Nicolas

Brocéliande 30 ans après.

C'est ton côté Patrick Brion qui ressort.

Pour moi l'un des meilleurs Eastwood, sinon le meilleur.

Houellebecq n'ayant pas les faveurs de la programmation dans mon coin, je me suis reporté sur une pelloche méconnue du nom de "Mad Max". Ce titre curieux et en rapport à l'affiche, qui m'a d'abord fait penser à une contre-offensive de la maxime bien connue de Max Meynier, "les routiers sont sympas", est en réalité une étude des moeurs policières sous l'angle de la série B. Bon alors c'est un obscur petit film australien assez daté, mais j'ai compris pourquoi en sortant de la projection : le film date de 1979, c'était marqué sur le programme. Rendez-vous compte, quasiment 30 ans pour trouver un distributeur. Franchement, c'est pas sérieux... après on se demande pourquoi les BX ou les Fuego ont l'air si modernes. Reste que c'est pas mal, le petit acteur aux yeux d'acier porte bien le cuir, et que le film pourrait bien devenir culte et engendrer quelques émules avec le temps.

Je le vois bien isolé dans la jungle quelque part à l'autre bout du monde, après en avoir eu marre de se faire vanner.

Rassurez-vous, ceux qui n'ont pas aimé, vous rejoignez Monique Pantel.

Bon bah merci Doug Headline de penser à nous alors.

Ah non c'est vachement bien ça, arrête... c'est mieux que 2001, tu le dis toi-même : ça dure 30 secondes.

Non, le plus classe c'est d'avoir ça :

Le film ressort chez Europacorp le 1er octobre prochain. (ainsi que les deux autres) La maison de Bulle Caisson a d'ailleurs récupéré pas mal d'anciens titres autrefois dans l'escarcelle d'OPENING, dont pléthore de trucs franchouilles. (un drôle de colonel, les sous-doués...)

Heu... vaguement... mais je crois voir! J'avais trouvé ça vraiment très bien. J'avais un peu peur du trip froid poseur sur sujet chaud, et finalement le film a une certaine intégrité sur la longueur. Portishead sur fond de SIDA, je vois pas le problème. Y a un côté rouleau compresseur dans le sujet qui se retrouve dans la mise en scène écrasante de Niccol. Le tableau est noir, le reste, c'est sans adoucissant. Cela aboutie à une vision mélancolique qui fait mouche. Dans le genre film hollywoodien progressiste c'est quand même plus probant que le médiocre "Blood Diamond".

Magnifique Arnaud Depleschien.

Rentrée scolaire chargée pour Chloé, qui intègre la faculté de Rennes afin d'y préparer sa première année d'archéologie, avec pour spécification : l'histoire celte. Dès son arrivée dans cette ville où elle se sent totalement étrangère, l'atmosphère lui paraît bizarre. Une histoire de pierre sacrée volée, un tunnel menant à une crypte découvert sur le site archéologique de Brocéliande, et voilà les étudiants, escortés par leurs profs Vernet (André Wilms) et Brennos (Vernon Dobtcheff), bientôt confrontées à une bête mythique, Morregane. Je ne sais pas si c'est parce que je suis fan d'André Wilms, mais je sais pas... je trouve qu'on a été très méchant avec ce petit film tout gentil, très naïf, mal foutu mais finalement très modeste et surtout louable dans sa volonté d'exploiter de la mythologie du patrimoine. Le résultat oscille entre le B joliment scopé et le Z boosté aux capitaux pathé mais je trouve qu'on est loin de l'affront souvent dépeint à l'époque de sa sortie, quelque chose d'éminemment sympathique en ressort. Faut peut-être s'endormir le soir avec Filles TV pour comprendre. Voilà, envoyez les tomates!

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Ca m'avait ému quand c'était passé sur C+ dans le bon temps. (et même dérangé) Je l'ai revu l'an dernier. Il en reste quoi? Je dirai Cher, plus que tout. Magnifique en mère courage, j'insiste ! Son interprétation est un vrai déchire-coeur en crescendo. Sam Elliot, très bien, mais caution virile plus en retrait. En fait le film est à demi foiré, en raison du maquillage foireux de Stolz et sa tronche de gateau apéritif... mais à côté de ça, le film est pas si mal. Reste que c'est dur de dépasser ce constat pour apprécier le film... mais si on est sensible à l'interprétation à fleur de peau de Cher... Bogdanovich est un cas un peu touchant, je trouve.

Oui bon... evidemment, c'est vrai... c'est plus petit bourgeois... Pécas visait moins haut...mais à l'arrivée "les bronzés 3" et "belles, blondes et bronzées", cinématographiquement ça se vaut. Cela donne l'image d'un Leconte, tiède, tiraillé entre ses velléités d'auteur et la tentation franchouillarde mal digérée.

Ce qui m'avait frappé c'est à quel point le film évoquait un film de Max Pécas, par delà la mort. Un bel hommage en somme.

Lequel ? Niko ou Nico?

J'ai l'impression que cela sera son unique film. A ce titre, j'ai envie d'en être.

J'irai bien avec vous... si nous avions la "possibilité d'une séance" bien sur. C'est beau comme instant je trouve. Oui, et toi?

C'est toi pinaise.

J'ai envie d'y aller... j'irai surement demain soir...

Par le réalisateur de "Youngblood".