Binky

C'est malin, encore un fanzine que je vais louper, sa race !

C'est quand même de l'humour bien spécifique. Hormis les délires sur les bretons, le truc qui m'a vraiment a-to-mi-sé de rire, c'est ce passage, où Dupontel commence à écrire son texte, comme une merde: "Un monsieur rencontre un autre monsieur. LE MONSIEUR: Bonjour, monsieur Tartuffe !" Et oui, l'humour n'a pas de frontières.

Je comprends...j'ai observé les mêmes réactions à un spectacle de Michel Leeb.

Hey les mecs, vous plaisantez ? Pas de topic sur ce Dupontel-là ? (ceci dit, je viens juste de le voir ). Une sorte de farce garantie à cent pour cent Albert, lequel pousse comme jamais le chariot de l'hystérie, quitte à péter les esgourdes. En deux mots, c'est un Barton Fink frenchie, en plus cocasse ceci-dit (humour noir of course), soit l'histoire d'un gars qui sort d'une longue végétation et se doit d'écrire une pièce qui, concrétement, est déjà annoncée. S'en suit une terrible période de réflexion et de surchauffe du ciboulot, angoisse de la page blanche Shining style, avant qu'enfin, la révélation, la terrifiante révélation, se fasse: pour créer (tel Dieu, incarné ici par Terry Jones), le mec doit étriper. Ca commence par les chats, on sait comment ca se poursuit... Bref, c''est du bon cinéma francais décalé, où viennent s'épouser les plus nettes fulgurances et les séquences moins réussies, les plans géniaux et les plans un peu plus tocs, c'est du cinéma francais dynamisé, avec tout ce que l'on peut deviner, concernant les hauts et les bas, comme chez Kounen ou Kassovitz par exemple...ceci dit, c'est drôle, c'est bien foutu (la réalisation hésite entre les frères Coen, Sam Raimi et Jean-Marie Poiré) (si on peut plus déconner ), c'est plus intelligent que le reste, c'est du jusqu'au boutisme kamikaze d'un point de vue commercial, car clairement indéfinissable, pas la grosse comédie bien voyante, pas le drame shakesperien non plus, bref, c'est bien quoi. Pauvre chat quand même. C'est dégueulasse.

Apparemment Libé s'en est inspiré pour causer d'Assassin(s) !

Le film qui, au départ, me tentait à mort 'on dirait du Dieudonné- me parle de moins en moins, au vu des quelques réactions entendues. En fait, Eboué est le meilleur quand il s'agit de conserver une mine sérieuse à mourir, sans émotion, donc sans tout ce qui fait les mécanismes obligés du cinéma (l'émotion, la peur, tout ca). Il n'est jamais aussi bon que quand, tel un Michel Muller, il conserve une mine imperturbable, tout en récitant les pires saletés machistes et racistes...donc...en film...

Inside Jamel Comedy Club, les mecs, c'est un faux docu intelligent, bien monté, écrit avec brio, poilant, qui nous montre les coulisses (fictifs) de la troupe "à Jamel", en pleine tournée à travers la France, et par là-même, qui nous fait suivre une bande de connards finis, entre sous-merdes auto-suffisantes qui se prennent pour des stars ou des artistes et comiques qui ont en marre de toujours brosser le même schéma. C'est une série de seulement huit épisodes, sur le métier de stand-up comedian. Chacun joue sa caricature, chacun apporte son grain de sel. Je suis pas du tout fan du Jamel Comedy...tout court, mais là, c'est une vraie mise en abime, soignée, avec des persos terriblement attachants, vous allez vraiment surkiffer, quand bien même ces mecs, dans leurs sketchs, sont loin d'être drôles (!). De plus, Fabrice Eboué y fait un one-man show d'anthologie (le mec est co-scénariste, co-créateur et co-metteur en scène du truc), jouant avec un sérieux inébranlable un enfoiré comme c'est pas permis, raciste, méchant, mysogine. Cette série, c'est un concentré d'humour (noir, souvent) qui fait du bien, mixé parfois à une certaine émotion, comme dans l'épisode 5 que je ne vais pas dévoiler (mais c'est bien vu...). Entre les énormes égocentrismes, les vannes qui font très mal et les instants plus "intimes", c'est une vraie réussite, une des meilleures séries comiques francaises, surprenante et bien mieux écrite que cette critique Y'a que huit épisodes, tous dispos en stream, la plupart sur youtube. Conseillé

Certainement un film qui doit bien faire marrer ce cinglé de Tobe Hooper. Une vraie claque mais je ne sais pas si l'intensité est telle quelle au re-visionnage...

Personne n'aime ce film

Le Saviez-Vous ? Herbert Reinbecker, créateur de la série Derrick donc, était auparavant journaliste pour une revue des jeunesses nazies, et a mis en forme plusieurs petits ouvrages de propagande pure et dure.

Fallait pas L'inviter, c'est un bon classique Canal +, le début de la fin d'une grande époque télévisuelle où TOUT était permis, au même titre que l'émission des Nuls ou les interludes De Caunes/Garcia ! Un concentré d'humour noir bazooka, de vannes scatos, de délires trahohuilles, avec un Michel Muller, livrant ici ses meilleures prestations, étalant ses idées les plus connes et frappées, titillant le sublime, le débile potache, filmé en fish-eye, blablatant sur le cul, le monde des affaires, les prisons, le suicide, la médecine, et plein d'autres choses encore... Un éternel petit punk sur les bords, toujours habillé de son blouson en cuir fétiche, gosse incorrect surtout, amuseur public, ne lésinant pas sur les gags gore ou à base de sperme (une grosse obsession pour les fellations), ni même sur les séquences musicales décalées. Florilège: Muller danse dans la merde, file un préservatif encore, hum, "rempli"à des gosses durant Halloween en guise de "mister freeze", fête l'anniv de la mort de sa famille en plein cimetière, etc. Il faut le voir, à vrai dire. (oui, c'est mieux ). Des sketchs assez inégaux, mais à voir, pour un certain humour peu anodin, un interprète assez attachant, unique en son genre et anti-commercial (voir La Vie de Michel Muller est plus belle que la Vôtre, suicide artistique par excellence, suicide tout court), un Droopy en live, affamé de cynisme, bref, un petit progamme cathodique culte s'il en est.

http://www.youtube.com/watch?v=qi_m_-5M2tw Impossible de ne pas aimer. Un mec qui fait des morceaux sur son père ou ses fringues de gosse, rien à faire, j'aime, c'est ma berceuse du jour ! Merci, mec.

Vous me faites tous marrer avec vos Left 4 Dead, vos GTA, vos God of War ou autres Metal Gear Solid. L'avenir du jeu vidéo, il est là, et pas ailleurs, les mecs = http://www.01net.com/editorial/530205/derrick-reviendra-bientot-en-jeu-video-pour-assurer-la-sieste/ "Doute, joie, peur, la goutte de sueur perlant sur votre front, vos muscles se raidissant, l'attente insoutenable, inextricable... Inévitable. Ces sensations, vous les connaissez forcément si vous avez attendu au moins une fois dans votre vie le début d'un épisode de Derrick. Eh bien, il y a de grandes chances qu'il en soit ainsi dans l'adaptation vidéoludique qui ne sera ni plus ni moins qu'un jeu de recherche de nains de jardin... D'objets me souffle-t-on... Vous êtes sûr ? Oui, bon, bref, quoi qu'il en soit, voici la première image du titre qui s'annonce des plus prometteurs pour qui aime les cadavres raides morts, les haies bien taillées et les nains de jardin que vous vous amuserez à dénombrer dans cette image, ça va de soi. La traque, digne d'un Seven (soit le temps nécessaire à Derrick pour recharger son pacemaker tous les matins) débutera fin mai sur PC." (source: jeuxvidéos.com) GERMANY FUCK YAH !

QUOI ?? Les Anges Gardiens a droit à son topic, et pas cette vraie comédie francaise bien drôle au premier degré ? Mais que fait Sarko ? Du temps où le Splendid, comme Bertrand Blier, servait encore à quelque chose, et apportait un vent de fraicheur revigorant comme pas possible, au milieu d'un environment cinématographique comique bien pâle (Pecas et co). Ici, ca carbure à l'humour explosif, ca fait des étincelles, c'est du très bon, du cent pour cent poilade garantie ! Voyez plutôt: un casting ROYAL : Jean Carmet, Jean Yanne, Jacques Villeret, Roland Giraud, tout le Splendid et j'en oublie. Chacun à son rôle déterminé, chacun apporte le rire à sa facon. C'est de la satire réussie, de la bonne grosse satire irrévérencieuse, audacieuse, tonique, innovante, avec ce paquet de dialogues géniaux, ces interprétations du tonnerre, ce scénario finement écrit: de la caricature, mais de la bonne caricature de vrais scénaristes ! Entre Villeret en ersatz de Fuhrer ("ché né pa chchanché"), Jugnot en Gestapo-man surexcité du bulbe, Giraud en Nazi romantique, Lhermitte en enfoiré nazi, Lamotte en (attention SPOILER) Super Résistant, Clavier habillé comme Clark Kent ( ), on sait plus où donner de la tête tant on s'poile à tire-larigot. On dirait du grand Gotlib. Yes !

Coming out: dimanche pluvieux, ou jour férié, je ne me souviens guère. Mes parents préparent la table, séance tv-poulet en perspective. Moi (zappant): hey, génial, trop cool, un Y'a t-il un flic !...Je l'ai jamais vu celui-là en plus ! Une demie-heure après: La plaie est toujours présente, fumante, puante au soleil. Un trauma ce film, même pas un tvfilm honteux mais divertissant comme le machin du Père Noel avec Nielsen, juste une merde opportuniste, qui recouvre d'une couche de vase la mythique trilogie des ZAZ. Nielsen, le gars qui a couvert une grosse tranche des films parodiques, du firmament jusqu'aux égoûts... Et je ne parle même pas d'Ophélie Winter ou des """""costumes"""""...

Je ne peux que faire partager ceci, qui m'a bien fait sourire au demeurant... ah les cons !

Le problème avec ce film, c'est que je vois mal comment il aurait pu surpasser 2Pac.

Pas encore de topic sur ce film superbe ? Mais que fait DPG ? Me dites pas qu'il est en vacances ? En fait, ce Lelouch-là, c'est un peu l'histoire d'un miracle, fascinant à regarder, de bout en bout, car c'est si rare, les miracles, même au cinéma... Un miracle, car cette oeuvre est la parfaite, oui, parfaite !, symbiose entre le metteur en scène, les acteurs, un tout plein de petits riens qui font les grands films. Une mise en scène très soignée de Lelouch, des interprètes au diapason, un scénario sincère et comico-tragique... Quand un cinéaste un peu péteux et pas trop cruel envers lui-même se met à grave déprimer, et ce en même temps que le mastodonte du septième art qu'il capte par le biais de ses angles originaux, cela donne une géniale symphonie, aux plans tout simplement hypnotisants. Sans dec'. Malgré quelques petits détails 80's style, mais très discrets, hein, c'est fou de voir à quel point tout sonne si juste. C'est triste. C'est beau. C'est pas commun. La gueule de Bébel, figure mythique s'il en est, hanté comme jamais, sa tronche de mélancolique qui prend l'océan en pleine poire, cette histoire, et, surtout, cet Anconina qui devait, certainement sans le savoir, savourer un de ses ultimes rôles bien écrits. Putain, le Anconina, pas une tête inintéressante au demeurant, il a fait Tchao Pantin, le Lelouch...toujours un peu sur un même registre, maladroit, qui inspire la tendresse...et maintenant...Camping 2. putain de putain de putain de merde ! Ce n'est pas un Lelouch comme les autres, c'est très accessible, c'est puissant, c'est bouleversant, c'est à voir pour l'émotion fine qui s'en dégage. Une histoire de vie(s), une vraie. Enfin bon, je suis peut être trop influencable

Mais non, c'est parce qu'il avait dit "naze", pas "nazi" (les dangers de la publication vers trois heures du mat'...)

Christophe Lemaire approved à fond !

"À voir Paris si beau en cette fin d'automne Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne Je tangue, je chavire, et comme la rengaine Je vais, je viens, je vire, je me tourne, je me traîne..." Ceci dit, tout Barbara est à tomber, entre tristesse et calme profond, douceur et cri tragique, mélancolie incroyable et jolis mots qui laissent percevoir la vie, soit la femme déchirée et envoûtante par excellence...

J'allais justement faire un topic sur ce film jusqu'à ce que... Houlà...Adam...Adam...qu'as-tu fait ? Mais puisque c'est toi, je veux bien aller le voir, vas, chenapan, mais j'aurais besoin du soutient de DPG En deux mots: Adam Doubtfire...

Pourquoi pas ZoneBiiiip ? Ou Zone Boubiloula ? Zone Boots ?

Bonjour/soir messieurs dames. Revenu fraîchement de vacances peu ensoleillées, me voici fort accablé...une seule solution pour guérir de cette terrible carence: partir à la chasse aux fanzines. Bon, j'arrête mon lyrisme agacant pour être direct: je kifferais trop lire des fanzines comme Trash Times, et surtout, Blue Screen ! Je fais donc appel à votre générosité ! Je sais que vous êtes trop mignons et gentils et drôles en plus ! Vous êtes trop cools ! Voilà, merci à celui qui pourrait m'aider dans ma quête ! et j'aimerais bien lire du DvdVision également, sans savoir ce que cela vaut... comme vous savez, je n'aime pas trop acheter par le net. Donc si quelqu'un me proposait une offre ici, je serais content puisque vous êtes tous très gentils et intéressants et tout pour info, Blue Screen, c'est...le premier zine avec du Rafik Djoumi inside. Je ne trouve nulle part ceci, mais parait qu'on le trouve quand même ! MERCI je vous aimeuh !

OuiOui...voilà...Brazil is dead. Ce qui était prévisible, mais c'est pas funky pour autant, la mort d'un magazine. Surtout d'un zine papier, la bonne presse qu'on zieute entre les rayons se faisant rare. Sais pas si vous savez, Christophe est maintenant rédacteur en chef de Fluide Glacial ! Le zine reviendra sur le net, mais en tant que résistant, qu'on le veuille ou non, d'une presse cinéma hyper marketée, peut on y voir une perte symbolique, une perte d'intérêt ? En tout cas, moi, bah je suis un peu comme tous les autres, j'attends de voir, voir tout cela est finit pour de bon, ou pas.