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Fury (David Ayer - 2014)


Nice Panda

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Avril 1945. Les Alliés mènent leur ultime offensive en Europe. À bord d’un tank Sherman, le sergent Wardaddy et ses quatre hommes s’engagent dans une mission à très haut risque bien au-delà des lignes ennemies…

 

 

 

Retour flamboyant de David Ayer après le catastrophique Sabotage !

Il offre, comme d'hab avec lui, un vrai film burné (dans le meilleur sens du terme) : mais aussi dur, haletant (la mise en scène parvient à bien restituer le chaos guerrier) et bien moins manichéen qu'on aurait pu le craindre.

 

On pense très fort au Croix de fer de Peckinpah ou à Garth Ennis (le film pourrait être une adaptation du premier segment de son Histoires de guerre) sans que les références écrasent l'ensemble.

Ça charcle, c'est sale, ça suinte et ça fait mal. Avec une mention spéciale pour la musique de Steven Price qui contribue à l'ambiance particulière qui émane de l'oeuvre. Et des acteurs tous parfaits...

 

Me voici réconcilié avec le réal dont j'attend du coup, désormais, avec impatience le Suicide Squad à venir !

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  • 2 weeks later...

Très bonne surprise... J'avoue que la bande annonce me faisait craindre un truc un peu lisse histoire de séduire les midinettes fans de Brad Pitt. Ben j'avais tout faux: avec "Fury", on plonge dans la boue et le sang, et on en ressort pour ainsi dire jamais. Les scènes d'assaut (ou de duel!) avec les tanks sont saisissantes et tendues comme des strings tandis que le discours sur les ravages de la guerre évite les sempiternelles évidences genre "la guerre, c'est moche". Oui, c'est moche, et pour l'affronter, il faut être aussi moche qu'elle. On peut bien reprocher deux ou trois concessions pour faire dans le positivisme,

 

comme le gentil allemand qui ne dénoncera pas le gentil américain à la fin

, ou un plan étrangement artificiel,

à savoir le plan final montrant le Fury au milieu d'un champ de cadavres tellement joliment disposés qu'aucun ne se touche... ce qui provoque un sentiment plutôt étrange

, mais ça n'entâche en rien un métrage solide, un peu rustre et chiadé comme un poilu sevré à la bibine de contrebande.

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Pour une guerre que nous connaissons en long et en large, un aspect intéressant développé autour des chars américains comme indiqué en introduction. Maintenant, on peut se poser la question de savoir s'il ne serait pas plus judicieux de choisir des guerres plus proches de nous, temporellement s'entend.

 

Ceci dit, le film fonctionne bien, quelques scènes clé bien senties rythment le film. Brad un poil allumé fait le reste avec son équipe.

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  • 5 months later...

Pareil que les autres.

Un aspect de la WW2 peu représenté, celles des Tanks.

Et puis c'est bien de voir que y avait des connards dans les deux camps.

Mais comme les autres, la fin est un peu moisie, et surtout on la voit venir dès les première minutes.

Quand on nous expose le perso de Brad comme étant le mec qui a survécu à tout on sait qu'à la fin il va crever.

 

Shia LeBoeuf avec sa moustache on dirait Gérard Jugnot

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