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Nicolas

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Tout ce qui a été posté par Nicolas

  1. J'ai trouvé que le film était un cran au-dessus de KEN PARK finalement. Ici pas d'explosion de zizis ou d'enchainement de situations misérabilistes, mais un peu de vie quand même... il reste une tentation des corps adolescents, des p'tites culottes pas nettes, mais la caméra remonte vite la braguette. C'est pas plus mal. Là ou le bas blesse c'est que dans la peinture de ces minorités entre elles, le parti pris est toujours aussi simpliste. Sa troupe de p'tits lascards qui se retrouvent broyés que ce soit dans leur propre quartier ou à Beverly Hills est dépeinte comme de véritables bisounours sur skate, victime des noirs (forcêment le héros s'habille pas ample), des policiers (forcêment le héros est latino), des pédés de la haute (forcêment le héros est trop mignon), des bourgeoises (forcêment la bourgeoise est une S...)liste non exhaustive. A partir du moment ou ils mettent un pied en dehors de leur ghetto, ils sont victimes. Et on ne peut qu'abdiquer devant le constat. Ils sont tous trop mignons, trop gentils... c'est pas juste! CA-Li-ME-RO. Y a sans doute une forme de vérité là-dedans, mais la manière de retranscrire la chose aboutie à une oeuvrette caricaturale, au parfum de manichéisme trop prononcé. De la sociologie pour les nuls. Reste que le film est plutôt bien foutu, bien filmé, équilibré dans sa démonstration ahem... Larry Clarkienne. M'enfin c'est normal que le film soit pas si mal, il est co-produit par Sharon Stone.
  2. Très intéressant ce fil. Bon finalement, ça m'a intéressé et plus que ça ce week-end. Enfin vu ce gros morceau d'une violence absolument inouie, opératique et bluffante. Une intrigue classique mais captivante servie par d'excellents comédiens qui se retrouvent pour affaire en disco night, une réalisation dynamique et le ressort dramatique de la violence sadique comme ultime signature d'un maître en pleine possession de ses moyens. On peine à y croire devant les moyens déployés : intimidation au fer à souder, brulage de gueule, viol sodomite, réglements de compte expéditifs, j'en passe et des meilleurs. La fin m'a fait penser à Hot Fuzz, avec tous ses ptits vieux embusqués qui y vont de leur boum boum. Marcel Bozzuffi se vautre avec grandeur dans les errances de la cruauté. Sur qu'avec un autre comédien toutes ces scènes perdraient une grande part d'intensité. Au-delà de cette violence, le film a une vraie substance,et dépeint avec une certaine mélancolie, typiquement Fulcienne, l'inéluctale essor du marché de la drogue qui envahie les ports. Sacré Lucio!
  3. Non, pas à ma connaissance en tous cas. Peut-être un Prism traine mais bon... Il est dans l'offre amazon.com "3 DVD pour 10 dollars" actuellement
  4. Allons, allons, Rocket ... tu te fais du mal là...
  5. Enfin revu justement ce lointain souvenir avec une Sharon aux rondeurs de poupon et aux traits parfaits via le DVD Bach/Mad Movies : Et c'est plutôt une agréable redécouverte! D'abord parce que le film est techniquement très beau, bien filmé, ce qui le distingue déjà du téléfilm "Summer of Fear" et sa patine sans relief, film qui est d'ailleurs cité içi dans un plan. Le film fait la part belle à ses décors naturels, et offre de très beaux plans larges à l'occasion. On est au cinéma, pas de doute. Le grand charme du film réside avant tout dans sa facture extrêmement classique, son rythme calé sur celui de la campagne et son ambiance de communauté hittite isolée, austère et peu engagante qui s'oppose à l'ambiance féminine très implicitement sexuelle de la maisonnée d'à côté. Wes Craven a toujours su filmer les filles... Question épouvante, pas de surenchère mais des vieux trucs qui marchent toujours, araignée suspendue (très évocatrice de la libido suspendue), agression nocturne, trouble psyché sexuel à la mode de chez eux, et un plan entre deux jambes dans le bain, annonciateur d'une attaque Kruegerienne, sauf qu'içi c'est de serpent qu'il s'agit. Bref, Craven jongle avec les symboles religieux et psyché avec un certain bonheur. Excellent score de James Horner ! (sorti en bootleg avec Wolfen au passage) Pour ce qui est du DVD, la copie est vraiment très belle, la compression maîtrisée. On n'a jamais vu le film comme ça je crois bien. Seul petit soucis, le film est 16/9 mais non compatible 4/3 contrairement à ce qui est indiqué sur la jaquette. C'est d'ailleurs la première fois que je vois ça. Si vous n'avez pas de commutateur, le casting perdra 10 kilos. En bonus, un doc de TPS Star sur le film d'épouvante, niveau sixième option audiovisuel.
  6. C'est vrai qu'il est assez jubilatoire ce "libertin" là, ça n'arrête pas pendant 1h30. Y a un côté résolument paillard assumé qui emporte la sympathie. C'est à la fois lourd et léger, tendre et vachard (avec la religion notamment), et porté par des comédiens qui manifestement s'amusent beaucoup. Balasko et Dombales tuent tout!
  7. Nicolas

    Phenomena - Dario Argento - 1984

    Quelle horreur. J'avais pas lu ça. Oser un tel pont. On va dire c'était y a plus de 15 jours, en pleine canicule. Kdo [dmotion]x6rbe4[/dmotion]
  8. Comme j'aime l'intro, le générique, la gamine qui dessine à la craie en contre plongée, la chanson, tout ça... Après ça redescend un peu forcêment, on est chez Harlin quand même... mais j'aime plutôt bien cet opus dans sa gratuité et son inutilité purement illustrative. Quand on voit la merde d'Hopkins qui suit, on fait moins la fine bouche.
  9. Ca c'est gentil de dire ça. Ca par contre, c'est mauvais signe. Mais je peux te conseiller un ouvrage de Rika Zaraï.
  10. En résumé, le film flatte autant l'intelligence que la connerie. Indispensable.
  11. On s'en fout. Demain sort le film de Madonna.
  12. Fais ça, oui. On va bien lui doser le cul au Garrel!
  13. Quand je pense qu'aux Etats-Unis, des connards y ont vu un film raciste, alors qu'à 8 ans j'avais déjà trouvé ça limpide comme de l'eau de roche...
  14. Nicolas

    X-plicit Films

    J'ai résilié Canal+ dommage. Si quelqu'un peut m'enregistrer l'opus de Dombasle!
  15. On peut faire un plan à 3, y a pas de problème. Enfin personne n'a vu le film et y va de ses considérations, je note les noms.
  16. Rhooooo ça y est alors tout de suite, on a le nez en trompette et les yeux cernés, on est bonne à jeter. Voilà une actrice que j'aime beaucoup. Je l'ai vraiment trouvé très bien dans le film. Ni moche, ni belle, bonne actrice. Et c'est quand même ça qu'on lui demande. Holmes est mignonne, c'est certain, mais son éventail d'actrice va de A à B. Elle était un ton en dessous de tout le reste du cast de "Begins". Elle ne peut faire une réplique sans minauder, c'est dramatique. Et son meilleur emploi justement c'est "femme de Tom Cruise". Bref, dans les tabloïds.
  17. Louis Garrel, je lui ferai bien un examen rectal.
  18. Nicolas

    Mirrors - Louis Pasteur (2008)

    Un produit d'une rare vacuité formaté à l'infini et l'au-delà. Une vision d'Hollywood comme eldorado de jean foutre. On met un tee-shirt, la casquette et la barbe de trois jours pour les télés mais on est un grand bourgeois dans l'âme. Ce n'est pas même pas mauvais à proprement parler. C'est juste rien. C'est correctement exécuté et professionnel, comme n'importe quel film de Raja Gosnell d'ailleurs. Du cinéma pasteurisé. Voilà, je précise que je le fais pas exprès, j'ai pas de tête de turc, mais j'ai du mal avec les films d'Alexandre Aja là je crois. Sauf LE GRAND PARDON 2.
  19. Nicolas

    MystèreS (Tf1 Oldies)

    Si c'est bien ça. Des journalistes avaient retenté l'expérience d'ailleurs avec un autre huissier. Et le mec avait pas fait 5 mètres sans se prendre une taule.
  20. [dmotion]x1zjj7[/dmotion] [dmotion]x1zutj[/dmotion]
  21. Y a un problème avec les n°3 en général, celui là ne déroge pas à la règle.
  22. J'avais séché un cours de philo pour aller voir ça. On voit ou ça mène.
  23. Quelle horreur le 6. Et je l'ai vu 12 fois pourtant. Mon préféré, après le premier qui reste de loin le meilleur faut quand même pas déconner, c'est le 2. Parce qu'il dynamite les règles dans une proposition sur-surréaliste de bon aloi. Mais c'est vrai aussi que ce troisième opus est très sympathique et bourrées d'idées méchantes... malheureusement parfois un peu trop ambitieuses pour la caméra de Chuck Russell.
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