Binky

Plus que tout, je trouve le cinéma de Miike inégal malgré quelques fulgurances (Audition est un film intéressant sur un pays croyant aveuglement à ses conventions... mais c'est bien longuet), mais ce que je comprends pas, c'est dire d'un gars qu'il est un génie anticonformiste et unique au monde... quand il finit son film sur une totale fin déceptive à la Beckett. Juste parce que, selon lui, "bah j'allais pas terminer mon film sur un vrai duel westernien: tout le monde s'y attend ! c'est tellement chiant et convenu !"... quand même. La scène d'ouverture c'est un peu du Neveldine/Taylor en moins bien !

Il parait que le dernier est beaucoup moins bien puisqu'il est filmé avec des Gamera cachés.

Je joue pas au plus malin, j'ai jamais dit que je voulais défendre Chapiron En tout cas, tout ce que je peux dire, c'est que j'ai de l'estime pour ce gars en fait. Il est passé des délires potaches pour ados-attardés (donc moi mais bon) à un cinéma plus mature, même si pas encore hyper-personnel. Dog Pound, évidemment. C'est un remake du Scum d'Alan Clarke, mais quand on voit le résultat, c'est vraiment super bien foutu, et ca révèle principalement d'autres facettes de l'artiste. Il le dit lui-même, il est père, il a grandit. J'espère que son cinéma poursuivra dans cette veine de films sur l'adolescence mais accompagnés d'un point de vue adulte et d'une même sensibilité. Alors le dénigrer (je sais très bien que tu ne veux pas le fusiller en place publique, et ce que tu dis est pertinent), c'est un peu injuste. Kim Chapiron est un cinéaste. Tout le contraire du gars qu'a sucé pour faire La Croisière ou des attardés d'Arthur et sa bande, qui méprisent constamment leur public tout en s'auto-sucant. En fait, j'ai pas utilisé le bon smiley edit: je trouve quand même ca un peu trop vulgarisant. Je te comprends, mais dans ce cas-là, t'enlève beaucoup de cinéastes qui ont fait des films importants, genre Kassovitz. Et ca revient à dire que Costner aurait du être Indien, Sean Penn un mec qui vit dans la forêt en bouffant des chenilles, etc etc etc.

de riche. et de fils à papa. enfin, c'est toute l'histoire du cinéma français, non ? tu confonds pas avec Romain Gavras ?

La saison deux promet d'être bien cool !! Yeah !!

Ce mec c'est le Sam Raimi de la science-fiction, je crois beaucoup en lui en fait. Respect.

merci TomFincher !! J'espère prendre mon pied comme je l'ai pris (de façon terrible) devant District 9 ! Mais moi, j'y crois.

Euh, c'est quand même un peu mieux filmé que Le Fugitif Mais bon, j'ai rien contre Andrew Davis après tout (Nico, Piège en Haute Mer, Dommage Collatéral ).

Pourquoi ? Etait-il possédé par Elisabeth Tessier ? Paco Rabanne ? Ou as-t-il simplement réussi à changer le continuum espace-temps ? C'est flippant vraiment. Le prochain Shapiron sera donc un remake des "sous doués" et s’appellera "Djævelen", en vérité je vous le dis. Merci. Désormais, je lirais d'une toute autre facon les posts de Stéphane, que ce soit sur le topic de La Soif du Mal comme sur celui des Bidasses en folie.

Vincent Guignebert a décrit le film comme un Starship Troopers version Fukazaku ! Perso, c'est un des films les plus audacieux, réussi dans ses ambitions et pertinents qu'il m'ait été donné de voir. De la bombe en un mot. Du cinoche essentiel. De la dynamite. Je suis complétement d'accord avec ton "visionnaire", et c'est ca qu'est dément. Et on peut le trouver en dvd un peu partout pour cinq euros.

On m'a tellement bousillé la cervelle avec ces lens-flare (au passage, je remercie JJ Abrams et sa flemme de tout retoucher en post-prod: j'ai appris un terme scientifique, pour un littéraire c'était pas gagné) que je m'attendais à un bordel sans nom continu, genre comme quand tu fais mumuse avec la caméra dans Super Mario Sunshine. Et au final, du coup, ca m'a pas plus dérangé que ca face au reste. On s'attend au pire et forcément, c'est mieux qu'on ne l'imaginait de ce point de vue là. Après, j'ai rien contre, je trouve ca joli. J'ai vu un film "d'auteur" (lors d'un festif) "expérimental" de merde à chier par la bouche tellement s'en était péteux et ridicule (genre un Bergman-like mais sans Bergman) et y'avait quinze fois plus d'effets de lumières foireuses juste pour faite "style". Ce fut mon vaccin.

La principale actrice (géniale au demeurant) en est la créatrice, et même une scénariste du SNL, et tout et tout ! (et elle a tournée dans une merde avec Steve Carell). Et elle a écrit Mean Girls qui parait il est très bien. Y'a aussi WILL ARNETT dans un épisode bon dieu de bordel de poule au pot ! La guest-star de dingue ! Première saison enthousiasmante qui donne envie de s'enthousiasmer à l'annonce des quatre autres saisons. Moi, seul fan de 30 Rock de France, depuis deux jours.

Ce que j'aime en définitive dans ce film, c'est voir un mec mélanger son adolescence dans les années quatre-vingt (un truc plus réaliste, du vécu) et tout un pan de sa culture hyper-initiatrice de l'époque, ce qui l'a marqué, influencé, si bien que ca dépeint justement sur son œuvre. C'est un peu comme mélanger la fiction et le réel, un imaginaire fantasmagorique de fan et une nostalgie plus palpable... Enfin voilà quoi.

Vingt pages de thread pour...Sheitan... Et seulement deux pour...Little Nicky... enfin...voyez où je veux en venir quoi...

Avec des guest-stars dont Steve Martin, le seul l'unique, en faux milliardaire fauché excentrique ! Hyper attachant comme série n'empêche, même si moins qu'Arrested Development qui reste le must have de la série attachante. Avec dans la première saison un épisode marrant sur le milieu du rap. Avec une discussion entre le groom blanc bien élevé et le gros rappeur furax: -Désolé, monsieur, vous ne pouvez pas entrer à cette soirée. - hey hey mon gars, c'est quoi ton ptit jeu là ???? -Buggle, pourquoi ?

L'année dernière, je me suis fait tout le festival et effectivement parfois c'était pas du génie, mais rien à redire non plus. A part peut être quand ils invitent des seconds couteaux à la carrière intéressante, et que le directeur demande au public: "avez-vous des questions ?" et qu'on se retrouve avec un troupeau d'ahuris demandant en se marrant à l'acteur : "Vous êtes plutôt ketchup ou mayo ??" C'est marrant mais quand on y pense plus tard, c'est assez irrespectueux. Mais le festif est toujours une bonne occaz pour croiser Marc Caro dans les couloirs...

Michael Moore et Thomas Jane rien que dans les deux premiers épisodes...excellent ! ca va saigner !

"La série se déroule dans le célèbre bâtiment new yorkais du 30 Rockefeller Plaza, et relate les vies professionnelles et personnelles des différents personnages travaillant, pour la plupart, pour TGS (The Girlie Show), une émission de télévision fictive, sur la chaîne de télévision américaine NBC. L'équilibre de l'émission est chamboulé par l'arrivée de Tracy Jordan, une ancienne star excentrique d'Hollywood. ainsi que le nouveau directeur de NBC Jack Donaghy." Alors voilà: ayant entendu beaucoup de bien de cette série, je zappe sur la tnt et tombe sur Direct Star, qui depuis pas mal de temps en passe moult épisodes. Croyant que tout cela ne peut se visionner sans avoir vu les premiers épisodes (je suis encore dans mon trip Arrested Development), je découvre progressivement que non, pas vraiment, tout cela se comprend et se suit très bien, tellement d'ailleurs qu'au bout de trois épisodes bout à bout, ça en devient addictif ! Et j'ai ainsi fouillé et fouillé le forum pour trouver le moindre topic là dessus, rien ! Du peu que j'ai vu (quatre-cinq épisodes), c'est divertissant au possible et assez attachant, amusant comme il faut, avec de bons persos, mention spéciale à Alec Baldwin en chef bon enfant ! Tracy Morgan y est également très sympa dans le genre. La fille mal dans sa life est géniale. C'est peuplé de références de fanboys, l'humour est assez décalé, le cadre agréable. Ça se suit sans déplaisir. Du coup, j'aimerais savoir: tous les épisodes sont conseillés ? Ou pas ? merci

Vu ce classique, il mérite effectivement sa réputation. Un peu de stock-shot au début, des rats aux yeux rouges qui voient rouge (c'est scientifique les mecs), des répliques anthologiques ("ah les salauds !" "elle risque un COLLAPSUS !" "FANTASMAGORIQUE !"), des dialogues absolument déments, l'impression de lire le "guide des spécialistes de rats pour les nuls" (RATUS NORVEGIUS ), des acteurs au cordeau, et une fin, mon dieu, une fin... Mais il avait quoi de spécifique, ce tournage, pour que Kasso s'y intéresse ?

Bon. Première saison finie ! Du tout bon. Je trouve que plus les épisodes défilent et plus tout cela s'impose comme un truc à l'ampleur folle, à l'ambition géniale, un vrai film comique 100% réussi, qui chaque minute, impose un nouveau gag ou une autre situation burlesque irrésistible..et bam, quelques secondes plus tard, voilà la petite musique douce qui amène l'instant émotion sincère qui fait du bien par où ça passe. C'est ce qui fait que chaque perso, même Tobias (je veux dire, même le plus con) gagne en consistance, qu'au final, on se retrouve devant un faux-docu génial sur une vraie famille, avec ses hauts, ses bas, et moult, moult péripéties ! Parenthèse: la vf tue toute saveur ! Déjà, bon, y'a pas Ron Howard. mais ça supprime carrément les tons si spécifiques des voix...franchement, vous imaginez une autre voix que celle de Gob ? un autre ton fragile que celui de Michael Cera ? une autre voix pour Tobias ??? Bref, c'est écrit avec un professionnalisme sans limite: faire répondre chaque épisode au suivant, établir une progression scénaristique et une étude des caractères si poussée...franchement ,je dis chapeau. Dès qu'on a fini un épisode, on a envie de s'enfiler les quatre suivants. Je pense qu'il faut dès le départ s'en mater très vite à la suite pour être dans le bain, mais quand ca prend, ca prend ! Un conseil pour ceux qui vont débuter: faut pas trainer entre les épisodes, chacun dialoguant l'un avec l'autre par flash-backs et running-gags comme dit plus haut ! Donc, comme dirait Dieu "C'est parti pour la saison 2, les mecs !"

Un film qu'il est bien pour le voir. Encore hallucinant d'un point de vue visuel, développant au fil de superbes séquences une véritable compréhension du langage de l'image, comme c'est toujours le cas chez Spielberg, blockbuster à l'action intense, une des premières oeuvres jouant davantage sur la gravité dans la carrière du prodige, avec un sujet très post-11 septembre pointant du doigt l’extrême paranoïa de notre société de merde. Sinon, y'a quand même quelques tocs. Genre = Tom Cruise (bon au demeurant, bien que Colin Farell y soit tout autant, voir plus, convaincant, je trouve) à l'Amérique entière au cul, et Dieu sait si ca lui bourre les fesses. Du coup, pour retourner chez PréCrime afin d'aller chercher la meuf, il doit se faire enlever les yeux. Effectivement, dans cette nouvelle ère très proche, un scan par millimètre de rue vous harcèle les mirettes.Du coup, il va chez un mec un peu zarb et se fait charcuter la tronche. Oui mais voilà: il retourne à PréCrime, et que fait-il pour rentrer ? Dindindin: quand bien même il a tout le monde au cul, il décide de faire scanner ses anciens yeux à lui afin que la porte de la boîte s'ouvre What da fuck man ? Voilà, un divertissement de grande qualité quand même.

ZoneChips. Zonefist. Zonechiste. Zone-O-tiste. Zone Slip.

J'ai écrit un petit truc sur le tournage et, effectivement, le manque de bol fut constant. Dès le début (2000), retard, donc changement de réalisateur en urgence (au départ, c'était Renny Harlin, cool man), puis faillite de la boîte (déjà responsable de Battlefield Earth tout de même...respect !), effets rudimentaires de secours, perte de thune, puis inondations à Prague après une tempête, décors foutus, puis film enfin fini, mais mise au grenier du bouzin jusqu'en 2005 car sortie en même temps que Prisonniers du Temps de Richard Donner...au final, ca a rapporté...un million de dollars et des brouettes. Soit le budget cocaïne par heure de Mel Gibson sur Leathal Weapon.

Yoo-hoo !