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FUCK YOU BILL MURRAY

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Tout ce qui a été posté par FUCK YOU BILL MURRAY

  1. Je crois que tu as tout résumé dans cette phrase. C'est quoi que ce film ? Un film "de genre" ? Un film d'auteur ? Un thriller ? Un film d'espionnage ? Un film policier ? A force de vouloir être un peu tout ça (ou d'être un peu tout ça, peut-être malgré lui), le film ressemble à un gros téléfilm avec une certaine patine "cinéma moderne" (les cadrages, la zique, les ellipses, le choix des décors). Au final, on se demande vraiment ce que Saada a voulu raconter... A l'image de ce plan final , on reste sur le cul devant tant d'inanité. Y'a de très solides idées de mises en scène, mais... pour raconter quoi ? A la rigueur, ça m'a rappellé "Boarding Gate" d'Assayas, mais en moins bien (déjà que BG plongeait son spectateur dans un état proche du coma). Ouais, y'a un côté Assayas junior dans ce film, Assayas sans le sou, sans les pics d'inspiration. Étrange ces films de critiques, de cinéphiles, qui devraient être gavés de sources d'inspiration super visibles mais qui sont au final des films neutres, comme tournés à la chaine par des cinéastes-auteurs sans noms et sans identité.
  2. Ah mais on est parfaitement d'accord là dessus, j'aime discuter via forums interposés, mais je reste persuadé que ces discutions virtuelles font ressortir toujours une mauvaise impression de nos échanges, et que discuter en live "détendrait" la conversation et élargirait nos vues... Après, tu es le bienvenu quand tu veux pour venir boire une petite glutte dans mon pays du tiers-monde ! Moi ça me semble évident, pas de soucis. Mais je ne dis pas qu'ils se plaignent, c'est moi qui me plaint de ne pas les voir plus souvent, mais je te rappelle quand même que Dantec à chaque rentrée littéraire fait le tour de quasi toutes les grandes émissions littéraires du PAF, il ne se plaint pas, je sais même de source sûre qu'il n'est pas du tout friand de l'aspect "promotionnel" auquel l'oblige sa profession d'écrivain. Après, ne met pas Dieudo et Soral et Dantec dans le même sac, il y a quand même un monde entre les trois. Dieudo et Soral, EUX, se plaignent, à la manière d'un Le Pen, que les médias ne leur donnent pas de tribunes. Dantec, lui, s'en branle, il a la couverture médiatique qu'il mérite et qui lui convient. Idéologiquement parlant, Dieudo et Soral véhiculent de vulgaires idées antisémites vieilles comme le monde, que tu ne peux pas rapprocher avec la critique des totalitarismes dans lequel s'inscrit le discours de Dantec contre l'Islam radical (toute l'œuvre romanesque et les essais de Dantec reposent sur ce principe, la critique des totalitarismes, qu'ils soient "techniques" - l'asservissement de l'homme par les machines -, religieuses, ou politique - voir ses réflexion sur l'homme d'après Auswitz -, ceux qui le traitent de "facho" - insulte qui veux souvent tout et rien - méconnaissent totalement ses écrits). Allez, je file travailler pour faire plaisir à Benj (pour gagner plus)
  3. Ah parce qu'il faut être "non partisan" pour critiquer quelqu'un ? La "propagande" (pour reprendre ton mot) anti-Bush, anti-guerre en Irak qu'on s'est tapé pendant 10 ans en France de la part de la presse de gauche française (et même de la part d'une certaine presse de droite), elle était "non-partisane", dégagée de tout aprioris, c'était une source fiable, évidemment. Je comprends de moins en moins cette recherche de la neutralité, autant sur le plan politique que journalistique. C'est un truc vraiment européen, un truc "consensus", on fait de la politique, on défends des idées, mais il faut trouver un terrain d'entente où chacun lâche du leste, autant dire où chacun abandonne ce qu'il est. C'est fou, quoi que je regarde (enfin, regardais) sur la télé française, y'a plus de débats (encore un peu à la radio, mais si peu). Des gars comme Millière, tu les verras jamais à la TV. Ou si ils y passent, ils rejoindront vite le placard "vilains réacs" dans lesquels on range les gens qui défendent un certain point de vue sur l'Amérique (ou qui critiquent l'Islam, ou qui défendent Israël, ou tout ce qui n'est pas accepté dans le consensus français) : les Finkielkraut, les Elizabeth Levy, mais aussi les écrivains qui osent remuer la merde (Houelbecq, Dantec). Moi je trouve ça triste à crever. Tu parles de la "propagande Fox News", comme si on ne subissait pas de "Propagande TF1/France2", comme si il avait une différence, comme si cet anti-Américanisme primaire qu'on se bouffe (moins depuis que Saint Obama est venu nous sauver) n'était pas une autre sorte de propagande, toute aussi nocive sur ses habitants. Moi ça me rends triste que des mecs comme Millière n'aient pas accès aux grands médias. Qu'on soit d'accord ou pas avec eux, on devrait pouvoir entendre des sons de cloches VRAIMENT différends. Au lieu de ça on se tape une sorte de Jeanfrançoiskhanisme mou et consensuel. L'écart entre les USA et l'Europe se creuse parce que ces gens, journalistes, intellectuels français vivant aux États-Unis, pensant comme des Américains ne peuvent pas nous aider à comprendre comment cogitent les Américains, nous expliquer Pourquoi les Américains réagissent comme ci ou comme ça. Cette fuite des intellectuels et des écrivains sur le continent américain est vraiment symptomatique que cet état de fait. Questionne tous les Millière, les George Steiner, les Houellbecq, les René Girard (exclu de l'université française : "anthropologue du Christianisme ET croyant", il est donc trop "partisan", pas assez neutre pour penser correctement), les Dantec, ils le diront tous : en France, il n'y a plus de pluralité des point de vue. Il y a les gens qui pensent "bien", et il y a les sales réacs. Aux Amériques, c'est quelque chose d'encore très présent. C'est même une base de leur civilisation (avec le port d'arme). Le free-speech ! Putain, même les négationnistes ont le droit de s'exprimer ! Pourquoi les films de Moore marchent si bien en Europe, et spécialement en France ? Parce que Moore dit aux gens ce qu'ils veulent entendre. Il renforce cette incompréhension fondamentale qu'il y existe depuis la nuit des temps entre les Européens et les Américains (incompréhension qui a ses raisons d'être historiques, constitutionnelles, économiques, je ne dis pas le contraire) Tu parles de propagande comme si les Américains s'aveuglaient, mais eux pensent la même chose de "nous" (même si je ne me sent plus "nous" depuis mon exil) vis à vis de nos rapports avec le monde arabe, avec les pays de l'est, avec Israël ou je ne sais quel sujet sensible. Pour moi, des mecs comme Millière font le pont entre la pensée conservatrice Ricaine et le Jeanfrançoiskhanisme franco-français. Tu ne peux pas critiquer les États-Unis en disant "ils font ci, ils font ça, ils font mal, ils devraient penser comme nous". C'est d'abord à nous, autant qu'à eux (voir l'image super clichés qu'ils se font sur les banlieues française) de faire l'effort de comprendre l'autre, de se mettre à la place, d'étudier son histoire (qui se résume en un cartoon dans "Bowling", par exemple) pour comprendre ses positions actuelles. C'est pour ça que je trouve précieux l'existence d'un mec comme Millière. J'ai pas envie de voir l'Amérique à travers le point de vue de France 2-TF1-Anal+ (c'est le même de toutes façons). Je veux le point de vue de France 2, mais je veux aussi le point de vue de Millière, tout comme celui de la gauche américaine, de la droite conservatrice pour sortir de ces clichés tout faits de cette "Amérique blanche catho raciste petrol-addict va-en-guerre" qu'on se tape depuis 2000. L'Amérique est tellement "plurielle" (pour reprendre un mot qu'on aime bien chez le journaleux français, la "diversité" aussi c'est toujours bien à placer), tellement plus compliquée, tellement plus partagée qu'on ne le croit (que partagent un New Yorkais branchouille avec un paysan du Kansas ? RIEN), qu'on ne peux pas s'arrêter à ces putains de clichés que nous revendent Moore et le premier journaleux français venu.
  4. Qu'il soit de droite et libéral n'enlève rien à la qualité de son travail et le sérieux de sa démarche. Je ne suis pas friand de ses positions pro-Bush, mais je trouve que c'est un type honnête, sincère dans sa démarche, qui croit sincèrement aux vertus du libéralisme (il a écris un très beau texte là dessus, sur le pourquoi de son exil américain, sur la difficulté de travailler en France dans son "domaine"), qui se bat pour ses opinions, quitte à être persona non-grata dans son pays. J'ai beaucoup d'admiration pour ce gars, pas pour toutes ses idées, mais pour son intégrité en tant que personne et en tant que journaliste.
  5. AHAHAH, Guy Millière ? Si tu savais combien il en a vendu de son livre "anti-Moore" en France, 1000, 2000 ? Avec 5 ou 7% de droit d'auteur sur chaque livre vendu 15 euros. Fais le calcul. Si Milliere voulait "faire du fric" en France avec ses écrits, il laisserait probablement tomber ses positions anti-Obama. Millière a aussi un site internet où il propose gratuitement ses analyses critiques de l'actualité. Bon, ok, il doit gagner un peu de fric avec 2/3 bannières de pubs, mais bon, c'est quand même du gagne petit. Le mec est très loin de rouler sur l'or. Par contre il doit gagner bien mieux sa vie aux USA, en bossant pour les pages politiques et économiques de quelques canards nationaux. Ce qu'il publie en France, si tu veux avis, il le fait par pur militantisme. En France, les livres contre Fox News, ou Murdoch, ou Endemol EXISTENT, et ils vendent 10 fois plus que des livres écrits par des journalistes largement stigmatisés en France comme "réac".
  6. La carrière de Moore et l'analyse critique de ses "films" sont décortiqués dans ce très bon livre, écrit par Guy Milliere, un journaliste français libéral vivant aux Etats Unis : Oui, les films de Moore posent de bonnes questions. Mais ils apportent aussi de très mauvaises réponses. Ou des réponses truquées. Si je comprends bien, il suffit d'avoir de "bonnes intentions". Tu peux te comporter comme la dernière des salopes avec tes "amis", tes collègues, tes collaborateurs, les gens que tu interviews, il suffit d'avoir de bonnes intentions, te pointer en disant "Les armes ça tue" (sans dec?), "Les système de santé américain doit être réformé", "Bush est un con", faire des films tagada tsoin-tsoin ni faits ni à faire remplis de mensonges, de raccourcis, c'est pas grave, parce que tu avais de Bonnes Intentions. Tu es du côté du Bien, du côté de "L'Armée du Bien" (comme disait Philippe Muray en parlant de cette "nouvelle gauche" qui se croit dédouanée des erreurs passées parce qu'elle est Pour le progrès), donc tu peux mentir, manipuler, te faire du fric avec tes mensonges, tu finira par avoir l'absolution.
  7. Ayant lu la bio du bonhomme, ça ne m'étonne vraiment pas qu'il marche dans ces plans là, depuis ses premières piges qu'il a pondu dans le journal de sa fac à ses pseudo "docus", ça a toujours été "j'ai de grandes idées, mais je compte bien me faire un max de fric avec". Enfin, une chose qu'on ne peux pas lui reprocher, c'est son manque de cohérence.
  8. Dis à tes remps d'écrire une review, Norman, parce que jusque là, il faut dire du mal d'un film qu'on a pas vu, mais quand il sort tout le monde sait tellement au fond de lui que c'est une merde que personne (même ceux qui ont une carte UGC) ne veux perdre 1h30 de sa vie ou 9 euros pour le voir
  9. Moore se fait payer... pour qu'on lui adresse la parole. Non ? Ça ne nous semble pas hallucinant ? D'ailleurs, j'ai du payer 10 $ pour parler de son film sur ce topic. Pour faire équitable, je comptabiliserais à la fin tous les gens qui participeront à cette discution et je diviserais la facture. Amitiés.
  10. Parce que j'entretient un rapport amour/haine schyzophrène et un complexe d'oedipe mal digéré pas net avec Mickey.
  11. CAPITAINE NEUNEU est de retour avec un film dénonçant le système capitaliste et son économie marchande, celle là même qui lui permet de vendre de la révolte prémachée à prix d'or et d'entasser les millions (voir plus bas) Je ne suis trop impatient de ne pas voir ce nouveau ramassis "Pop Corn et Rebellion" de mensonges et de raccourcis. La faute aux agents ? Avant de deénoncer le capitalisme mondial, commence par balayer devant ta porte, Mickey !
  12. ET IL AVAIT RAISON LE BOUGRE !
  13. Ajouté : L'ENTRETIEN A MEUDON AVEC CÉLINE (57) UNE ÉMISSION DE FINKY AVEC BAUDRILLARD (2005) ENTRETIENS AVEC GEORGE STEINER (2009) "DÉLIRE ET DÉSIR" DE GILLES DELEUZE (72) DEUX ÉMISSIONS AVEC RENÉ GIRARD (ANTHROPOLOGIE BIBLIQUE) http://radiokilledthevideostar.wordpress.com
  14. Bon, on en est à 10 pages, faut faire mieux que MARTYRS !!
  15. Ok ok, je compte bien garnir ce blog comme il se faut (même si j'ai quelques soucis de lecteurs DVD-R de mon ordi pour uploader tout ce que je voudrais et tout ce que j'ai en stock...). Merci pour les encouragements !
  16. Salut à tous, Je viens de créer un nouveau blog consacré au partage de "documents sonores" (émissions de radio, interviews, productions d'ateliers de créations radiophoniques). Régulièrement j'y posterais autant des émissions récentes mais devenues quasi introuvables sur le net (étant donné que les radios proposent la plupart du temps leurs émissions en podcast pour des durées limitées) que des archives, des "classiques". Le spectre que ce blog brasse est très large : de la contre-culture à la religion en passant par la culture "établie". Je me doute bien que tout ne va pas vous intéresser, mais si je me permet de poster cette news ici, c'est parce que je compte à partir de cette semaine les archives complètes de la 12ème saison (2009/2010) de MAUVAIS GENRE, l'émission de France Culture consacrée aux sous-genres (cinématographique, littéraires). On commence donc cette semaine avec l'émission de rentrée consacrée à ROBERT HOWARD, le papa de CONAN. Bref, c'est ici que ça se passe : http://radiokilledthevideostar.wordpress.com Si vous possédez d'anciennes émissions de MAUVAIS GENRE, ça m'intéresse. Si vous possédez même d'autres fichiers qui seraient susceptibles de nourrir le blog et que vous désirez partager, faites-moi signe !
  17. Ouais, ça va être le LOS BASTARDOS du post-apo !
  18. Au final, j'aurais aimé que ça soit plus gore, ou plus intello. Mais cet entre-deux me laisse un peu de marbre...
  19. Moi ce qui m'étonne, c'est que le film sorte comme ça, en l'état. Putain que c'est mal monté (pour un film sur une bite super bien montée, ça la fout mal). Je peux comprendre la mise en scène ultra plate, les SFX pourris, les acteurs/actrices qui jouent mal, mais bordel c'était quand même pas difficile de faire un montage parrallèle sur les 20 premières minutes du film pour rendre la caractérisation des personnages un poil compréhensible. Là on bloque sur la meuf pendant 20 minutes avec une scène (incompréhensible) avec le gars dans son appart' en plein milieu... WTF ??? Pour le reste, j'ai regardé ça avec une pointe d'ennui. Est-ce que je suis trop vieux pour matter une telle connerie ? Ou bien est-ce que les années 80 sont finies et qu'un tel produit passe fatalement pour anachronique ? Si j'avais su à l'avance que ça parlait d'une bite géante et d'une meuf avec 7 clitos, pas sûr que je me serais jeté dessus.
  20. Parfait ce montage de 15 mn, le best-of quoi ! Plus besoin de se taper le film dans son entier
  21. Je suis à la fois excité ET terrifié. Je ne suis pas sûr qu'un cinéaste, aussi génial soit-il, soit capable de mettre les bonnes images sur les mots qu'il y a dans ce livre, sur la simplicité et la profondeur bouleversante qu'il y a dans cette histoire. J'espère vraiment me tromper. J'espère prendre une gifle. Je ne suis pas contre les adaptations, pas du genre à crier au scandale quand on adapte une grande œuvre littéraire au cinéma, mais pour THE ROAD, je ne sais pas... Ça me semble vraiment insensé. C'est Cronenberg qui disait que le mieux pour réussir une adaptation littéraire, il valait mieux adapter une nouvelle. Vu que le roman de McCarthy est court et très simple, après tout pourquoi pas ? Mais bon, le livre faisait appel à des images très simples, vraiment dénuées d'une quelconque connotation "bis" (du genre Zombies / post-apo), l'histoire est vraiment centrée sur l'intimité et l'amour que porte ce père pour son fils et le fils pour son père, sur ce qui leur reste d'humanité dans un monde devenu invivable. Quelque chose de secret, de vraiment intime... J'ai vraiment peur que le film soit trop narratif... Enfin, ce ne sont que des spéculations, désolé de vous emmerder avec ça, j'irais le voir sans aucun doute le jour de sa sortie.
  22. Effectivement, j'aimais bien le film quand j'étais gamin, mais j'ai toujours trouvé qu'il lui manquait un truc, que la fin avait un petit air de "tout ça pour ça ?", un manque d'ambition dans son dernier quart d'heure. Difficile d'imaginer que les studios aient demandés qu'on retire cette scène, alors que maintenant on supplie Emmerich de tourner des films uniquement composés de "scènes catastrophes"
  23. L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot de Serge Bromberg et Ruxandra Medrea. Ni fiction ni vieux film, ce documentaire, qui sortira le 23 septembre, dans les salles françaises raconte le tournage insensé de L'Enfer de Clouzot, film inachevé et dont personne n'avait pu voir les images. Ce documentaire, Serge Bromberg - intarissable sur cette formidable aventure - l'a réalisé comme on mène une enquête. Et pour causes, si chacun savait qu'Henri-Georges Clouzot avait, durant le mois de juillet 1964, tourné pendant deux semaines, personne n'avait jamais vu la moindre image de ce qui aurait dû être L'Enfer, le film le plus ambitieux du réalisateur français (soutien de la Columbia américaine et budget illimité). « Mais tous les témoins de ce tournage s'accordaient pour le décrire comme incroyable même si tous avaient une version différente du tournage », raconte Serge Bromberg qui, dès lors, ne voit plus d'autre alternative que celle de retrouver ces images, pour en quelque sorte tirer l'affaire au clair. La providence a voulu qu'il mette la main sur les 185 boîtes de bobines, ce qui représente rien moins que 16 heures d'images. « Et là, reprend notre interlocuteur, j'ai compris ». Compris quel enfer ce fut effectivement tant pour le metteur en scène qui s'est littéralement perdu dans son projet et pour toute l'équipe du film, à commencer par les acteurs, Romy Schneider (26 ans) absolument sublime, et Serge Reggiani, carrément malmenés par un Clouzot qui s'abîme dans la recherche sans fin de la perfection et dont les doutes laissent tout un chacun dans une incompréhension totale. La suite ici : http://cannes2009.rfi.fr/fr/2009-05-19/enfer-selon-clouzot-cinema-festival-cannes-classics
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