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Steve Jobs - Danny Boyle (2015)


Steve

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Justement pas pour moi. Social Network m'a fait l'effet d'un banal téléfilm de luxe

 

Pareil. Après le problème de Jobs c'est que tout le monde connait un peu sa vie. Si ce n'est que sur lui c'est pas super intéressant.

Fincher c'était planté car il nous parlait d'une petite bagarre entre 3 mecs pour un site d'étudiant. Dans l'ère d'internet ... c'est quand même que dalle .

 

Il faut revoir l'excellent Les Pirates de la Silicon Valley qui raconte la guerre Apple / Windows. Une vraie guerre. Ce téléfilm est incroyable pour les passionnés de cette époque.

Parce que ces mecs n'avaient pas beaucoup de thune, que le net n'existait pas. Maintenant il suffit à Apple de foutre des millions dans de la pub pour vendre n'importe quels bidules. Les journalistes sont achetés, les sites relaient l'information sans critiquer car sinon on a pas son joujou gratos et voilà.

Jobs n'a jamais rien crée. C'est juste un génie du marketing. C'est un putain d'enculé et j'espère que le film le montrera mais je ne me fais pas d'illusion. On préfère célébrer l'icone et Boyle est un vendu depuis longtemps.

 

Donc pour voir un vrai biopic il faut se jeter sur Les Pirates de la Silicon Valley !!

fZBTz3STCzU

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  • 4 months later...

C'tait pas mal j'ai trouve. Comme le Social Network de Fincher, c'est la proposition du script de Sorkin qui vaut le detour. A chaque fois une idee simple et rabachee sur 2h (ici l'idee que quelqu'un d'aussi determine perfectionniste et pretentieux que Jobs l'ait fait au depens de sa relation avec les personnes qui l'entourent), mais formee de dialogues les plus tranchants les uns que les autres; et le pretexte pour une troupe d'acteurs de montrer ce qu'ils ont dans le ventre. Toujours mieux qu'un biopic a la wikipedia. Fassbender et Jeff Daniels s'en sortent parfaitement bien. Boyle propose quelques envolees visuelles, mais reste surtout concentre sur sa direction d'acteurs. Par moment, ca fonctionne carrement (le gros fight entre Jobs et Sculley), d'autre fois, on a du plus de mal a avoir de l'empathie (le dernier tiers).

 

J'etais content d'avoir vu le film avec Kutcher egalement, car le film de Boyle est tres leger cote mise en contexte, et j'aurai ete perdu sans savoir de quoi retournait l'histoire de A a Z.

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  • 3 months later...
Comme le Social Network de Fincher, c'est la proposition du script de Sorkin qui vaut le detour.

 

C'est peu de le dire.

À tel point qu'on pourrait, presque, présenter ça comme un film de Sorkin plus que de Boyle (ce dernier se montrant, de fait, beaucoup plus discret que d'habitude sur les délires visuels).

 

J'ai trouvé que c'était, un peu, la plus-value et la limite de l'entreprise.

D'un côté, on évite effectivement le biopic formaté, avec chronologie de rigueur, pour quelque chose de plus audacieux : l'Histoire vue, en trois-dates clés seulement, à travers le prisme obsessionnel du perso-titre.

De l'autre, on peut avoir l'impression que ce n'est, ni plus ni moins, qu'une pièce de théâtre filmée : un acte par période relatée, quasiment aucune scène en extérieur et des figures qui ne font que parler...

 

Je comprends qu'on puisse rester hermétique (ce qui a été le cas de l'amie avec qui j'y suis allé).

Mais, pour peu qu'on soit sensible au style du maestro Sorkin, ça passe tout seul : certains passages (

comme l'affrontement à mi-film entre Fassbender et Daniels, qui se joue sur plusieurs degrés de temporalité

) étant, dans le genre, juste brillants.

 

Mention spéciale aux acteurs, tous impeccables et notamment Seth Rogen, sobre et émouvant, à qui s'ouvrirait une fort chouette seconde carrière s'il délaissait un peu les couillonnades qui ont fait sa gloire...

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