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Seed - Uwe Boll (2007)


Superwonderscope

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Un tueur méchant s'attaque à des gens, il est condamné et électrocuté mais, sur la théorie que si au bout de trois décharges il est vivant, il s'en sort. ben il s'en sort revient pour tuer plus encore.

 

Le tournage vient de commencer à Vancouver avec toujours Will sanderson dans le roel-titre. Avec aussi un bon casting frais : Michael Paré, Andrew Jackson et Ralph Moeller

 

 

Uwe qui dirige (avec notamment le chien qui est dans Dragon Siege et qu'il a adopté après le tournage - c'était le moment people du sujet)

 

 

et les beaux maquillages framboisier style du film :

 

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  • 7 months later...
  • 1 month later...

Le détective Bishop (Michael Paré) est sur la trace d'un serial killer responsable de 666 meutres, Seed (Will Sanderson). Après le massacre de ses coéquippiers, il finit par l'arreter. Celui-ci est condamné à mort mais après deux décharges sur la chiase électrique, il s'avère etre toujours vivant. Afin de ne pas perdre la face, le directeur de la prison décide d el'enterrer vivant. Mais il réussit à s'exterper de sa tombe et entame sa vengeance contre tous ceux qui se sont dressés sur sa route.

 

Il est de bon ton en société avertie de dénoncer Boll comme étant le plus mauvais réalisateur en activité et que ses films sont tous à chier. Bon.

 

Seed constitue toutefois ce que je considère comme étant le plus regardable des films d'Uwe Boll. Doté d'un petit budget, tourné en dix jours, il est principalement constitué d'une série de plans séquences.

 

C'est bien mieux monté que son ampoulé In the name of the King, en fait. Plus fluide, mieux rythmé. C'est comme si doté d'un budget moins important et d'une équipe légère, Boll était capable de livrer un oeuvrette (presque) sympa.

 

Une photographie très sombre (le film se passe énormément dans le noir) qui s'avère plutôt réussie mais qui devrait cependant assez mal passer sur un écran télé. Les scènes se déroulant de jour ont une tonalité parfois sépia.

 

Le film (annoncé pompeusement par Boll lors de sa présentation comme étant "un film parmi les plus horribles qui soient car j'ai voulu faire peur aux spectateurs") contient quelques scènes gore du plus bel effet, mais qui sont curieusement assez peu nombreuses le long des 87mn.

 

Autre chose de curieux, la choix de situer le film à la fin des années 70. Un certain travail de précision a été effectué sur les détails (voitures, garde-robe, coiffures, accessoires dans les maisons, les constructions...).

 

 

Ceci dit, le film ne parvient jamais à se hisser au-delà d'un honnête DTV, malgré le fait que d'après Boll, Seed sorte en salles en janvier 2008 aux USA.

 

Un scénario quelque peu bancal qui est monté assez curieusement, scindé en deux parties. je pensais que le fait que Seed sorte de sa tombe et commence son massacre était le point de départ. Non, car pendant 47 minutes (j'ai regardé ma montre!), on assiste à la traque de Seed, des extraits de coupure de journaux relatant son histoire... une tentative très maladroite d'expliquer d'où il vient, pourquoi il porte un masque -on le devine grièvement défiguré suite à des brûlures- jusqu'à son arrestation dans une baraque abandonnée. Scènes où ne distingue pas grand chose, d'ailleurs. Hormis une pioche en pleine tête, on ne voit rien de ce qu'il se trame et des meurtres perpétrés. Le tout était entièrement éclairé à la torche des policiers. Peu original mais techniquement bien fichu.

 

Les quelques scènes gore sont bien impliquées dans la narration (le massacre des gardiens de prison avec un retournement de coude du plus bel effet, une tete forcée à travers des barreaux...) mais d'autres s'avèrent totalement gratuite, the teutonne way, sans AUCUN rapport avec le reste du film. Techniquement bien burnée, où l'on voit une femme attachée sur une chaise en plan fixe (qui doit durer près de deux minutes), avec Seed qui la titille avec un marteau sur la tete, un petit coup à gauche, droite, devant, derrière, puis en frappant un peu plus fort à chaque fois, sur le nez en frontal, pour finir par lui massacrer la tete en prenant son élan à chaque fois. Le début de la scène est assez inconfortable (ca fait assez mal pour le spectateur!), mais les effets numériques prenant le pas, cela devient mal fait, visible, et plus du tout crédible. Dommage.

 

Quelques scories propres à Boll apparaissent ça et là. les tentatives de discours sur les affres de notre temps (qui semblent ainsi plomber Postal). ici, c'est la fille de Bishop (Jodelle Ferland, la jeune fille de Silent Hill) qui regarde une film de vampire "mais européen". A quoi la mère répond "that's too bad". Beaucoup trop démonstratif, le commentaire tombe totalement à plat.

Ensuite, la scène où Seed réapparaît dans les couloirs de la prison... comme si de rien n'était, il marche le long des cellules, avec son t-shirt blanc (alors qu'il vient de creuser depuis son cercueil sa sortie à travers la terre qui recouvrait sa tombe ).

 

Le film a trop peu d'enjeu vis à vis du tueur qu'on ne se sent pas vraiment impliqué dans l'horreur qu'il est supposé provoquer. C'est une des grosses erreurs du film. A aucun moment on ne sent de véritable tension ou de terreur. Seed se déroule devant nos yeux, voilà tout.

 

La fin est plutot noire, ce qui demeure assez inhabituel et

 

SPOILERS

 

fait en ce sens penser au final de Saw. Mais il manque un grand "bang" visuel autant que narratif afin de marquer le spectateur. Ce qui n'est pas le cas ici.

Ceci dit, le meurtre de la femme de Bishop et son suicide demeurent cependant plutôt inhabituels dans la cohorte de fils d'horreur que nous voyons habituellement

 

END SPOILERS

 

Une dernière chose. le générique de début est constitué d'images documentaires d'animaux se faisant tuer & torturer par des hommes. Ces extraits ont été donnés par l'association PETA (de défense des animaux).

Ce sont des images qui, personnellement, me font horreur de par ce qu'on fait subir aux animaux.

Là où cela devient pus ambigu, c'est que Boll utilise ce procédé afin de vendre son film... il indique soutenir PETA et qu'à chaque entrée réalisée par le film, il reversera une partie à l'association... car le film portant (soi-disant) sur la mauvaise nature de l'homme qui fait subir aux animaux des tortures ignobles - c'était son speech lors de la présentation du film au marché à cannes. mouais. ON voit bien des animaux tués au début du film (après le générique, s'entend), via des cassettes vidéos envoyées à Bishop. Avec des décompositions en accéléré, et des SFX réalisés par Olaf Ittenbach (de très bonne facture).

Mais la portée du message contre les tortures d'animaux reste TRES limité. Ca reste à un très bas niveau mercantile (voire honteux) pour vendre Seed et se donner bonne conscience, quand même.

 

 

1.85:1

DTS

87mn

 

 

NB : n'y avait-il pas déjà un sujet? Impossible de trouver via le moteur de recherche...

 

NB2 : la loi américaine indiquée en avertissement au début (un condamné à mort échappant à trois reprises aux décharges de la chaise électrique ressort libre), n'existe pas à ma connaissance.

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  • 1 year later...
  • 1 month later...

Un peu comme SWS. Seed est ce que j'ai vu de mieux chez Uwe, enfin disons de plus cohérent. Ca laisse un goût curieux tout le long, et c'est finalement assez plaisant, très loin des slashers standards à la mode MTV. Ceci dit, et je ne pense pas que ce soit par à priori pour le monsieur, mais cette bonne tension tout le long du film, ces plans qui s'étire, cette photo inconfortable, ce montage casse-gueule, ça me parait plutôt accidentel, même si ça fonctionne un max. Et à vrai dire, si la direction d'acteurs avait été un poil plus sérieuse, et deux trois répliques un peu moins cons, on aurait eu un truc assez mémorable. Maintenant en l'état, c'est vrai que c'est juste correct, un peu limite je dirais même compte tenu du budget ($10m ça me paraît ENOOORME!).

 

Ah par contre, sur le DVD que m'a ramené Cyril, ça coupe un max alors, car j'ai rien vu de toutes les atroces scènes gores que détaillent Francis. La scene de la torture au marteau par exemple coupe net par exemple quand il s'approche des genoux, pouf... Ca met pas forcément à l'aise d'imaginer la suite, mais voilà, c'est à préciser.

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  • 2 months later...

Mais c'est quoi ce snénario? Dommage parceque niveau ambiance c'est pas si mal. Audacieux en tous cas (une grande partie du film se déroule dans une quasi obscurité et c'est plutôt bien géré). Il y a même des plans sympas (le bateau qui approche de l'ile, j'aurais pas cru Boll capable d'un plan aussi joli). C'est pas mal bourrin (la scène du marteau ).

Mais alors le tueur... on ne saura rien du pourquoi du comment il agit ainsi. Il est défiguré et pas content, point. Puis c'est quand même un brin étriqué tout ça. Le film semble se dérouler vers la fin des seventies et contraintes budgétaires oblige on aura jamais un plan de rue qui permettrait de respirer un peu. Bon c'est pas trop grave encore ça.

Sinon comme d'hab les acteurs jouent comme des patates et la musique est abominable (ce qui me dérange le plus dans les films de Boll, les symphonies pouet pouet du pauvre, je trouve ça insupportable. C'est bien joli de s'acheter un orchestre, mais si y a personne derrière pour composer et diriger, autant pécho un synthé à 50 euros et faire péter les sons electroniques schizoïdes qui auraient bien mieux soutenu l'atmosphere poisseuse du film).

 

Bon, pas mal pour l'ambiance noire et la violence mais mon préféré de Uwe reste Postal.

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  • 4 months later...

Bon, j'ai vu le DVD cut - et ça se voit. Mais pour le reste, j'ai trouvé ça très médiocre. Je me suis fait chier comme un rat mort. Et tout comme SWS, la vidéo du chien torturé au début du film m'a été assez insupportable et surtout, elle n'apporte strictement rien au film lui-même. Alors je veux bien croire que Boll est militant pro-peta, mais qu'il ne vienne pas nous dire que son film milite pour la cause

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