El rectificador Posted November 19, 2005 Share Posted November 19, 2005 Avec : Al Pacino, Kitty Winn, Alan Vint, Richard Bright, Kiel Martin, Michael McClanathanRéalisateur : Jerry Schatzberg Bobby est un petit dealer toxico tchatcheur, végétant à Needle Park, quartier poisseux du New-York du début des années 70. Helen l'y croise, tombe amoureuse, et commence elle aussi à se shooter. Entre ses doses et son amour pour Bobby, elle n'arrive pas à choisir. Panique à Needle Park est fidèle à sa légende: un grand film, poignant, parlant, résonnant et, surtout, toujours vivant. Source filmdeculte...C’est à du brut, comme un Requiem For a Dream avant l’heure, façon documentaire, que Schatzberg nous confronte. Caméra tremblée, perdue dans la ville et à l’étroit en intérieur, close-ups sur des seringues gonflant des veines, plongée en apnée claustrophobe dans les sables mouvants des caniveaux du New-York de 1971, spirale violente et minutieusement restituée de la drogue, de la misère sociale, du manque sous toutes ses formes (dope, thunes, baise) et de leurs concurrences… Méticuleux, malgré ses ellipses emportées, Needle Park s’offre lentement, presque insidieusement, décrivant des cercles concentriques autour de la fatalité, de l’implosion. On ne doit pas seulement cette dernière à un Schatzberg aussi inspiré dans ses partis-pris que sobre dans son traitement, mais aussi, et pour beaucoup, à un jeu d’acteur vibrant d’intériorité. Al Pacino, bien sûr, pour son premier rôle au cinéma, qui résume à lui seul toute l’étendue de sa carrière et la palette de son art, du Parrain au mésestimé Influences. Mais il faudrait être aveugle pour passer sous silence la prestation géniale de Kitty Winn (hélas perdue depuis, ou presque, pour le septième art, si l’on excepte L’Exorciste et son récent remake), grands yeux interrogateurs, frimousse heureuse à l’ouverture, ange déchu et déçu au final. Le reste étant à l’avenant, Panique à Needle Park mérite bien sa place au panthéon du cinéma. Pour moi, un très grand film....images fortes, des acteurs plus vrais que nature...un requiem for a dream de 1971...A voir et à revoir... Link to comment Share on other sites More sharing options...
Prodigy Posted November 19, 2005 Share Posted November 19, 2005 Bof, Requiem for a Dream c'est une grosse leçon de morale façon "c'est pas bien" avec arguments massue dans ta gueule, je trouve Panique à Needle Park beaucoup plus nuancé et subtil. Plus fort, aussi. Link to comment Share on other sites More sharing options...
El rectificador Posted November 19, 2005 Author Share Posted November 19, 2005 Je suis d'accord... Le passage du shoot dans l'appart avec Al et ses amis...c'est vraiment criant de vérité...J'en tremble encore... Link to comment Share on other sites More sharing options...
Tomfincher Posted November 19, 2005 Share Posted November 19, 2005 Scarface : Panique à Needle Park : Link to comment Share on other sites More sharing options...
El rectificador Posted November 19, 2005 Author Share Posted November 19, 2005 Je me suis toujours demandé si c'était fait intentionnellement...Quand même... Link to comment Share on other sites More sharing options...
Prodigy Posted November 19, 2005 Share Posted November 19, 2005 On s'en fout c'est pour le DVD, Panique est antérieur Link to comment Share on other sites More sharing options...
ParaNorman Posted November 19, 2005 Share Posted November 19, 2005 le coup des deux affiches m'a toujours fait sourire, et je me suis toujours demandé si c'était pas fait exprès? honteusement racoleur?.... Link to comment Share on other sites More sharing options...
El rectificador Posted November 19, 2005 Author Share Posted November 19, 2005 oui on s'en fout... Link to comment Share on other sites More sharing options...
tromatoxic Posted November 19, 2005 Share Posted November 19, 2005 Le meilleur film sur le sujet reste "More". Link to comment Share on other sites More sharing options...
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