sly

Merci ! Oui le reste rentre plus dans le vif du sujet, même si c'est surtout la cinéphilie "de genre" qui est abordée, et ses répercussions sur Mad, plus que simplement la revue... Bizzare, ça ne passe pas, effectivement... Le lien pour les 2 du fond : http://www.vimeo.com/283175236

Et voilou, on exhume, déterre, fait une incantation vaudou et surtout on balance le doc. Finalement, il convient mieux à un découpage en plusieurs parties (ça nous permet de pas trop virer les anecdotes tout en étant plus digeste, puisqu'il est possible de regarder ça en plusieurs fois), à une diff en ligne gratuite (parce que c'est la crise, ma pôv'dame, et de milliers de forumeurs ne partent pas sur les plages l'été, faute de trésorerie après avoir acheté trop de Bluray du Chat qui fume), et surtout comme il y a le crowdfunding de Mad qui prépare une nouvelle ®évolution de la revue, c'était maintenant ou jamais. [vimeo]283175236[/vimeo] Il y aura 5 épisodes, les suivants seront plus longs (aux alentours des 20 minutes chacun), ça paraîtra certainement de manière hebdomadaire. Les #2 et #3 sont montés exportés, les #4 et #5 attendent un petit coup de polish (étalo, habillage) mais rien de compliqué. On n'a pas encore reçu trop d'insultes des trolls, donc on est un peu tristes. Et le crowdfunding de Mad pour les deux du fond : https://fr.ulule.com/mad-movies/

Je pense que tu préfères avant tout le débat au dialogue*, quitte à provoquer un peu. Mais je suis d'accord avec toi, c'est une bonne chose, ne serait-ce que pour le sport intellectuel. *

Free étant merdique chez moi, impossibe de regarder Netflix correctement de 19 à 22h environ. C'est chiant, surtout quand je veux regarder un programme avec madame. Du coup, j'ai du retard et ce weekend, j'ai enfin pu regarder le premier dimanche en début d'après midi : USS Callister. Il est très bon, il mélange rétromania ambiante, et dézingue pas mal, en filigrane, le geek et le mec derrière son ordi, un faf en puissance, le tout superbement mis en scène et vraiment didactique. Alors oui, on sent que Brooker tourne en rond sur ses thémas (l'idée de l'avatar torturé, on la voyait déjà sans plusieurs autres épisodes), oui, ça rompt un peu avec le côté un peu sérieux global, en apportant une légèreté apparente, mais c'est très bon je trouve. En espérant mater la suite un de ces jours ou me bouger le cul pour changer d'opérateur...

Oh, je pense que c'est aussi l'effet Netflix qui joue, non ? La hype dans un sens comme dans l'autre : en salle ou en DTV, un Bright, un Mute ou un Cloverfield 3 auraient été peut être "viscéralement" moins mal accueillis je pense... On serait passé de "purge" à "c'est mauvais". Ici c'est pas le film du siècle, mais c'est très sympa je trouve, et le réal est très prometteur. L'effet Netflix augmente le retour des avis, qui arrivent à quelques jours/heure d'écart sur les réseaux sociaux, et venant de partout. Du coup on a l'impression d'entendre une avalanche de retours, mais c'est juste qu'ils sont donnés sur une plus courte période. Il y a pas les premiers retours de marchés de films, puis de festivals, et enfin de ceux qui peuvent le voir le jour de la sortie, ou deux semaines après, et puis en vidéo... Et du coup ça agace Stephane qui va de toute façon prouver le contraire par effet de controlldiction...

Je note, merci !

Très bon souvenir du film. Quelqu'un sait ce que vaut Jamie marks is dead, son film suivant ? Il a fait Gérardmer en France et puis pouf, disparition. Et à part un disque teuton, il a disparu...

Ayé, vu. Je ne m'attendais pas à un scénar béton, et effectivement c'est de l'enfilage de perle chié par une bestiole de l'"espace. Mais QU'EST-CE QUE C'EST LAID !!!! Toute la partie "Avatar du pauvre sur la planète de l'Amour-Pocahontas-Schtroumfp"... Le ciel bleu, la mer, le sable, TOUT pue dans le film. C'est d'une laideur incroyable ! Et ça dure durant tout le film, avec des culs de sac narratifs qui gonflent le film à 2H20, type le passage avec Chabat (ça, coco, tu coupes de ton scénar, tu gagnes 10-15 minutes et ça dérange personne)... Bordel de bordel, c'est d'une vacuité totale, ça m'a bien fatigué. Surtout que c'est la première fois qu'il y avait je trouve de vraies idées de cinéma, notamment au niveau de la performance capture. De ce soldat qu'on manipule à distance à cette course entre deux univers parallèles (filmé avec les coudes cependant) en passant par le passage où Riannah peut prendre la forme d'une autre personne, on voit un embryon de réflexion et de mise en pratique sur l'outil, et c'est plutôt bien vu. Mais le tout est emballé à la portnawak, c'est un film d'un mec à qui on n'a pas su dire comment utiliser son jouet. Je pense qu'à moins de faire de l'underground, être à la fois réal, scénariste et producteur, c'est dangereux pour le résultat final... Une preuve de plus.

Ils avaient bien réussi il y a quelques années l'adaptation en dessin animé. Le style original est là : Il5E1DvxLIk Par contre, ici le film fait peur. Et sinon chose très étonnante : si on aurait pu imaginer un partenariat avec Spirou, on trouve Journal de Mickey en partenaire... Mais bon, le Spirouverse mis en place (Le Petit Spirou, le "Grand" spirou, Lagaf... les ayants droits ont besoin de thune) est pas follichon...

Vu au PIFFF, mon grand ! C't'une sorte d'amicale, des ptits jeunes qui passent des bizarreries, tu devrais y aller, ça te plairait.

Pas vu depuis "pfioufffff" années... Un peu peur de retenter, je crains de voir toutes ces années, surtout que les dernières tentatives du père Proyas (I Robot, le passionnant bien que foiré Prédictions, j'ai remis à plus tard à la vue des trailers et des retours mon visionnage de Gods of Egypt) inspirent pas confiance...

Moi aussi j'ai beaucoup aimé, et la dernière demi-heure ne m'a pas gêné. La construction est classique mais ô combien efficace : pendant 5 minutes on met en place le trauma, pendant 20 minutes, on suit le groupe plutôt homogène, l'horreur monte pendant une demi-heure et enfin on révèle une partie du tout, parce que jouer sur le hors champs ça a ses limites, et là c'est le bon tempo. La mise en scène est sobre mais très précise. Du bon gros boulot d'artisan, ça m'a rappelé un peu le savoir-faire de Ruins (que m'avait prêté Cyril il y a "pfiouf" zannées quand il venait à la casa pour ses séjours à la capitale). Du tout bon. Je vais me pencher sur The Signal, tiens...

Tiens au passage : si il y en a qui voudraient un, peu de rab, je conseille le cousin anglais de la série. Ca s'appelle Top Boy, et on retrouve pas mal de points communs, personnages très attachants, c'est très bien écrit et c'est anglais, donc 2 saisons, 8 épisodes en tout, et il se murmure une saison 3 sur Netflix. Les deux premières sont d'ailleurs sur Netflix en HD et VOSTF. qIkEmW1PkYE Vivement conseillé donc.

Ce que tu dis me rassure, je suis globalement passé moi aussi à côté (et n'ai d'ailleurs aucun souvenir des twists) même si je me souviens de son côté séminal avec une influence sinon certaine du moins consciente ou inconsciente chez de nombreux cinéastes (Argento notamment). Mais je me souviens d'une copie pourrave, c'est vrai.

Le plus "grand public" ça devrait être, de mémoire, L'Homme au pistolet d'or... Mais bon, je ne crois pas qu'en-dessous de 10-12 ans ça intéresse vraiment les mômes. Et au-dessus, il faut peut-être mieux tenter les Connery, les Brosnan, les Timothy Dalton pour commencer, non ? Goldeneye, je ne sais pas si ça a vieilli... Ou même Casino Royale (exception faite de la flagellation des couilles par Mads Mikkelsen) ? Je suis peut-être pas très objectif puisque les Moore m'ont toujours emmerdé royalement.

Pour le coup, j'ai beau être bibliophile, mais je préfère la version démat. Déjà, elle est accessible facilement et économiquement, et on a un contenu réellement interactif et mis à jour (je me souviens d'une version où on pouvait lire des bandes annonces).

Petites nouveautés d'été : A 5 ans (depuis hier) : - Le Chateau dans le ciel, elle est dingue, c'est un commentaire audio en permanence. J'ai pris Pompoko, je vais le regarder avec elle (je ne le connais pas) - Princes et princesses, très malin dans son côté "méta" - Elle a eu sa phase doc animalier (Planet earth II en Bluray ça claquait) mais pas forcément longtemps. Par contre, elle adore C'est pas sorcier, même si elle bite pas grand chose. Mais ça vaut le coup pour essayer de se la péter quand elle te sort une connerie inutile de scientifique en société.

Vu il y a 5 ans, mais ça m'avait pas paru à l'époque faible narrativement. Le côté giallo est en filigrane, mais c'est pas Amer non plus, on la voit dans la musique ou dans la (somptueuse) photo et ses expérimentations. Mais oui, si tu t'attends à un giallo, forcément tu t'es trompé de route...

C'est une vraie pépite (découverte à l'EF de Strasbourg, avec un Philippe Lux dithyrambique qui nous avait vendu le film en amont à Guillaume et moi - et on n'a pas été déçu), et j'aime aussi énormément le film suivant du réal (Hungry heart). Curieux de découvrir un jour ses deux premiers essais (In memoria di me et Private).

Il a été restauré, il devrait ressortir en Bluray en septembre en Angleterre. Oh bah dans ce cas : il y a un film que j'adore : Weekend à Zuydcoote, de verneuil et un casting schnock hallucinant. vq2zvHcQvyc C'est tiré d'un livre de Robert Merle (Malevil, la Mort est mon métier) éponyme, fabuleux. Je vous le conseille pour cet été. C'tout aussi !

Je rejoins un peu vos avis : vu il y a deux jours, et si on salue la maestria, on a envie de dire "et alors ?" les passages patriotiques ne marchent pas je trouve, et rompent avec la sobriété du reste (les bateaux qui arrivent tous ensemble avec l'artillerie musicale, les applause des soldats, le sourire rassuré du capitaine... bof bof). Si ça avait été un porno j'aurais dit que le film t'excite mais ne te fait jamais jouir, et en plus, t'as quand même le réal à côté de toi en permanence qui te dit "t'as vu, je suis fort hein ? Ca poutre ce plan nichon ? Non mais t'as vu ce raccord fion ? Bien ou bien ?" Avec Nolan je suis toujours perdu entre le fait que oui, il est talentueux et il a des ambitions plus que louables pour un blockbuster, et ça c'est bien. Par contre, de là à dire que c'est Tarkovski (cité à la fin dans le plan des flammes) ou Kubrick parce qu'il a mis un long plan...

Moi ma théorie c'est que certains "mauvais films" deviennent des sortes de memes pour cinéphiles. Ils sont détournés de leurs fonctions principales (des mauvais films, rarement des comédies) et sont "récupérés" par une sorte d' "élite" qui est fier de brandir et faire tourner l'objet comme un totem, ou un rituel. Une culture en marge, réservé à certains "happy few". Il y a le phénomène de groupe aussi : je me souviens de certains extraits de Hercules au centre de la terre de Bava (la séquence où on jette un homme de pierre je crois) lors d'un cut à une nuit excentrique... ou pour reprendre un exemple que Cyril me racontait il y a quelques années le rire recherché partout ("lol une porte verte")... ca fonctionne en meute, mais seul il y a de fortes chances que tu ne t'arrêtes même pas devant ce détail. Je pense que The Room a été récupéré une première fois par une cinéphilie de niche, et qu'il est devenu un mème cinématographique, qui va devenir institutionnel comme Plan 9 from Outer Space.

Nan mais si c'est pas de la réponse de troll ça !

Je pense quand même qu'il y a une cause à effet mais plutôt présenté comme ça : la séance ayant été très bien reçue par le public et la presse, ça a peut-être poussé BlaqOut à sortir comme prévu son film dans sa collection BlaqMarket, mais aussi de prendre un peu plus de risque c'est à dire faire un petit évènement en sortant aussi le film en salle. Ceci explique au passage peut-être l'engouement... MAJ : mais on ne va peut-être pas épiloguer dessus, parce que Stephane a du sang troll en lui et que je peux solliloquer pendant 15 heures alors bon... Tiens, pas mal de cameos annoncés : Bryan Cranston, Zach Braff, J. J. Abrams, David DeCoteau, Lizzy Caplan, Kristen Bell, Keegan-Michael Key, Adam Scott, Danny McBride, ainsi que Tommy Wiseau.