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Shinboru (Symbol) - Hitoshi Matsumoto (2009)


Steve

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Japanese man wakes up alone in a brightly illuminated white room with no windows or doors. When he presses a mysteriously phallic protuberance that appears on one wall, a pink toothbrush materializes from nowhere, clattering to the floor and setting in motion a genuinely bizarre chain of events. Soon the imprisoned man is engaged in absurd and hilarious attempts to escape the gleaming room, releasing random objects from the walls, creating a life sized mouse trap game in which a rope, a toilet plunger and an earthenware jug full of sushi might just be the keys to his escape. Meanwhile, in a dusty town, a green masked Mexican wrestler known as Escargot Man prepares for an important match. His family gathers around him, worried about his seeming impassivity before battle.

 

[FebioFest 2010]

 

C'est tres bien, tres japonais, tres con mais pas tant que ca au final. Un vrai trip, drole et fute, qui ne manque pas de recompenser son public au final. Merci pour le tip Cyril.

 

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  • 1 year later...

Sans doute le film le plus WTF de la décénnie. Du style à partir d'un délire de publicité nippone pour débarquer sur les terres d'un poème métaphysique. Vous voulez savoir le rapport entre un japonais en pyjama qui touche des bites d'anges et un catcheur mexicain ? Et ben voilà, ce film est fait pour vous

 

Ceci dit je suis en plus en accord avec la première partie du film, quand celle-ci se contente de taper dans le délire le plus débile qui soit.

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  • 4 weeks later...
  • 1 year later...

Excellent !

 

Premier constat : Symbol offre le plaisir d’un truc complètement WTF

 

Une espèce de Cube version potache avec des quéquettes au mur.

 

Difficile de ne pas jubiler devant un film qui s’attache, pendant au moins 80 % de sa durée, à nous montrer un Japonais arborant une coupe à la Mireille Mathieu et un pyjama bariolé faire n’importe quoi dans une pièce blanche tapissée de bites d’angelots.

 

Mais, et c’est là toute la force du film, Symbol possède aussi un vrai contenu

 

Le métrage va bien au-delà de la simple gaudriole, transcende son côté débile.

 

Derrière la grosse déconnade : une profondeur inattendue.

 

Ainsi, et sans prévenir, le film s’achève en acquérant une dimension poético-métaphysique mystérieuse (illustration malicieuse de la théorie du chaos ?) mais puissante.

 

Autre qualité de la chose : un authentique travail de mise en scène.

 

Sacrée gageure que de filmer un type tout seul dans une grande salle blanche … et pourtant Matsumoto s’en sort fort bien (les séquences en huis clos sont tout sauf statiques). Plus encore, le réalisateur nippon nous balance quelques scènes visuellement sublimes (la première apparition des angelots, la longue ascension à mains nues) et peut se targuer d’une utilisation intelligente des effets spéciaux (c’est suffisamment rare pour être souligné).

 

A l’arrivée, un film dense, drôle, bien branlé, jamais chiant et furieusement original.

 

Il va sans dire que ça ne se refuse pas

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  • 1 year later...

Décidément, sur le papier, Matsumoto me fait rêver.

Mais à l'écran, il y a un vrai problème d'incompatibilité.

J'aime les idées, les images sont belles, et pourtant je n'arrive pas à entrer dedans. C'était la même chose avec "Big Man Japan" et "Saya Zamuraï", alors que là encore, tout semblait être présent pour me combler de bonheur. Il y a un problème de tonalité en ce qui me concerne, alors sans doute ne suis-je pas fais pour apprécier son humour... je sais pas.

Exemple frappant: alors que je suis le premier à rire comme une baudruche devant des gags à base de pets, l'hénaurme gag du genre présent dans le film reste définitivement (et dramatiquement) stérile. C'est plat, voire même assez mauvais en fait.

Tant pis pour moi.

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  • 6 years later...
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