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Lord Ruthven

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Tout ce qui a été posté par Lord Ruthven

  1. Débile mais lourd. J'aime pas. Les séances de surf m'ont bien fait tripper, mais c'est tout.
  2. - Alors Padre, on sort à découvert ? - Et ça, mécréant, c'est une auréole ? "- Hein ? - Non, il veut dire, on lui grenadé la gueule"
  3. Un western urbain barré qui va à fond. Ultraviolent, des dialogues fous, un Tcheky Kario à vomir tellement c'est une pourriture...et quand on regarde les courts de Kounen, on se rend compte que Dobermann était un aboutissement logique. Un film de sale gosse insolent néanmoins maîtrisé, energique et respectueux. J'ai également du mal avec la scène chez "Sonia", où l'on apprend dans un com audio du DVD qu'un passage déviant a sauté (Christini fait manger une saucisse à la mère musulmane ). Je suis fan.
  4. Très sympa c epetit Fulci. Comme dans l'Emmurée Vivante, Fulci oublie un peu le gore pour une ambiance sombre et mystérieuse, jouant sur les apparitions/disparitions du chat. Le resultat est tout à fait fréquentable.
  5. Cette jaquette m'a toujours fait halluciner.
  6. Barker ne cache pas aimer Fulci. Ce qui ne fait pas avancer le shcilblick, certes.
  7. Sorti dans le sillage d'un certain film de dinosaure à succès, Carnosaur est une série B énergique et finalement bien sombre. Sorti de son dinosaure tout pourri en caoutchouc, le film prend en effet une tournure implacable, accentuée par l'omniprésence d'un compte à rebous, jusqu'a un final pessimiste d'un esprit assez années 80 -voir, soyons fous, que n'aurait pas renié Romero. D'ailleurs, j'ai pensé à The Crazies-. Fauché mais sympa, généreux et sympatiquement gore, Carnosaur est un film dont on craint la vision mais qui s'avère finalement tout à fait estimable. Son monstre raté ne lui donne qu'un cachet de tendresse supplémentaire.
  8. En ce qui me concerne : film ennuyeux et qui n'oublie pas de tomber dans le ridicule. Le final et la séquence du repas décollent un peu, mais à part ça...Inintéressant, pas "derangeant" et mal vieilli, les apparitions du narrateur achevant de plomber l'ensemble. J'ai du mal avec ce genre de film, ça m'ennuie généralement plus qu'autre chose.
  9. Beau film que ce Candyman, un vrai drame fantastique au sens le plus strict du therme.
  10. Invasion of Animal People, c'est sympa comme film, même si il ne s'y passe rien. Y'a une bestiole en fourure et des Coneheads.
  11. Corbucci a fait des mauvaises choses dans sa carrière et force est de constater que ce Ringo au Pistolet d'Or en fait partie. Marchant de par son titre français (en italien : Johnny Oro) sur les traces du dyptique de Tessari, Ringo au Pistolet d'Or est un bien piètre western, oùe se compromet un Mark Damon ridicule. Propre, souriant de toute ses dents blanches, espiègle, il campe un héros qu'on a envie de baffer. Quand au film, il ne se passe pas grand chose, Ringo passant une bonne partie du film en prison, attendant de pouvoir en sortir. La fusillade finale rehausse le tout, mais pas assez pour sauver le film. En revanche, il préfigure un peu les délires de Sabata, lorsque Ringo utilise une gourde explosive pour se débarasser d'un malfrat. Sinon, c'est ennui et déception.
  12. Film gore assez fun, avec un esprit très "bip bip et le coyote". Le genre est encore balbutiant, mais le film tiens relativement la route compte tenu de ce qu'il est. Sur ce, je vais me laisser pousser la barbe, acheter des bretelles et danser sur du Country pourri. Hi haaaaa
  13. Tiens, j'ai vu un film qui lui ressemblait pas mal, également avec Woody Strode en ex flic. C'était The Bronx Executioner, de Lenzi.
  14. Un vrai-faux Z que j'aime beaucoup. Manque peut être un peu de rythme, mais assez sympathique. Attaaaaaack of the Killer Tomatoes....Attaaaaaack of the Killer Tomatoes....Laaaaa laaalaaaalaaaaalaaaaa....
  15. Franco Nero est grand tout court, il n'a pas besoin de l'ombre de Clint. On rapproche souvent Django de l'Homme Sans nom, alors que les personnages sont différents. L'Homme Sans Nom n'a pas de passé, un avenir incertain : il va, tire, repart. Il se fait un ou deux potes au passage, tout un gardant une certaine distanciation pour ne pas avoir de remords lorsqu'il leur tirera dans le dos. Django a un passé, avoué à demi mot pendant le film. Passé tant militaire qu'amoureux. Son sens de l'amitié est un peu trouble, mais on le sent moins apte à la trahison. Et puis il a un nom : d'emblée il annonce la couleur "je m'apelle Django". Django a des émotions que n'a pas l'Homme Sans nom. Ce qui rapproche les deux personnages, c'est peut être la solitude, et une certaine faiblesse par rapport aux femmes.
  16. Le chef d'oeuvre de Corbucci. Un scénario tourmenté, un climat feutré, très sombre, non dénué d'une certaine lenteur, à l'image des volutes de neiges qui y tourbillonne. Trintignant, le muet, contre Kinski, le bavard. Aucun n'est le bon, aucun n'est le truand. Le final, monument de nihilisme, retourne comme rarement un western aura su le faire. Superbe et inoubliable.
  17. Burt Reynolds joue ici un indien cherchant la vengeance. Un western assez solide, mais pour ma part pas aussi marquant que d'autres titres de Corbucci. Je lui trouve quelque longueurs, inégal, même si il reste sympathique. Le côté violent et brutal de Corbucci fait toujours la différence. Michael Winner semble pas mal s'en inspiré pour les Collines de la Terreur.
  18. Django traite d'un ancien soldat nordiste parcourant un pays mort, trainant un cercueil. Comme le film est italien, l'intrigue n'a pas commencé qu'il a déjà plombé cinq personnes. Et il va en tuer d'autres, beaucoup d'autres. Django est un western outrancier et sombre, mais quelque part jouissif, plein de poudre, de boue et de sang, avec des prostituées partout et des gars qui tombent comme des mouches. Un film décadent, avec son pays à l'agonie, dont la seule structure encore debout semble être un bar-bordel. On dit que Corbucci tournait sans scénario parfois, pour Django je veux bien le croire. D'ailleurs, Sergio fera indéniablement mieux avec le Grand Silence. Reste une oeuvre sale, teigneuse et d'une outrance telle qu'elle en devient récréative. Ca flingue, c'est violent, parfois surréaliste-le début-...Quel pied ! Django, quelque part entre le classique et le plaisir coupable.
  19. De la période gore/trash de Jackson, c'est mon préféré. Acide, irrespectueux, crade...j'adore. "Sooooodoomyyyyyyyy....."
  20. Je crois qu'il est vendu en ce moment avec DVD Mania.
  21. Enorme ce film ! Entre le Retour des Morts Vivants et Deux Flics à Miami, drôle mais parfois triste, du rythme, des flingues, de la bouffe chinoise zombifiées , Vincent Price qui cachetonne...et un ahurissant clin d'oeil à Casablanca. Rien à jeter !
  22. Raimi, c'est pas toujours ma tasse de thé. Mais pour le coup, Darkman, je suis plutôt client. Un vrai-faux film comic-book, nous faisant suivre la vengeance d'un homme défiguré, obligé de se refugier sous un costume à mi chemin entre le Fantôme de l'Opéra et le tueur de giallo. Nerveux et bien enlevé, Darkman nous offre quelques grands instants de bravoures : la fusillade d'introduction, les hallucinations décoiffantes de Darkman ou bien sur le final virevoltant qui pourrait fort bien servir de brouillon propre à Raimi pour son travail sur Spiderman. Spiderman qui pour moi n'égale en rien Darkman hélas. Car Darkman est un film sombre, presque autant un drame qu'un film d' "anti-super-heros". Bien que peu violent, Darkman n'oublie en outre pas de nous gratifier d'un maquillage particulièrement dégueulasse. Et puis Robert Durant, ça c'est du méchant qui claque.
  23. Film sympatoche, un bon titre d'aventure. Je crois que la suite est moins fameuse.
  24. Je préfère un poil la Maison Pret du Cimetierre. Mais l'Au Dela a une ambiance et un esthétisme admirable, avec cette obscurité, sa lenteur, ce côté clair-obscur...La fin est comme toujours indéchiffrable, mais ça ne dessert pas le film comme dans Frayeurs par exemple. Elle amène à reconsidérer ce que l'on a vu, c'est très intéressant. Et puis y'a quand même ce plan qui me fait craindre de prendre l'autoroute : Si je devais faire une compil des images difficilement oubliables du cinéma, il en ferait partie.
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