j'en rajoute une louche... Kate Blanchett et toute une platrée de méchants soviétiques qui se baladent "tranquillement" dans des Etats-Unis en plein MacCarthisme, à tel point qu'ils peuvent même causer avec leur accent caractéristique au milieu d'un café bondé de jeunes qui quelques séquences plus tard participent à un meeting totalement anti-communiste, déjà ça passe pas très bien. Que Déféqua la Nourriture nous la fasse à la Marlon Brando, ça fait tâche mais bon, ça passe encore. Par contre, il me semble que durant la séquence du café du campus, dans la discussion entre Indy et fiston, avant la bagarré, on entend en fond sonore un titre de... Simon & Garfunkel ? Je crois, je n'arrive pas bien à me souvenir. En tout cas, j'ai pensé sur le coup que c'était un titre des sixties, voire même début des seventies. Si on peut me confirmer ou m'infirmer ? Du coup, je n'arrive pas à dater l'action du film. Les années 50, avant la mort de Staline (1953) et alors des détails passent pas, ou plus tard et là d'autres détails passent pas non plus. Dur dur. Mais sinon, ben... en fait j'ai bien aimé. J'avais été prévenu ici même que bon, voilà, c'est pas LE film de la décennie, qu'il ne fallait pas s'attendre à un truc qui déchire le fondement et vous laisse pantelant à la fin, alors j'y suis allé sans appréhensions, et je me suis laisser couler dans l'action, et au final j'ai pas été déçu. Ce n'est certainement pas le meilleur de la quadrilogie, ça vise surtout les nostalgiques du premier opus -la fin aurait pu être la fin des aventuriers de l'Arche perdue- les personnages pour l'essentiel ne servent à rien, possibilités scénaristiques alléchantes mais laissées de côté au profit de l'action pure et sans neurones, un dénouement à la con malgré un début prometteur, des séquences carrément inutiles (les peuplades indigènes qui arrivent d'on ne sait pas d'où, mais qui disparaissent aussi vite), etc etc... le pompon pour l'habituelle cité mythologique disparue bien visible au fond d'un volcan gigantesque mais que pas un avion volant à moyenne altitude n'a jamais remarquée même par erreur. C'est bel et bien de la bonne vieille BD d'aventures où le héros s'en tire toujours bien à la fin. Je sais pas pourquoi, j'ai déjà envie d'aller le revoir.