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Breaking Wind - Craig Moss - 2012


alfie

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  • 2 months later...

Sans exagérer y a un mec qui pète dans une scene sur deux. Sinon c'est sodomie/vagin/sperme. On dirait qu'il cherche à faire encore moins d'efforts que Friedberg et Seltzer, quel exploit.

 

Pis alors autant Vampires Suck était relativement structuré (parodie des deux premiers twilight avec une fin originale), autant là ça parodie le 2 et le 3 voir un peu le 4 donc ça n'a ni debut ni fin, juste une suite de decalques parodiques.

 

Et tout à coup, une tentative de gag original mais baclé :

 

Xjug1_C-5CM?t=36s

 

 

Bon allez, plus que 30 mn...

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mais que penserait un spectateur qui n'a vu ni lu aucun épisode de Twilight et ne se serait jamais penché sur le cas de Friedzer/Seltberg?

 

eh bien je peux vous le dire : c'est épouvantable, apocalyptique, d'une nullité si sidérante qu'on n'envisage même pas de faire une pause ou de zapper. j'ai passé toute la comédie sans esquisser une ombre de sourire et totalement pétrifié, bref comme ça :

 

je ne saurai dire si l'histoire vaut quelque chose par rapport à sa source d'inspiration mais elle est très simple : une menace plane sur bella, elle est tellement menaçante que les vampires Cullen s'unissent à leurs ennemis ancestraux les loups (qui ne se transforment jamais en loup soit dit en passant) pour la protéger. face à tant d'attention le coeur de bella balance entre edward et son rival

 

les gags ne sont pas bas du front, ils creusent le fond du trou! pas une ligne de dialogue ne dérive de la scatologie. tous les personnages semblent atteints du syndrome de de la Tourette. dès qu'ils ouvrent le bec, ce n'est que pour parler de baiser ou de chier. Mais le plus souvent les mots sont de trop, ils se contentent de péter (et on nous explique alors lourdement que ça pue, c'est o-bli-ga-toire), montrer leur queue, frapper un autre, se frotter contre lui ou jouir en solitaire, sans raison apparente. il n'y a que très peu de "blagues" pour ainsi dire, le simple fait de montrer un godemichet, de dire "grosse chatte" ou de faire apparaitre un nain dans le cadre étant considéré comme suffisamment drôle en soi. enfin un dernier point qui neutralise les tentatives d'humour (surgras) est l'utilisation permanente d'une musique mélancolique/inquiétante en fond sonore que j'imagine inspirée de twilight : chaque flatulence parait encore plus triste que la précédente!

je ne peux pas voir la vidéo d'alfie mais le seule exception à la règle dont je me souvienne (je l'ai vu hier soir...) c'est le gag sur les captchas, une petite bouffée d'air frais au milieu de cet atmosphère viciée.

 

en conclusion de ce carnage ado-primitif qui condense le pire des blagues à toto, on nous explique que l'idée derrière tout ça est que les fans de twilight sont des gros cons et qu'il est question de "salir" leur passion/raison de vivre le plus possible.

en soit le concept est louable, mais malheureusement craig moss s'y prend très mal et/ou ne va pas jusqu'au bout. constamment vulgaire, le film n'arrive pourtant jamais à gêner. à force d'être con, il oublie d'être méchant.

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j'ai oublié de mentionner l'inévitable bêtisier final

à la base, c'est un truc que je n'ai jamais trop compris les bêtisiers : un acteur bafouille ou hésite légèrement en récitant son texte, ça le fait sourire, hop bêtisier!

mais là craig moss pousse le concept encore plus loin: un acteur récite son texte de façon à peu près identique à celle du film, hop bêtisier!

en gros il a tourné toutes les scènes 5 fois et là il nous montre les rushes équivalents mais non retenus au montage.

je crois qu'on touche à la recherche fondamentale au niveau de l'humour, il aura sûrement la médaille fields pour ça.

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