression qu'il rabâche les bons vieux lieux communs inhérents à ce personnage.

Quelqu'un pour illuminer ma lanterne ?

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