Aller au contenu

Binky

Members
  • Compteur de contenus

    850
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Binky

  1. Et hop hop hop hop ! Le genre de films multi-diffusés, dispo dans tous les discounts, mais que je loupe tout le temps... J'ai l'impression que la sortie du film correspond au moment où De Palma commença à être reconsidéré par les canards 'prestigieux" tel que Les Cahiers, Télérama et compagnie. Paradoxalement, c'est par des sortes de récréations auteuristes que certains auteurs, à la même période, tel Cronenberg ou Ferrara justement, malgré le lot de claques filmiques du passé, deviennent de véritables génies aux yeux de cette élite critique. Car si Snake Eyes n'est franchement pas inintéressant, ce n'est pas le De Palma définitif, du tout. Mais c'est de la bonne ouvrage... Sur le papier, c'est un thriller typique à twists, comme il commence à en pleuvoir durant les années 90. Mais à l'image, c'est un défilé de prouesses visuelles, du pur De Palma, qui reproduit ici toutes les techniques adoptées depuis Phantom of The Paradise. Dans un film où le sous-texte est l'omniprésence des écrans et la multiplicité des points de vue, ca y va, et même les flash-backs deviennent des caméras de surveillance, pause incluse dans la narration (une façon pour De Palma de jouer avec son medium). Split-screens, plans séquences, plans aériens, plans subjectifs géniaux...une réussite technique pour un film divertissant. Malgré tout ca, j'ai l'impression que De Palma a du mal à finir son film...malgré vingt premières minutes délirantes où Cage cabotine à donf ! Voilà...faudrait que je m'achète le bouquin sur De Palma "Les mille yeux de De Palma"...car là, je deviens accroc...
  2. Et pis, pour faire mon fanboy tout pourri, j'avouerais qu'il est toujours amusant de constater avec quelle jovialité De Palma nous ressort ses artifices de mise en scène (plongée vertigineuse, contre-plongée, gros plan outrancier, j'en passe) et fait des clins d'oeil rigolos à ses autres oeuvres, clins d'oeil assez dérisoires mais marrants: le plan du "plafond en verre" parcouru par la pluie de Phantom of The Paradise... réapparaît, cette fois-ci de manière com-plé-te-ment inutile (si ce n'est pour faire comprendre au public...qu'il pleut...) dans Le Bûcher des Vanités...(alors qu'une scène, celle où Tom Hanks, en bon golden boy, marche fièrement dans les locaux de Wall Street, renvoie ironiquement à la grandeur des Incorruptibles... S'en oublier le "Brian De Palma" placé audacieusement en générique de début, comme dans tous ses films...
  3. Pourtant, qu'est ce qu'il est cloche dans le film
  4. J'ai voté Laurent Blanc
  5. Binky

    Euh...

    J'écris principalement chez Picsou Magazine en fait, ce qui explique mes venues ici, pour purger mes passions en quelque sorte, la catharsis tout ca
  6. Binky

    Furie - Brian de Palma- 1978

    Ah bah là Binky... Désolé mais je ne vois pas du tout. Euh...Carrie, quoi ! C'était juste histoire de pas répéter "Carrie"... Évidemment, Stephen King ne peut se résumer à ca, je parlais juste de l'intrigue de télékinésie propre à ce roman en particulier. Surtout que le meilleur King reste Simetierre, bref passons
  7. Après mon trip Adam Sandler (mais si, remember ?) me voici reparti dans un autre trip, un trip Brian De Palma (mamia...oui, c'est pourri, mais tant que y'a aucune réaction, je continue). Attaquons-nous à cette adaptation filmique d'un big best-seller de la littérature signé Tom Wolfe, un livre qui influença à fond des auteurs tel que le prodigieux Bret Easton Ellis. En 1990, De Palma signe donc ce film, peut être mineur dans sa filmo, mais bien loin d'être rebandant. Un golden boy est avec sa pouf de maitresse (une connasse). Les voici paumés en plein Bronx. La pouf conduit, renverse un black qui se retrouve dans le coma. Le golden boy, bientôt, se voit accusé de tous les mots, les médias et autres politicards sautant sur l'occasion pour en faire l'affaire de la semaine...(black renversé+ blanc friqué === jackpot) Bref, le genre de films qui me plaît d'emblée. Des grosses stars, un soin technique, une bonne histoire. Pas aussi flamboyant que je l'attendais, mais tout de même bien foutu. Une œuvre sur l'Amérique en tant que melting-pot foireux, bardé qui plus est de journaleux à sensations et de politiques grossiers. Il ne faut pas sortir d'Oxford pour découvrir que ca sent la satire à plein nez. C'est un film d'un grotesque ahurissant, une grosse comédie sociale en fait, du ridicule des persos au ridicule de certains plans (à la Jean-Marie Poiré, en contre-plongée, etc). De Palma use sa technique (en soit, c'est un peu un best-of) au servie d'une sorte de farce satirique qui se suit vraiment sans déplaisir, au final réjouissant...avec son lot de références dramaturgiques et de musique classique. J'ai bien aimé
  8. J'aime bien la gradation spectaculaire de ton post: Tarantino aime bien = premier cercle de l'Enfer. Vu sur l'écran d'un pc: deuxième cercle. réalisation très banale: ouille, troisième cercle. pas de scène éclaire: argh, direct au plus profond de l'Enfer. Plus aucun souvenir. R.I.P.
  9. (note: wow, les résumés wikipédia, ca défonce du steak dites-moi !) Mis en scène et scénarisé par Brian De Palma, une jaquette très B/Z, une zicmu de Pino Donaggio as usual (Carrie/Pulsions/Body Double/Petit papa baston mouhahahaha !) et un titre qui fait très cours de philo... Si je me souviens bien, les cainistes étaient des gars un peu spéciaux, des sortes d'allumés provenant d'une secte pas banale, qui vénéraient le dieu Cain. Et donc, leur philosophie était de se foutre sur la tronche, en petit comité, comme ca, pour l'art de la Foi. Une fois l'adversaire un peu K.O, l'autre le relevait amicalement. Cette pratique mettait en avant leurs croyances, à savoir se détacher d'un monde matériel pour toucher du doigt le divin contenu en chaque homme et la vérité derrière le faux. Fight Club ? Quant à savoir si mon petit cours maladroit de lycéen à un rapport avec le De Palma, aucune idée Décrit par beaucoup comme un foutage de gueule, comme un De Palma archi-bof, comme un navet, comme une des plus grosses purges du Brian, L’esprit de Cain semble encore et toujours, de par l'histoire, se référer à Hitchcock. (suspens en vue) Donc, euh, c'est bien ?
  10. Binky

    Furie - Brian de Palma- 1978

    Coool ! J'adore Les Oiseaux mais je ne m'en souvenais pas du tout...ca se tient à fond !
  11. Binky

    Furie - Brian de Palma- 1978

    AH, c'est donc ceci qu'on appelle un jump-cut ? Et bien, dans le terme, ca y ressemble oui...merci ! Parfois mon ignorance me fout la honte...
  12. Binky

    Furie - Brian de Palma- 1978

    Alors alors alors... C'est sympa. C'est un mélange hybride entre un film d’espionnage et un spectaculaire récit gorasse se basant sur un surnaturel à la Stephen King (encore une fois, les analogies dans la carrière de De Palma reviennent au galop), le tout demeurant assez inégal. Pour ma part, je retiendrais un final assez fou (à la Cronenberg, dans son apothéose...si je peux me permettre cette comparaison un peu douteuse) et une technique que je trouve supaiire, qui est cet effet de zooms simultanés et brutaux, ce genre de montage choc qui me fait penser à...Seul Contre Tous. Je ne sais pas si je suis très clair ?...Donc effectivement, c'est un peu le genre d’œuvres de commande que De Palma peindra avec ironie par la suite... Mais en terme de commande, y'a pas photo, chez De Palma, y'a ce film-là, et pis y'a Les incorruptibles. Donc...c'est un film qui, pour un De Palma, casse pas trois briques à un mur. Mais encore une fois, on peut faire des analogies avec les autres films du cinéaste, donc pour amateurs surtout. Prochain De Palma Mamia: Le Bûcher des Vanités
  13. ] La Comédie Française et ses Boutades ] 1987, par Serge Meynard. 2011, par Djamel Bensalah. Plus qu'un cinéma, une philosophie.
  14. Binky

    Euh...

    Grâce à moi quelqu'un a foutu en l'air son fric !!!
  15. Un autre De Palma des seventies, l'époque prodigieuse, l'époque vicieuse, l'époque passionnante, l'époque expérimentale...qui sera symboliquement conclue par le génial et pervers Body Double, mise en abime de tout cela, LE film d'une époque et d'un nouveau cinéma. Donc, c'est bien ou pas ? Ce topic pourrait s'avérer utile quand j'aurais vu le film , je voulais juste savoir où je m'embarque, si c'est du bon De Palma parano, visuellement la classe, ou si c'est molasson en diable.
  16. Binky

    Pulsions - Brian De Palma - 1980

    Un peu la même chose que Cyril. La première demie-heure, c'est la perfection même. Une atmosphère qui laisse deviner un Polanski-like (Répulsion, en moins stressant tout de même), une illustration crédible de la femme (bien plus sensuelle que Nancy Allen soit dit en passant, érotique en diable), cette scène géniale du musée (un je de chat et de souris), et ce thème musical splendide...(par contre, pas pigé l’utilité de la maladie vénérienne...hallucination due aux remords ?). Un peu décu donc..que ca vire au thriller à la sous-Psycho dans sa deuxième partie. Efficace, certes. Mais De Palma n'est jamais aussi bon, dans ce film, que quand il se joue des archétypes féminins: la "putain", la "mal baisée" (et même l'infirmière...) Reste un dernier élan fulgurant appuyant le propos parano (la dernière scène). Voilà. Une demie franche réussite. Inégal mais pas inintéressant du tout.
  17. Binky

    30 ROCK - 2006 - ???

    Troisième saison finie ! Liz prend un peu d'envergure ! C'est encore plus délirant ! Ce con de Tracy est davantage mis en avant, dans toute sa délire-attitude d'attardé qui valait trois milliards ! Tous les persos sont bien attachants ! C'est une série qui se bouffe avec délectation ! Le faux fils de Tracy, excellent ! Quatrième saison commencée ! Vive 30 Rock les mecs !
  18. Binky

    Vos lectures du moment

    Pas super fastoche à lire, mais vraiment foisonnant, débordant de références mythologiques et très intéressant quand même. Adam Sandler, c'est un peu le Dante de ce nouveau siècle, et LITTLE NICKY est son Infinerno (en plus poilant)
  19. Binky

    Body Double - Brian De Palma (1984)

    La perceuse !! Bon, sinon, au delà du thème musical cultissime et de l'aspect "matons du film voyeuriste sournois et poisseux à la DePalma" se dévoile une œuvre assez géniale, où les références hitchcockiennes (comme toujours) se mêlent à la dépravation d'une époque. C'est un film sur tout un nouveau cinéma, bien éloigné du rêve hollywoodien, où règne le sexe sale, parfois mêlé d’hémoglobine juteuse. En soi, c'est un film sur une époque, dans tous ses travers putrides, son clinquant, sa vulgarité incroyable, ses bassesses artistiques... Du vrai De Palma.
  20. Gros claquage du beignet d'un point de vue technique, si l'histoire en elle-même suivait (je parle pas des thématiques qui s'en dégagent mais du sypnosis pur, du déroulement de l'histoire, etc) on tiendrait là ze film parfait. Mais déjà, ca fait du bien par où ca passe. Ces cadrages chirurgicaux, cet emploi de la bande-son parfait, ce "voyeurisme auditif" fascinant, ce plan-séquence "tournoyant" interminable, et encore cet amour pour les gares... Bref, la mise en scène c'est la classe totale, et la conclusion, malgré le fait qu'elle soit l'aboutissement d'une deuxième partie un peu bordélique (l'histoire en elle même, qui est coupable de quoi, je trouve qu'on s'en fout un peu, par contre le traitement c'est du grand art !) est d'un jusqu'au boutisme plus que respectable: en fait, c'est pas l'histoire d'un meurtre, ni une love story...mais l'histoire d'un gars qui vit dans son monde "sonore" et est, durant tout le film, à la recherche du cri parfait...
  21. WAYNE'S WORLD ! WAYNE'S WORLD ! MEGATEUF ! EXCELLENT ! Deux branleurs font une émission débile dans leur garage, à la rock n roll attitude. Dans le premier, un méchant capitaliste veut leur piller leur thune (et un costard cravate veut piquer à Wayne sa meuf !). Dans la suite, tout part d'une idée de festival à la con. Bon, y'a encore un gus un peu zarb et bcbg (WALKEN !) qui veut piquer la meuf de Wayne, mais bon, c'est Tia Carrere, donc ca se comprend ! Donc voilà, deux films cultes pour moi. Du concentré de vannes mythiques, de potacherie orgasmique, un bon vieux film de potes à partager, à voir et à revoir, en faisant les cornes du diable de la main droite. Deux films que j’emmènerais volontiers sur une île déserte, avec la trilogie de Retour vers le Futur et les films des ZAZ (et le karaoké de Romain Le Vern filmé par Cyril Despontin) Des glandeurs sortis du SNL qui troussent une histoire à partir de rien, l'apothéose restant le deuxième volet et son Waynestock (et...c'est tout !). Admirable ! C'est con, mais plus c'est con plus c'est bon. J'ai pas trop le temps donc je compte sur vous tous pour les tofs J'oubliais de parler des bandes originales, de joan Jett à Aerosmith en passant par Alice Cooper. Et Charlton Heston dans le deuxième !!
  22. Mais on est obligé de mettre un titre tout court ? La flemme quoi.
  23. Binky

    I comme Icare- Henri Verneuil- 1979

    La classe américaine à la française. Classe. Ou comment se servir d'un paysage national sans trahir l'essence de ce même paysage, faire un vrai bon film français dans des paysages bien de chez nous. Tanya Young elle est nulle.
  24. Binky

    I comme Icare- Henri Verneuil- 1979

    Ouiiiii ca tue ! Sinon, l'expérience n'est pas complétement hors de propos et, je trouve, vraiment pas inutile à l'oeuvre (quand même !) tant elle renforce l'aspect politique du film, où, alors que chaque ennemi d'un régime finalement dictatural se voit éliminé, l'homme en lui même, le citoyen soi-disant innocent, est prêt à obéir à l'ordre le plus absurde émanant d'une autorité supérieure (en soit, cette absurdité est le cause, ou la conséquence, de l'absurdité même de la psyché humaine). Ca fait du film une oeuvre un peu orwellienne, même si, comme je l'ai dit précédemment, la scène nuit quelque peu à la rythmique et à la narration du film. Et l'utilisation autant intra qu'extra-diégétique de la musique...
  25. Binky

    I comme Icare- Henri Verneuil- 1979

    J'avoue ! Il parait que le film n'existe qu'en édition dividi toute maigrichonne ! alors que RTT aura droit à son édition masterclass ! (de toute manière, j'aurais du mal à croire que Les Cahiers sont du genre à célébrer le cinéma d'Henri Verneuil depuis ses débuts...) Sinon, ton analogie avec le chef d'oeuvre de DePalma est super pertinente. Je n'y avais pas pensé, mais c'est vraiment logique finalement ! La mise en scène libère la même fascination par le biais des miroirs trompeurs et autres écrans... En fait, la scène de l'expérience trouble un peu la narration du film, même s'il est fort à propos compte tenue de la teneur politique de l'oeuvre. Mais on a l'impression que Verneuil veut faire deux films (tous deux passionnants !) en un seul...
×
×
  • Créer...