riton

Difficile. En dehors de Raped by an angel qui est un cran en dessous sur le Dingue-O-Meter, ce sont tous de grosses pointures du genre. Peut-être faut-il éviter de commencer par Ebola Syndrom, qui s'il est un gros morceau n'en pas un moins un film à part. Red to kill, Run and Kill et Daughter of Darkness sont construits sur des bases de (mélo)drame qui tourne au carnage, de façon assez premier degré tandis que Ebola Syndrom est une grosse provoc cradingue et décomplexée. Mais bon, à 13 euros tu vas pouvoir y aller franco

Pour raison de "Il n'existe pas de messages pour ce sujet", démarrons un nouveau thread consacré à HK Video. Pour rappel, l'ancien est ici : viewtopic.php?t=1589&postdays=0&postorder=asc&start=0 La dernière intervention :

Oui, je suis d'accord. J'ai pensé à un bout de film abimé, mais j'ai pas vérifié sur le DVD.

L'autre actrice est vraiment extraordinaire aussi. Son expressivité submerge l'écran. Je ne parle pas des plans franchement colorés, mais d'une très légère dominante vert-de-gris sur certains plans, visible sur les tons chair notamment.

Magnifique film, fidèle à l'esprit de Tanizaki dont il est adapté. Evidemment, c'est loin de l'exploit grasse et du délire (ceci dit sans aucun dénigrement), mais les acteurs et surtout les actrices sont absolument fabuleux et donnent vie à cette histoire au délicat goût de perversion. J'ai du voir la même copie que Théo qui à certains moments laisse voir une dominante légèrement verte dont je ne suis pas certain qu'elle soit d'origine. La super classe de toute façon.

La morte ha fatto l'uovo est un chouette film effectivement, et le DVD japonais est très (trop) cher. Mais en attendant une édition abordable, je ne dirai qu'une chose : Death.Laid.An.Egg.1967.

Il a peut-être une autre soluce : clore les sujets en questions. Puis si qqun veut intevenir dessus, il ouvre un autre topic avec le lien de l'ancien en premier post. Comme ça si un quidam veut aller chercher une intervention faite auparavant il peut, et d'un autre coté on arrête de se faire chier avec ces "il n'y a pas de messages" dans la discussion en cours.

C'est là qu'on est pas d'accord. S'ils sortent effectivement autour de 15 euros, je trouve que c'est un prix correct et justifié. Si les copies sont belles et uncut s'entend. Maintenant que tu veuilles payer moins cher, je comprends.

Un Monsieur que je ne connaissais pas : Roy Budd. D'abord : Je ne suis pas amateur de tout dans le disque, mais le thème Carter takes a train tue et y'a pas mal de bonnes choses par ailleurs ! et puis : La piste n°2, "The Thief" : ouch ! Mais c'est pas la seule, tout le disque vaut le détour.

Bon, je voudrais avoir l'air de mettre en doute des propos de journaliste, mais en fait, si. Le digipack ce n'est qu'un bout de carton imprimé et plié avec un bout de plastique collé dessus. Ca impressionne peut-être le dvdphile, mais si tu aimes aussi les bouquins, franchement tu vois que c'est pas grand chose, même si c'est plus cher que du Amaray. Mettons qu'un digipack revienne à 1 euro (pour une boite comme HK c'est surement moins, mais bon). Combien vont-ils tirer de DVD de Ebola Syndrome ? Mettons 10000. Ca leur couterait donc 10000 euros en digipack. Ben je suis pas certain, mais je pense que le buget film à proprement parler à savoir coût des droits + master d'après copie neuve + encodage nickel risque d'être plus élevé que ça. Surtout si tu considère qu'ils vont probablement en vendre moins de 5000 et qu'il va donc falloir amortir le cout image (fixe) sur un petit volume de ventes. Après si un DVD se vend à 100000 exemplaire, peut-être que le cout des droits, du master et de l'encodage est sacrément amorti, plus que le prix d'un digipack. Je sais pas, c'est possible. Mais les cat III ne se vendront pas dans ces quantités. Je pense que des coffrets comme les Suzuki ou les Gosha sont vendus à perte en connaissance de cause, et je pense que les cat III ce sera pareil. Donc pour ces titres, on peut dire que HK fait un pur travail d'éditeur.

En l'occurence, je ne les ai pas vus mentionnés sur les tableaux récapitulatifs des aides accordées par le CNC. Je serais curieux de voir les chiffres des ventes, mais je ne suis pas certain qu'ils dépassent les 1500 si facilement. Et d'ailleurs 1500 suffisent-ils à enclencher des bénefs ? Si tu n'aimes pas ces films, c'est normal de pas vouloir les acheter. A mon avis, ce qui coute du blé dans les éditions HK, c'est pas tant le digipack et les menus que le vrai travail effectué sur l'image : ils trouvent de bonnes copies, font faire de bons transferts suivi de bons encodages. Et une boite qui fait un tel boulot sur des films comme ceux-là, c'est quand même appréciable voire quasiment inespéré.

Ben en fait, le coffret Femmes Fatales était sorti à 30euros pour 2 films, donc l'un dans l'autre, c'est à peu près pareil que 14,99 euros par titre. Sérieusement, je trouve ça abordable pour des films rares comme ceux-ci, du moins dans de belles éditions, en considérant par ailleurs le très faible potentiel commercial d'un Run and Kill ou d'un Daughter of Darkness. Je ne sais d'ailleurs pas comment ils font pour amortir leurs frais en général. Récemment les coffrets Gosha à 50 euros pour 4 films qu'on ne trouve pas sous le sabot d'un cheval, si on compare avec les tarifs du DVD en France, on ne peut pas vraiment se plaindre.

Espérons que ce sera une vraie version uncut pour Daughter of Darkness.

J'ai jamais commandé de DVD de Russie, mais j'ai reçu qques paquets de là-bas. Hormis la variabiltité significative des délais probablement due aux postes françaises (entre 10 jours et 1 mois), je n'ai pas eu de soucis.

Ah oui, voilà un argumentaire bien fourni.

Buralo, on sait tous que t'es très méchant ! Vilain ! Bon, sinon c'est quand même un peu la mite, non ? Je sais bien qu'il ne se passe pas grand chose sur ZB en ce moment mais quand même, ressortir de vagues histoires de presque un an pour mettre l'ambiance... je me doute que ça part d'un bon sentiment mon cher Tomak, mais ça manque un peu de fraicheur.

3 copies en exploitations sur Paris. Courrez-y, nom d'une bite en bois ! Nous autres pauvres péquenots, on va attendre une éventuel passage en province.

Le ou ici est une écriture romanisée pour le o long. Satô et Satou, en gros c'est pareil.

Le titre du film c'est "Survey Map of a Paradise lost". C'est celui-là : http://www.imdb.com/title/tt0291229/ En tous cas, une bonne nouvelle Mr Tubby. Une critique de Love-Zero=No Limit par Zeni : http://pinku.cho-yaba.com/pinku.php?idf=178

Après une certaine déception suite au visionnement d'Election premier du nom, je n'étais pas ultra excité par la perspective d'une suite. Qui fut d'ailleurs annoncée tellement rapidement que mon petit esprit n'envisagea pas une seconde qu'elle aurait pu être autre chose que la continuation d'une saga mafieuse mineure. Mea culpa, je me repends. Car s'il est un élément certain au final de ce Election 2, c'est que To n'a pas perdu sa capacité prendre le spectateur par surprise. Et donc il signe ici un film d'une rare noirceur, une histoire classique de compromission poussant sur un terrain déjà pourri. Deux ans se sont écoulés et une nouvelle élection pointe son nez, mais Lok (Simon Yam) ne veut pas lâcher la rampe. Il n'a pas de concurrent significatif. Seul Jimmy aurait une chance, mais les histoires de gangsters ne l'attirent pas. Il a juste y a mis les pieds pour faciliter ses business douteux. Car c'est celà qu'il veut devenir : un homme d'affaires. A tout prix. Election 2 est un bon film noir. Les personnages sont des gangsters, mais leur histoire dépasse le cadre de la pègre. Bye-bye le folkore cérémonial et bienvenue derrière le rideau, ou la recherche du pouvoir engendre le carnage. On peut bien compter une ou deux faiblesses, notamment au cours des (rares) scènes sentimentales un peu plan plan, mais globalement To livre un film resséré, cohérent, brutal, désespéré. On remarque aussi le traitement critique de la corruption régnant en Chine, et le propos politique qui va avec. Pas certain que tout le monde apprécie dans l'empire du milieu. A noter que bien que la vision de Election ne soit pas indispensable à la compréhension de Election 2, certains éléments de ce dernier risquent cependant de perdre de leur sens dramatique à la vue ceux qui auront fait l'impasse sur le premier opus. Après ça, j'attends Exiled avec impatience.

Je l'ai vu, et je n'en ai pas de souvenirs précis. L'impression qui m'en reste est celle d'un film un peu brouillon pris dans la grosse de vague coréenne de films de fantomes/auteurs. D'un point de vue visuel, c'est aussi le début d'une ésthétique qui commence à se répéter et qui bien que léchée s'oriente vers une certaine vanité. A revoir peut-être ?

Il est probable que ta VHS reprend le montage qui a été exploité à la sortie en salles (la cut theatrical version selon IMDB). Puis le Turner était sensé se rapprocher au plus près d'un "director's cut". Mais quand même, ce magnifique et noirissime western mérite bien au moins un visionnage au format scope d'origine.

Konuma + Naomi Tani = une quequette que tu enterres Superman en la lui posant sur la tête.

Allociné annonce une sortie le 26/07/06 http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=111211.html Je n'ose y croire vraiment. Ca nous changerait de Superman !

Et les sorties d'oeuvres de cet auteur majeur continuent, puisqu'après avoir édité Yume no Q-Saku et Lunatic Lover's, voilà que le Lézard Noir vient de livrer le tome 1 de VAMPYRE. Toujours sous l'influence croisée du surréalisme, du cinéma expressioniste et de l'estampe japonaise, Maruo délivre ici un histoire bien ancrée dans le fantastique et bien sûr habitée par ses obsessions récurrentes, le tout servi par un graphisme délicat et puissant. Au chapitre des doléances, on pourra regretter le prix un tantinet élevé de 19 euros, quoique finalement pas si excessif que ça si on considère la qualité du façonnage et la relative confidentialité de la clientèle. Néanmoins, un tel tarif risque d'être dissuasif auprès des amateurs de manga qui sont habitués à débourser moins. Dommage mais compréhensible. A noter aussi que VAMPYR, s'il est moins aggressif que Yume no Q-Saku, reste à réserver aux lecteurs adultes. Quoiqu'il en soit, indispensable à l'amateur de fantastique et de belles images.